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4.38/5 (sur 247 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Mönchengladbach , le 24/05/1957
Biographie :

Walter Moers est un écrivain de romans fantasy, illustrateur et créateur de bandes dessinées. Après sa scolarité, il vécut de petits métiers, amorça une formation commerciale et apprit à dessiner en autodidacte. Il est connu pour sa grande discrétion, n'acceptant que rarement d'être interrogé ou photographié.

Walter Moers publie depuis 1984, d'abord des bande-dessinées satiriques, puis des textes s'adressant aux enfants. Les histoires du capitaine Ours Bleu, adaptées à la télévision, l'ont rendu célèbre. Plusieurs romans fantasy ont suivi, s'inscrivant souvent dans le pays imaginaire de la Zamonie.

Le style de Walter Moers s’inscrit dans la tradition grotesque, mais emprunte aussi entre autres à François Rabelais (par exemple à travers un style narratif répétitif, ou des énumérations sans fin de noms, de plats ou de chansons…). Le capitaine Ours Bleu a pu être analysé comme un descendant de Don Quichotte. Les romans zamoniens jouent beaucoup sur les mots et les références littéraires, notamment sous forme d’anagrammes, ainsi que sur la typographie.

Walter Moers vit à Hambourg, en Allemagne.


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Satire muscale, Hitler dans sa baignoire avec son chien. Dessin animé par Walter Moers. Musique: Pigor Maintenant en français!!!


Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
" Cette histoire n'est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles - à qui je recommande d'emblée de reposer cet ouvrage et de filer du côté de la littérature pour enfants. Hop ! Disparaissez, buveurs de camomille et pleurnicheuses, lavettes et trouillards : en ces lieux, la lecture demeure une authentique aventure ! "
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" Ici commence l'histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j'ai atteint l'Orm. Cette histoire n'est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles - à qui je recommande d'emblée de reposer cet ouvrage. (...) Oui, je parle d'un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d'empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter le risque de me lire, à mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire, doit me suivre jusqu'au prochain paragraphe. (...). Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s'agit bien d'un voyage qui nous mènera à Bouquinbourg, la Cité des livres qui rêvent."
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« Le problème, c’est que pour gagner beaucoup d’argent, nous n’avons pas besoin d’une littérature parfaite et grandiose. Ce qu’il nous faut, c’est une production moyenne, de la camelote, de la pacotille, des produits de masse. Toujours davantage. Des livres de plus en plus gros et de plus en plus creux. Ce qui compte, c’est le papier vendu. Pas les mots qui sont écrits dessus. » (p. 352)
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" La moindre raie de lumière m'empêche ce dormir. Mais je refusais les masques de sommeil depuis que j'en avais essayé un et que j'avais oublié, le lendemain matin, de le retirer. Pendant quelques minutes, j'avais été pris de panique, persuadé que que j'étais brusquement devenu aveugle. J'avais couru dans tous les sens comme une poule que l'on vient de décapiter, et après avoir basculé violemment par-dessus un tabouret, je m'étais démis l'épaule."
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"De vieux livres rêvent du temps où ils étaient des arbres, où le charbon engendrait le diamant."
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"Mais je vous avez prévenu : pas de plaisir sans danger."
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Si l'une de tes phrases te rappelle la trompe d'un éléphant qui essaie de ramasser une cacahouète, c'est que tu dois méditer.
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Ici commence l’histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j’ai atteint l’Orm. Cette histoire n’est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles – à qui je recommande d’emblée de reposer cet ouvrage et de filer du côté de la littérature pour enfants. Hop ! Disparaissez, buveurs de camomille et pleurnicheuses, lavettes et trouillards : en ces lieux, la lecture demeure une authentique aventure ! Un mot que je définis à l’ancienne d’après le Dictionnaire zamonien : « Entreprise audacieuse motivée par le besoin de recherches ou de mouvement, émaillée de terribles menaces, de dangers imprévisibles qui débouchent parfois sur une issue fatale ».
Oui, je parle d’un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d’empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter le risque de me lire, à mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire, doit me suivre jusqu’au prochain paragraphe. Je félicite les autres d’avoir pris la lâche mais saine décision de rester en arrière. Bon vent, poules mouillées ! Je vous souhaite une longue et morne existence. J’agite la main en signe d’adieu !
Bien. Maintenant que la foule de mes lecteurs s’est vraisemblablement réduite à un groupuscule de téméraires, j’aimerais les accueillir cordialement – je vous salue, audacieux amis, vous êtes du bois dont on fait les aventuriers ! Mais ne perdons pas plus de temps et entamons notre périple. Car il s’agit bien d’un voyage qui nous mènera à Bouqinbourg, la Cité des livres qui rêvent. Nouez bien vos lacets, le chemin commence par sinuer dans un terrain rocheux et inégal, puis traverse une monotone campagne couverte d’herbes aux tiges serrées et coupantes qui vous arrivent à la taille. Pour finir, vous devez emprunter des sentiers obscurs, labyrinthiques et périlleux qui s’enfoncent dans les entrailles de la terre. Je ne peux prévoir combien d’entre vous feront demi-tour. Tout juste puis-je vous recommander de ne jamais perdre courage.
Et ne dites pas que je ne vous ai pas prévenus !
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« Je parle d’un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d’empoisonner, et même de tuer. » (p. 9)
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« Vous faites partie de ces rêveurs qui croient que toutes les réponses figurent dans les livres, n’est-ce pas ? Mais les livres ne sont ni bons ni utiles. Ils peuvent être extraordinaires malfaisants. Avez-vous jamais entendu parler des livres dangereux ? Certains d’entre eux vous tuent dès que vous les touchez. » (p. 150)
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