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4.23/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Parchim (Mecklembourg) , 1904
Mort(e) à : Nice , le 01/02/1977
Biographie :

Philosophe français, émigré d’Allemagne.

Il a suivi des études de médecine et de philosophie à Hambourg et Berlin. Après sa thèse de doctorat sur Pomponazzi, en 1928, dirigée par Ernst Cassirer, il poursuit ses recherches sur la Renaissance, notamment sur Marsile Ficin, au sein de la Bibliothèque Aby Warburg.

En 1933, à l’accession de Hitler au pouvoir, il quitte l’Allemagne. Il était très fidèle à la conception kantienne du devoir et de la morale.

Ses principaux ouvrages sont :
1950 "Logique de la Philosophie"
1956 "Philosophie politique"
1961 "Philosophie Morale"
1963 "Problèmes Kantiens"

Source : wikipedia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Le terme de démocratie est d'un emploi tellement difficile qu'il vaudrait presque mieux renoncer à son emploi. Pris dans son sens étymologique, il ne recouvre aucune réalité: le peuple, opposé aux institutions sociales et politiques qui lui donnent une structure et la possibilité de réfléchir et d'agir, n'existe pas en tant qu'unité et, à plus forte raison, ne décide de rien. La décision, la réflexion, l'action sont l'affaire des institutions - et c'est à ces institutions que le terme de démocratie, dans l'acception indiquée et qui n'est pas celle des seuls philologues, oppose le concours d'une représentation du peuple, non du peuple (même dans une démocratie directe, c'est une partie qui représente le peuple). Si, en revanche, on nomme démocratique tout gouvernent qui jouit de l'adhésion des citoyens, les différences de forme n'entrent plus ne ligne de compte, et le gouvernement le plus autocratique peut être plus démocratique que tel régime constitutionnel.
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L'homme qui vit dans la certitude de son monde peut avoir des pensées, il ne pense pas. Il sait ce qui est essentiel et ce qui n'importe pas dans sa vie et dans celle de sa communauté ; il peut distinguer entre bonheur et malheur, entre accidents favorables et défavorables ; comme tout ce qui lui arrive possède à ses yeux un sens, à aucun moment il n'est rejeté sur lui-même comme s'il devait reconstruire un monde à partir de lui-même comme du seul fondement possible. v possède une morale, c'est-à-dire, il vit selon certaines- règles ; ces règles existent, il n'a pas à les établir et justifier ; il n'a pas de théorie morale.
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Toute faute contre la véracité constitue un péché contre le principe de la vie en commun et un danger pour la possibilité d'une existence morale, c'est à dire, raisonnable et dont les actes procèdent de la justice: pour le menteur le trompé est un objet manié, non son égal.
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(8) L'idée fondamentale de la cosmologie qui doit maintenant être avancée pour la solution de ces questions est la doctrine de l'unité et de l'animation du monde, l'équation « cosmos = être vivant ». Sur ce point, l'origine de l'exposé dans le Timée de Platon est claire. Est également claire la provenance des principes qui, à l'intérieur de ce cadre, sont destinés à expliquer les phénomènes : ce sont la doctrine stoïcienne de la « sympathie», la doctrine stoïcienne de l'enchantement, plus précisément de la magie, la théodicée stoïcienne du cosmos. Ce qui existe dans le monde n'existe pas comme pièce détachée, mais comme partie. Celle-ci a un rapport vital au tout. Elle ne s'inscrit peut-être pas entièrement dans ce rapport: si elle participe de l'âme, qui est la vie du grand tout, elle se dérobe, dans la mesure précisément où elle est âme, au sensible, au simple fait d'être partie, mais dans la mesure où elle relève du sensible, elle reste attachée au sensible. La sympathie est rendue possible en vertu de cette unité vivante: le corps vivant agit et subit en tant qu'unité; il existe une causalité de l'organisme qui n'est pas liée aux conditions de la causalité mécanique, qui lui est même opposée. (p. 101)
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Plus simplement encore, l'homme, à notre époque, agit, veut agir, voudrait agir, prétend agir, en tout cas, se comprend comme être agissant, en agissant en vue de la fin de cette histoire qu'il ne connaît que trop bien. Il se sent responsable, sinon individuellement, du moins comme membre de la communauté humaine, et il affirme que, si l'histoire dure encore, c'est de sa faute et qu'il doit changer, qu'il peut changer le cours des choses
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On le voit, les tenants et les ennemis de la culture sont d'accord: être cultivé, c'est reconnaître, c'est savoir reconnaître les valeurs du monde.
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Pour l'évolution que le néoplatonisme de Plotin va dès lors subir, il n'y a guère rien de plus caractéristique que la manière qu'a Porphyre de mettre de l'ordre dans le legs de son maître. Il ne lui suffit pas d'éditer les pièces isolées dans l'ordre dans lequel elles ont vu le jour, mais il les fait entrer dans un < système >. Le premier livre contient des questions morales, le deuxième des questions physiques et cosmologiques, le troisième encore d'autres questions cosmologiques et des examens apparentés, le quatrième traite de l'âme, le cinquième, bien que non exclusivement, du « l'Intellect », le sixième de « l'Un ». (p. 112)
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