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3.35/5 (sur 67 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 30/03/1937
Biographie :

Éric Deschodt a été journaliste à la RTF, Jours de France, Spectacle du Monde, Valeurs actuelles, et collabora longtemps au Quotidien de Paris et au Figaro-Magazine.

Écrivain, il a publié une vingtaine d'ouvrages, parmi lesquels des biographies de Saint-Exupéry, Gide, Agrippa d'Aubigné, Barrès, ainsi qu'une dizaine de romans, dont Le roi a fait battre tambour, Le Royaume d'Arles, Le Scorpion d'or...

Il a signé des romans policiers écrits, en collaboration avec Christian Charrière, sous le pseudonyme de Bernard-Paul Lallier. Ainsi il publie "Le Saut de l'ange" (1968), un roman policier qui remporte la même année le prix du Quai des Orfèvres et est adapté sous le titre éponyme au cinéma par Yves Boisset en 1971. Le roman connaît une suite, "L'Ange du paradis", paru en 1969. En 1977, Deschodt reprend le même pseudonyme pour écrire, en collaboration avec "Philippe Heduy", le thriller "Terreur à Nantes".
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Source : Wikipedia
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Eric Deschodt. Biographie sur Attila.


Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La plupart de ces patrouilles étaient composées de soldats de la Coloniale ; quatre hommes emmenés par un sergent ou un caporal-chef, en tenue de sortie pour bien montrer qu’on n’était pas des sauvages, ni des débraillés. Les pantalons bien repassés, les brodequins bien cirés, les boutons de laiton brillants frappés de l’ancre marine, les fourragères à l’épaule balançant leurs tresses, jaunes et vertes, bleu sourd et rouges, uniment rouges, distinctions régimentaires jalousés, souvenirs d’exploits proches ou lointains des armées de la République, homologués par les experts en homologations militaires.
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- Les hommes lassent-ils autant les femmes que les femmes les hommes ? demanda Henri.
- Lasser ? fit Mathilde.
- Oui. Fatiguer, si tu préfères.
- J'aime bien "lasser", mais c'est précieux. Tu aimes les mots précieux.
- Oui. Nous parlons comme des brutes aujourd'hui. On va finir par braire, il faut réagir. J'ai failli dire : les hommes sont-ils aussi insupportables aux femmes que les femmes aux hommes ? C'était trop long : insupportable, cinq syllabes ; lasser, deux syllabes. La vie est courte, il faut aller vite. "Activité, activité, vitesse !" Ce n'est pas de moi.
- C'est de qui ?
- Napoléon.
- Encore !
- Je ne m'en lasse pas. Tu le sais bien.
- Hélas..., soupira Mathilde. Pour répondre à ta question, je ne sais pas. Je ne connais pas d'hommes. Je ne connais que des adolescents. Immatures. Tous immatures. (p.9)
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Ainsi, peu à peu, une véritable amitié franco-américaine se construisait entre les deux familles. Jeune amitié dont le potentiel était énorme vu les personnalités intéressées ...
D'un côté, un couple rayonnant d'Américains archétypiques composé d'un banquier de la Côte est plein d'énergie et d'une descendante de l'élite grecque cultivée et fortunée où l'on attache grand prix à la culture, peut-être pas autant qu'à la fortune, la seconde étant censée soutenir la première ..., mais on ne peut pas demander l'impossible ni surtout le déraisonnable. De l'autre, un couple de Français atypiques composé d'un haut fonctionnaire occupant le sommet de la hiérarchie administrative d'un pays où l'administration n'est pas tout mais presque tout et d'une descendante de l'aristocratie d'Ancien Régime - très différente de l'impériale, le fait est d'importance: c'est dans les rangs de cette classe historique que la liberté d'esprit est le mieux répandue pour des raisons dont le développement exigerait plusieurs volumes, dont la moindre n'est pas la Terreur.
La situation de ces deux ménages dans leurs pays respectifs leur faisait déborder le simple rapprochement de quatre individus si doués soient-ils. L'étendue et la qualité de leurs relations les amenaient fatalement à faire tâche d'huile sur les opinions réciproques des deux peuples.De proche en proche dans les cercles éclairés de France et d'Amérique, leur amitié était contagieuse en cela que leurs membres, au contact des Lebleu et des Vanderbilt, adoucissaient leurs jugements, qui n'avaient que trop souvent besoin de l'être , sur les Etats-Unis et sur la France.
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Les citoyens ... Que peuvent-ils saisir des mouvements longs de l'Histoire? Rien. Ils sont prisonniers d'eux-mêmes.Se réveiller, se lever, se laver, s'habiller, se nourrir, se désaltérer, avec tout ça gagner sa vie, se distraire aussi, " aimer, dormir, rêver peut-être..." Le temps manque toujours , vivrait-on mille ans, à considérer autre chose que soi,, surtout l'intérêt général, si malaisé à définir.
Combien sont-ils en tous pays à dépasser l'obsession de la survie personnelle ?
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Tous déçus de Giscard, les invités de Sophie Cifonelli n'en voulaient pas tant à l'homme Mitterrand -dont ils savaient assez que les convictions personnelles étaient surtout personnelles- qu'à la proposition numéro 34 de son programme (qui en comportait cent dix) ainsi libellée :
"Un impôt sur les grandes fortunes, selon un barême progressif, sera institué..." Le même article prévoyait aussi de "surtaxer les grosses successions" ! Les morts étaient visés autant que les vivants. (p.184)
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Un dragon de toile porté par des acrobates danse au rythme d’un orchestre de cymbales et de gongs. Le tonnerre d’un tambour géant installé sur un chariot commande la cadence. Le dragon s’arête devant une vitrine de curiosités asiatiques, bientôt secoué dune transe violente, expression d’extase suprême à la vue des bibelots. Il penche trois fois la tête énorme en signe de fascination. (Le patron de la boutique a payé un bon prix cet arrêt promotionnel).
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Dans le delta, la nuit était peut- être au Vietminh ; à Saigon, elle restait à la République.
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- Qu'est-ce que c'est que cette direction des Constructions navales ? demanda Jack à sa fille.
- C'est là qu'ils dressent les plans de leurs navires de guerre.
- Ça ne doit pas les épuiser, vu l'importance de leur flotte. (p.117)
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L' État, c'est l'impôt et son gaspillage. Le seul problème est comment faire pour que l'un aille sans l'autre. Qui le résoudrait serait élu à vie, avec cent pour cent des voix. (page 110)
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Les citoyens.... Que peuvent-ils saisir des mouvements longs de l'histoire? Rien.. Ils sont prisonniers d'eux-mêmes. Se réveiller, se lever, se laver, s'habiller , se nourrir, se désaltérer, se distraire aussi, "aimer, dormir, rêver peut-être....". Le temps manque toujours, vivrait-on mille ans, à considérer autre chose que soi, surtout l'intérêt général, si malaisé à définir.
Combien sont-ils en tous pays à dépasser l'obsession de la survie personnelle?
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