Le voyage, Eric de Kermel en a fait son métier puisqu'il est notamment directeur de la revue Terre Sauvage. Avec ses fictions, c'est à un autre type de voyages qu'il nous convie, dans lesquels il explore des vies possibles pour mieux exorciser certaines de ses expériences, mais aussi se projeter dans des contrées qu'il n'a encore jamais visitées. Dans cette vidéo, il nous présente son dernier livre 'La Traversée des lumières' (Flammarion), ainsi que son précédent 'Les Jardins de Zagarand', qui vient de paraître en poche chez J'ai Lu.
Retrouvez ces livres sur Babelio :
https://www.babelio.com/livres/Kermel-La-traversee-des-lumieres/1454690
https://www.babelio.com/livres/Kermel-Les-jardins-de-Zagarand/1304707
Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm
Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs
Retrouvez nos rencontres passées et à venir, et inscrivez-vous juste ici : https://www.babelio.com/article/1939/Retrouvez-toutes-nos-rencontres-dauteurs-et-inscr
Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire :
Babelio, le site : https://www.babelio.com/
Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio
Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/
Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/
+ Lire la suite
Je suis atteint d'un cancer qui aurait dû m'emporter il y a quelques mois. Puis sont arrivés les livres. Chacun racontait la vie, la force de la vie, et sa beauté aussi. L'énergie qui m'avait quitté est revenue avec les livres, bien mieux qu'avec le cocktail énergétique et médicamenteux prescrit par les médecins. (p. 121)
Car un livre, un vrai livre, vous bouleverse. Il réveille en vous le royaume des désirs, le peuple des possibles, l'indomptable Armada des "pourquoi pas" ?
Et de même que nous, êtres humains, sommes différents les uns des autres, de même aucun livre ne ressemble à un autre. Tel qui chamboulera l'un, fera bâiller l'autre. A chacun son enthousiasme. Chaque lecture est un voyage et un amour. (...)
Qu'est-ce qu'une librairie?
Bien plus, bien autre chose qu'une série d'étagères où se morfondent des ouvrages.
C'est un lieu.Un lieu de lumière et de chaleur. Un lieu de partage et de confidences .Une géographie de fraternités.
Un lieu qui lie.
Voilà pourquoi ce conte est d'abord un récit un récit de gratitude.
( Eric Orsenna , préface)
Parfois aimer c'est ne pas prononcer tous les mots mais en retenir certains. (cf. "La libraire de la place aux herbes", Eyrolles, février 2017; p. 106)
Je crois que la première règle d'or de l'amour est qu'il ne doit pas faire souffrir, jamais ! Un amour qui fait souffrir est le signe qu'il faut vite le quitter...
Je pense que la seconde règle d'or est qu'aimer ne doit jamais se faire au prix de soustractions, mais seulement d'ajouts. (p. 195)
C'est un bon exercice que de chercher la couleur dominante d'un livre, son odeur, son bruit...
Promettez- moi de me dire ce que vous en aurez pensé, même si vous ne l'avez pas aimé. Et n'oubliez jamais que le lecture d'un livre n'est pas un devoir et que l'abandonner au bout d'une cinquantaine de pages n'est pas un sacrilège mais un impératif ! (p. 22)
Il n’est pas donné à tout le monde, le goût de la vie. Pour certains, c’est un choix de chaque jour, parfois même un calvaire qui s’éternise, pour d’autres, un combat pour ne pas en perdre une miette, et pour le plus grand nombre, la vie n’est qu’un simple acquis, un état habité sans conscience.
Lorsque nous croisons la trajectoire d’un livre, c’est que nous avons rendez-vous. Qu’il était temps que la rencontre ait lieu. Quand nous parlons d’un livre, ce n’est pas seulement de ce que nous avons lu que nous parlons mais de nous-mêmes. P 34
« Il y a des êtres qui font du soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune, un véritable soleil. » Picasso a raison.
On devrait toujours cultiver ce regard neuf sur les choses. Ce serait bien plus simple si nos émotions ne s'érodaient pas avec le temps.
C'est une vraie philosophie de vie de savoir regarder le soleil se lever le matin et disparaître le soir comme si nous étions au premier matin du monde. (p. 186)