Agathe enfourche sa moto, et voilà elle est partie. Il fallait que ça arrive. N’empêche, c’est bien amer, bien douloureux. Elle oubliera vite ses vieux parents. Une visite de temps à autre, pour la Noël, une carte postale, puis plus rien. L’hospice, la solitude. Ma compagne a posé sa main douce sur mon épaule.
– Allons, ce n’est qu’un manège, tu vas la revoir dans dix secondes, ta fille !