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4.27/5 (sur 32 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Moguilev (Biélorussie) , le 31/08/1922
Mort(e) à : Paris , le 02/01/1997
Biographie :

Michel Heller, à l'état-civil Mikhaïl Iacovlevitch Heller (Михаил Яковлевич Геллер), né le 31 août 1922 à Moguilev (Biélorussie) et mort le 2 janvier 1997 à Paris, est un historien français d'origine russe. Il utilisa également le pseudonyme d'Adam Kruczek.

Mikhaïl Iacovlevitch Heller est né le 31 août 1922 dans une famille juive ouvrière de Moscou. Il fit des études brillantes à la faculté d'histoire de l'Université de Moscou entre 1941 et 1945 et soutint sa thèse en 1946 sur l'histoire des relations germano-russes.

En 1950, à peine marié à Génia, une jeune femme polonaise, et père d'un enfant au berceau, il fut arrêté par les autorités soviétiques, condamné à 15 ans de travaux forcés et envoyé dans un camp de travail au nord du Kazakhstan. Libéré au terme de six ans en 1956, il émigra en Pologne puis en France, où il écrivit toute son œuvre à partir de 1968.

Il fut nommé professeur émérite de l'Université Paris IV-Sorbonne, où il enseigna jusqu'en 1990.

Il est mort d'une crise cardiaque, le 2 janvier 1997, quelques mois seulement après avoir achevé sa grande Histoire de la Russie et de son empire, fruit de dix années de travail.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Les bylines (chants épiques) baptisent Vladimir d’un nom tendre, poétique : le « Soleil Rouge ». Dans l’histoire, il est entré sous l’appellation de Vladimir le Grand. L’Église le compte au nombre de ses saints et en fait « l’égal des Apôtres ». Tant d’attention peut surprendre, mais il n’y a là rien que de très normal : Vladimir a eu, comme aucun autre, un rôle déterminant sur la nature du futur État russe, sur le caractère d’un peuple qui commençait seulement, alors, à se former. On peut donc, à bon droit, considérer son action sur le trône de Kiev comme décisive pour le destin de la Russie.

L’ère nouvelle commence du vivant même de Sviatoslav. Pour la première fois, le prince partage ses possessions entre ses fils. Combien sont-ils exactement, on ne saurait le dire. La polygamie des Normands, qui l’ont importée dans la Rus, permet toutes les hypothèses. On sait en revanche ce que le prince attribua à son aîné et à son cadet, et qu’il permit au plus jeune, Vladimir, bâtard né de Maloucha, la propre intendante d’Olga, de gouverner Novgorod, cité indépendante mais qui entretenait des liens commerciaux étroits avec Kiev. Indociles, les Novgorodiens souhaitaient avoir pour prince un descendant de Rurik, plus à titre d’ornement que pour gouverner : le pouvoir princier était en effet fortement restreint dans la ville par l’assemblée populaire : le viétché.
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Pour les Russes, grozny n'a pas le sens de "terrible", "redoutable", comme en français, en anglais ou en allemand, mais d'impérieux, car le pouvoir, dans l'acception qu'ils en ont, est toujours "terrible", "menaçant", et il doit en être ainsi.
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Premier historien marxiste russe, Mikhaïl Pokrovski qui devait occuper, après la révolution, des fonctions administratives lui donnant le pouvoir sur le « front historique », allait formuler le principe du rapport au passé : l’histoire, c’est la politique retournée au passé. On trouvera sans nul doute une parenté entre la formule de Pokrovski et l’idée de Pascal évoquée ci-avant. Avec, toutefois, une différence essentielle : le principe marxiste-léniniste a d’abord une valeur pratique. Pessimiste et cynique, l’écrivain américain Ambrose Bierce en vient à la conclusion que « l’histoire est le récit généralement inexact d’événements le plus souvent insignifiants, engendrés par l’action de gouvernants qui, dans leur immense majorité, sont de fieffés gredins, et de soldats presque tous imbéciles ». La formule de Pokrovski permettait à ceux qui exerçaient la direction politique du pays, de ne retenir du passé que ce dont ils avaient besoin, de décider qui, au temps jadis, était un gredin, un héros ou un imbécile, et qui un grand sage, un prophète ayant su annoncer l’avenir communiste.
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