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3.19/5 (sur 33 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 05/05/1917
Mort(e) à : Suresnes , le 27/05/1997
Biographie :

Pierre Salva est un écrivain français et un auteur de roman policier.
Bachelier, il entre à l'École de l'Air en 1936, alors à Versailles (promotion « Astier de Villatte »). Sous-lieutenant en 1939/40, il participe au conflit et quitte l'Armée de l'Air avec le grade de Lieutenant-Colonel.
En 1946, il fonde une entreprise de sonorisation cinématographique qui devient une société spécialisée dans le doublage de films.
Il publie des textes humoristiques dans les années 1950, des récits d'aventures dans les années 1960 et des romans policiers dans les années 1970. Son personnage, surnommé "le Mammouth", est inspecteur d'assurances, toujours accompagné de la jolie et brillante Caroline aux Édition Eurédif. Il signe aussi un grand nombre de romans criminels psychologiques, d'abord pour les Éditions Denoël, puis pour la collection Le Masque.
De ces romans, "Quatre jours en enfer" (1970) est le plus connu en raison de son adaptation cinématographique en 1974 par Étienne Périer sous le titre "La Main à couper", avec Lea Massari, Michel Bouquet, Bernard Blier et Michel Serrault.
Il a également signé avec "Lavage de cerveau" (1971) une novélisation de l'épisode "La Question" (The Interrogation) de la série télévisée britannique "Les Champions" (The Champions, 1968-1969).

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Estelle a pris soin de ne pas rentrer dans l'église en compagnie de son gendre. Elle ne s'est pas tournée une seule fois vers lui, ne lui a pas accordé un regard, pour bien marquer qu'elle n'avait rien de commun avec cet inconnu, entré dans la famille par suite d'un malheureux concours de circonstances.
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- C'est là-dedans que se fait le cognac, dans ces fûts en chêne du Quercy. Le bois donne à l'eau-de-vie une partie de son tanin, et aussi sa couleur ambrée, sans oublier un parfum qu'aucun autre bois ne pourrait lui donner.
- Pourquoi les chênes du Quercy et pas les autres ?
- Je n'en sais rien, avait avoué le père Maurice. Personne ne le sait. C'est un mystère, comme les qualités de la terre de la région.
- On sait qui a découvert cette supériorité des chênes du Quercy ?
- Oui, un dénommé Firmin Roullet, au début du dix-neuvième siècle. Mais je suis incapable de dire comment lui est venue cette idée.
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Le jeune couple de la chambre voisine se trouve sur le balcon. Tout à l'heure, j'ai glissé un œil sans me montrer. Je parierais qu'il s'agit de jeunes mariés. Pourquoi diable restent-ils sur le balcon ? Ils ne peuvent donc pas se coucher, comme tous les jeunes mariés du monde ?
Je les entends parler...Murmurer, plutôt...Un murmure coupé de gloussements, de rires étouffés, d'exclamations...
Qu'attendent-ils ? Quand on a un lit à sa disposition, on ne prolonge pas à ce point les préliminaires sur un balcon ouvert à tous les vents. Je sais bien que la soirée est douce, mais tout de même !
Ou alors, ils cherchent des sensations inédites...Déjà !

(Incipit)
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Elle est le chef du clan Lalande. Elle l'est devenue officiellement à la mort de son mari, des années plus tôt. En fait, elle l'était déjà depuis longtemps, du vivant de ce mari, un être tellement falot, tellement discret, tellement effacé, que sa disparition passa totalement inaperçue.
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Ce qui est certain, c'est qu'il s'est montré drôle, plein de charme, de fraîcheur, de fantaisie. En somme, toutes les qualités qui manquent à Georges, le mari d'Hélène...Qui manquent à tous les maris, après un certain nombre d'années de vie conjugale.
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C'est à ce moment que la pluie commence à tomber. Elle menaçait depuis si longtemps, trois jours, quatre jours, peut-être davantage, qu'elle semblait ne devoir jamais se décider. Les gros nuages gorgés d'eau couraient au ras des toits, poussés par le vent d'ouest, pour aller crever plus loin du côté des Vosges.
Brusquement, l'attente cesse. Les nuages crèvent. La pluie tombe, d'abord à petites gouttes fines, comme si elle hésitait, puis en filets de plus en plus épais, de plus en plus serrés, qui crépitent sur le sol où ils font rejaillir de minuscules geysers.
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... une ville comme Lyon.
Une ville où les vieilles traditions commerciales, faites d'estime réciproque, subsistaient encore, où l'on traitait de grosses affaires sans contrat écrit, simplement sur accord verbal, parce que la parole de celui qui s'engageait "valait de l'or". Une ville où la richesse se cachait, où l'ostentation n'était pas de mise, où les gros industriels, comme les "soyeux", ou les banquiers, portaient des chaussettes reprisées. Une ville où les appartements somptueux se dissimulaient derrière des façades sans apparat, où des notaires discrets détenaient le secret de fortunes énormes et ignorées.
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Je longe à nouveau la place déserte, avec ses jeux de boules aux lignes bien tracées qui attendent les joueurs du dimanche.
Le ciel est bas, gris foncé. Un vrai ciel de Lyon. Le "Ciel de suie" dont parlait Henri Béraud.
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Hélène ralentit, cherchant du regard, le long du trottoir, une place libre où garer sa petite Austin.
Elle va tourner Dieu sait combien de temps pour trouver un stationnement...Alors que son horaire est assez serré et qu'il faut être de retour chez elle, à Chatou, avant la rentrée de son mari.
En passant devant le numéro dix-huit bis, elle se penche en avant, lève les yeux à travers le pare-brise, vers les fenêtres du troisième étage. La deuxième en partant de la droite...Celle qui est à demi-masquée par des rideaux vieil or...C'est là que l'attend Philippe.

(incipit).
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Le premier jour, Armand lui avait présenté le maître de chai, le père Maurice, un vieux petit bonhomme, sec comme un sarment de vigne, avec un visage creusé de rides.
"Il aime tellement son métier que, souvent, il ne rentre pas chez lui et couche dans un réduit qu'il s'est aménagé, contre le chai. Tout ce que l'on peut savoir sur le cognac, il le sait. Il va vous expliquer comment on le prépare."
Le père Maurice avait un teint curieusement cuivré, comme si la couleur dorée de l'eau-de-vie qu'il préparait depuis de longues années avait fini par déteindre sur lui.
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