Étienne Desmet

Le livre est joli, la couverture est sobre et douce.

Les mots glissent sur les pages comme les notes d'un morceau de jazz , évidence, l'une invitant l'autre

Tous les poèmes ne m'ont pas autant touchée, certains m'ont paru très lointains, hors de mon univers.

Mais l'ensemble est chantant.

Merci à Etienne Desmet, aux éditions Illador et à Babelio pour ce cadeau que je me réserve de savourer encore, parfois.

Vibrations et chants célestes

un gong et un violon chinois crissant oscillant

Aussi lent

ô silence

Je remercie une nouvelle fois Babélio et sa masse critique et les éditions Illador.



J’apprécie cette couverture nervurée, texturée, sobre,Traces éphémères et profondes - poèmes jazz 1998-2016 par Desmet le marque-page joint pour ce recueil de » poèmes jazz ».



Il est subdivisé en sections : la première me semble plus aérienne, pétillante, de 1999, plus hivernale, ambrée,



hommage au « Raisin blancs de nuit », au « Rosbif-purée » et promesse d’une « extase sous champagne », promesse d’une douce ivresse…

La seconde section invite davantage aux voyages « LETTERS FROM NYC », notes qui sonnent tout de suite plus jazzy,aux accents anglo-saxonne, « JAZZ » DEEP BLUE » plus rythmé, court, plus électrisant,



entre « Dope » et « SPEED »



glisse un « So nervous »p.39



« DOPE » p.29Au gré de mes lectures et relectures des poèmes, j’entendais les échos, rythmiques tantôt lancinantes,



tantôt nerveuses,



une belle rhapsodie intérieure.





p.11



Extase sous champagne



« Piper sous Gauthier



Délace ton corset



Dégrafe ta robe écarlate



Dévoile tous les délices



D’une vie dissolue



Plaisirs contenus



Soudain éclate



Une goutte perdue glisse



Sur une courbe si douce



Le bateau ivre tangue vers le précipice



Croisière éphémère comme la mousse



Les yeux se ferment



Les paupières plissent



Une seconde éternelle



Avant qu’elle ne s’évanouisse »



Paris, heure d’hiver 99.
Lien : https://lecturesindelebiles...

Merci à Masse Critique et aux éditions Illiador que j'avais decouvertes il y a quelques années avec Le Jour de Diwali.

Dans ce nouveau recueil, j'ai beaucoup apprécié l'humour d'Etienne Desmet et ses jeux de mots, même dès la dédicace de son oeuvre ("A Marie-Laure, Marie l'or..."). Cela n'empêche pas la poésie et un regard tendre sur des choses ou des événements. N'étant pas un spécialiste de New-York ou du jazz, il y a certains poèmes que je n'apprécie sans doute pas à leur juste valeur.

Les correspondances discographique que l'auteur nous propose en fin de volume nous ouvrent aussi à une autre dimension, celle du lien entre la poésie et la musique.