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Note moyenne 3.86 /5 (sur 1169 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Québec , 1969
Biographie :

Éric Plamondon est un écrivain québécois.

Il est diplômé de l'Université Laval en 1992 en communication (journalisme) et en économie. Il fréquente l'Université du Québec à Montréal de 1993 à 1996 où il complète un mémoire de maîtrise qui traite du rapport entre science et littérature dans "Moby Dick" d'Herman Melville.

Il vit en France depuis 1996, d'abord à Bordeaux puis aujourd'hui à Cenon.

Il a été pompiste à Donnacona, bibliothécaire à Thetford Mines, barman sur la Grande Allée et a enseigné le français à l'Université de Toronto.

Il fait paraître son premier roman en 2011, "Hongrie-Hollywood Express", autour de la vie de Johnny Weissmuller, et amorce ainsi la trilogie "1984".

La notoriété lui vient avec "Mayonnaise" (2012), sorte d'hommage à Richard Brautigan, deuxième volet de cette trilogie qui se termine avec "Pomme S" (2013) qui s'attache à la figure de Steve Jobs et au lancement du premier Macintosh en 1984.

"Taqawan" (Quidam 2018) reçu les éloges tant de la presse que des libraires et obtenu le prix France-Québec 2018 et le prix des chroniqueurs Toulouse Polars du Sud.

son site : https://ericplam.com/

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Source : Wikipedia
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Alison, libraire du rayon Poche, présente Taqawan d'Eric Plamondon paru aux éditions Quidam.


Citations et extraits (343) Voir plus Ajouter une citation
Le problème des Amérindiens du Québec, et même de tout le Nord-Est de l'Amérique, c'est qu'ils n'ont jamais eu de chevaux. Des Indiens sans chevaux, c'est un peu comme des pirates sans bateau, ou des cow-boys sans chapeaux, ça fait moins sérieux, c'est moins glamour. Hollywood a imposé l'équation suivante: Indiens égale chevaux. En expulsant les Indiens sans monture de l'écran, Hollywood les a chassés de notre imaginaire. Alors les Hurons de L'Ancienne-Lorette ont continué à vendre des paniers en osier et des tomahawks en plastique made in China.
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C'est la nuit. Bany cherche sa fille qui n'est pas rentrée et qui peut-être est allée traîner autour de l'ancienne école en démolition. Le père crie le nom de sa fille et le gardien répond : "Dégage, t'as rien à faire icitte." Le gardien est armé. Le père dit qu'il cherche sa fille et le gardien lui tire une balle de .22 dans le genou droit à vingt mètres de distance. La balle traverse la rotule. Le fémur est brisé. C'est pour ça qu'il a une jambe de bois. C'est pour ça qu'il boite depuis dix ans. Il traîne dans son corps l'imbécillité d'un homme qu'on avait armé pour la défense d'un bâtiment en démolition, une école en train de disparaître. On a détruit l'école parce qu'on n'a pas réussi à faire cohabiter les enfants mi'gmaq et les enfants québécois. Ils étaient pourtant tous gaspésiens.
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Les reins du saumon se métamorphosent selon le milieu aquatique. Quand un saumon passe de l'eau douce à l'eau salée, et vice-versa, ses deux reins subissent des transformations d'anatomie et de fonctionnement. Encore aujourd'hui, les scientifiques ne s'expliquent pas ce phénomène.
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Ceux qui portent un rêve peuvent disparaître, cela ne fait pas disparaître leur rêve.
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La nuit passée, après la marée, la seconde vague avait scellé le sort des Mi'gmaq. Les Iroquois avaient massacré tous ceux qui étaient encore en vie, trois cents personnes.
- C'est pour cette raison que cette île s'appelle aujourd'hui l'île du Massacre.
Quelques jours plus tard, il y avait eu une vengeance. Deux Mi'gmaq avaient réussi à aller chercher des renforts chez les Malécites. Ils étaient moins nombreux que les Iroquois, mais grâce à l'effet de surprise ils avaient pris toutes les vies.
Pour conclure, William avait dit à Caroline :
- Personne n'est tout blanc.
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On dirait que le colonialisme, c'est un peu comme un saumon, tu peux le jeter à la mer, il finit toujours par remonter là où il est né.
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Il faut se méfier des mots. Ils commencent parfois par désigner et finissent par définir.  Celui qu'on traite de bâtard toute sa vie pour lui signifier sa différence ne voit pas le monde du même oeil que celui qui a connu son père. Quel monde pour un peuple qu'on traite de sauvages pendant quatre siècles?
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Des indiens, ce sont des Indiens. On les a appelés comme ça parce qu’on croyait être arrivé en Inde. Mais non, on était arrivé en Amérique. Avec le temps, on s’est mis à les appeler des Amérindiens. Plus tard, on dira des autochtones. Avant ça, on les a longtemps traités de sauvages. On les a surnommés comme ça, des hommes et des femmes sauvages. Il faut se méfier des mots. Ils commencent parfois par désigner et finissent par définir. Celui qu’on traite de bâtard toute sa vie pour lui signifier sa différence ne voit pas le monde du même œil que celui qui a connu son père. Quel monde pour un peuple qu’on traite de sauvages pendant quatre siècles ?
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En langue mi'gmaq, on nomme taqawan un saumon qui revient dans sa rivière natale pour la première fois. 
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Je n'ai pas roulé très longtemps avant de me rendre compte que j'étais épuisée. A Sainte-Anne-de-Beaupré, je me suis décidée pour un motel de film américain, wifi gratuit, cuisinette et air climatisée. Le propriétaire m'a expliqué qu'il y avait de la place en masse à ce temps-ci de l'année. "Les touristes ont pas encore arsoud pis les skieurs ont paqueté leur gréement depuis un bout'." Le genre de personnage qui me rappelait que je n'étais pas née icitte. L'accent québécois n'avait plus de secret pour moi mais la langue des gens plus âgés me surprenait encore souvent. Ils avaient cette manière de dire comme s'il leur manquait des dents. Comme ton oncle qui imitait ton grand-père en sortant son dentier. A chaque fois un choc. C'était la première fois que je voyais quelqu'un se sortir les dents de la bouche. Tu m'avais expliqué qu'à une époque au Québec le dentier avait été très à la mode. Tu ironisais en ajoutant que c'était un autre élément qui faisait du Québec une société distincte.
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