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3.39/5 (sur 154 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mascara, Algerie , le 11/01/1949
Biographie :

Jean-Paul Enthoven est né d'une famille bourgeoise, juive et agnostique, dans une atmosphère très républicaine. Il rencontre très jeune des membres de l'élite intellectuelle oranaise, comme André Bénichou, Pierre Nora, Maurice Clavel ou Pierre Boutang.

Il obtient une licence d'histoire, avant d'intégrer l'Institut d'Etudes politiques de Paris, puis de suivre un cursus de droit à l'Université.

Plutôt politiquement ancré à gauche, Enthoven ne participe pas à Mai 68 : il préfère la littérature aux débats d'idées. Sa rencontre avec Raymond Aron (grâce aux lectures qu'il effectue à l'époque pour Gallimard), l'éloigne d'un marxisme auquel il avait d'abord adhéré.

A partir de 1973, il devient assistant de Maurice Duverger, professeur de droit à la Sorbonne. Il rencontre à cette époque Bernard-Henri Lévy, qui deviendra un ami cher et qu'il présente à Gilles Hertzog.

En 1975, Enthoven démissionne de l'enseignement, n'appréciant pas d'être pris à témoin dans le procès de Maurice Duverger sur son passé Vichyste. Il se consacre alors entièrement au journalisme, et finit par être titularisé en 1977 au Nouvel Observateur, dans lequel il publiait des critiques d'essais depuis plusieurs années.

Avec Maurice Clavel, il soutiendra activement le mouvement médiatisé des "Nouveaux philosophe", dont son grand ami Bernard-Henri Lévy est le chef de file.

En 1983, il prend d'ailleurs la direction de la collection "biblio-essais" fondée par ce dernier chez Grasset. En 1984, il quitte ses fonctions au Nouvel Observateur pour élargir ses responsabilités éditoriales, en prenant la tête de Hachette-Littérature.

Depuis une quinzaine d'année, il est conseiller éditorial de l'hebdomadaire Le Point, où il publie également quelques critiques littéraires. Il s'est lui-même essayé à l'écriture, a publié quatre ouvrages chez Grasset.
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Source : livres.fluctuat.net
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Le philosophe, écrivain et réalisateur Bernard-Henri Lévy est également le fondateur de la revue "La Règle du jeu" : c'était il y a plus de 30 ans, en 1990. Fondé avec un groupe d'écrivains et d'intellectuels du monde entier, tels que Jean-Paul Enthoven, Susan Sontag, Salman Rushdie ou encore Mario Vargas Llosas, cette revue se donne pour ambitions d'intervenir dans les débats de l'époque. Comment ces derniers ont-ils changé avec le temps ? Bernard-Henri Lévy était l'invité des Matins de France Culture le 4 février 2022, pour parler du dernier numéro de "La Règle du jeu" et nous donner son avis sur Zemmour, Poutine et la Chine. _____________ Découvrez tous les invités des Matins de Guillaume Erner ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
- C'était qui Camus ?
- Un homme magnifique, un grand esprit, un dragueur qui ne résistait pas aux jolies filles… Camus, c'était l'homme le plus vivant que j'aie jamais rencontré… Ah, si on l'avait écouté ! Et si on avait été plus nombreux à lui ressembler un peu... C'était mon ami... Il aimait la philosophie, le soleil, la mer, le théâtre... Le contraire d'une mauvaise personne, comme dirait Edmond... Un type adorable qui aurait pu réconcilier tout le monde... Il a même eu le prix Nobel, mais ça n'a servi à rien... Et puis, l'année dernière, il est mort dans un accident de voiture... Il me manque... Il manque à tous les gens qui ont aimé ce pays et qui savent qu'ils devront le quitter...
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Recevoir la visite de Marcel (Proust) au sortir de ma mort provisoire était un privilège. J’ai été heureux de vérifier que mon héros ressemblait en tous points, pour l’œil et l’oreille, à l’individu que j’ai toujours imaginé. Je suis heureux, aussi, qu’il connaisse ma mère. Rien ne m’interdit de supposer qu’ils se fréquentent désormais…
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Une phrase (de qui?) lui revint en mémoire:

L'avenir nous tourmente,
Le passé nous retient,
Le présent nous échappe.

Il la rectifia pour en faire la maxime de sa fin de journée:

L'avenir me tente,
J'oublie le passé,
Le présent m'attend.

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A propos de Giono (encore un Jean), il m’arriva jadis, par enthousiasme et melvillisme incandescent, de lui rendre visite à Manosque, grâce à l’entremise de la fille d’un notaire local à qui il témoignait de la sympathie et dont la rumeur provençale laissait entendre qu’elle était peut-être sa fille...
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Certains êtres attirent la passion comme certains objets attirent la foudre. Ces êtres, par vocation reçoivent leur magnétisme d'une aptitude particulière à s'échapper, à déjouer toute intention de capture, à se placer hors d'atteinte dès que l'on tente de les emprisonner dans un désir ou un sentiment. Ce qui aimante, chez eux, c'est leur façon d'exprimer une plénitude qui ne s'encombre pas des émotions qu'ils inspirent et dont on voudrait qu'il tiennent compte. Par une ferveur injuste, ces êtres se suffisent à eux-mêmes tandis que les autres, pour une raison inverse brûlent à leur contact et n'aspirent qu'à se compléter de leur existence. Ils donnent l'impression que le destin les a remplis et ceux qui s'en éprennent se croient inachevés tant qu'ils ne se sont pas appropriés leur mobilité.
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Dans cet amour,comme dans tant d'autres,Max et Marion aimèrent d'abord l'amour dont ils étaient l'objet.
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*Ne vous laissez pas habiller par la tristesse ou la solitude. Ce ne sont pas des tenues pour vous.
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S’il est admis que Proust, dans sa grande querelle Contre Sainte-Beuve, entendait que l’on jugeât l’œuvre d’un écrivain sans se soucier de la vie de son auteur, il serait charitable de le plaindre – tant il est devenu la victime exemplaire de la méthode critique qu’il avait entrepris de disqualifier… À croire que Sainte-Beuve, ce complice des indiscrets, s’est vengé depuis son outre-tombe en bénissant par avance la proustologie, devenue un genre en soi, qui lâche chaque jour ses meutes savantes ou policières sur les secrets d’un artiste dont les sept volumes d’À la recherche du temps perdu se promettaient d’être le somptueux paravent.

Désormais, de l’Université aux salons, l’usage exige que l’on inspecte sous tous les angles les plaisirs et les jours du pauvre Marcel. Partout, on interroge ses pelisses, ses fumigations, sa correspondance, ses amitiés, son asthme, ses ambitions. Et partout, on radiographie ses goûts picturaux, sexuels, musicaux, gastronomiques, floraux, littéraires.
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Marcel se garda bien, sa vie durant, d’affirmer ou de nier l’existence de Dieu. Prudent, il n’en parlait jamais, et la Recherche fait écho, si l’on peut dire, à son silence – ce qui chagrina tant le pieux Mauriac qui réclamait, au moins, un seul saint pour racheter l’enfer proustien.

À Maurice Duplay, son camarade de l’époque des Champs-Élysées, Marcel confia un jour : « La question de l’au-delà échappe à notre connaissance. Et si Dieu existe, il a interdit à l’homme de le savoir. En sorte que croire en lui serait enfreindre ses ordres, et l’offenser, et cueillir une seconde fois le fruit défendu… »

C’était là, pour l’essentiel, un résumé de la métaphysique de Renouvier, avec lequel il se familiarisa sans doute à travers l’enseignement d’Alphonse Darlu, son professeur de philosophie à Condorcet. Donc : pas de Dieu dans la Recherche, ni de recherche de Dieu.

La Recherche ? Un chef-d’œuvre passionnément laïc.
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N'importe quelle femme (sexuellement active ou,à fortiori,inactive)n'est jamais mécontente,même si elle clame le contraire,d'être l'objet d'un désir,voire d'un amour,exprimé par un individu dont l'impatience,affectée ou sincère,flatte sa satisfaction narcissique.
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