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3.51/5 (sur 96 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : New Delhi , le 03/09/1971
Biographie :

Née en Inde, Kiran Desai a vécu dans son pays natal jusqu'à l'âge de 14 ans; elle et sa mère (la romancière et nouvelliste Anita Desai) quittent alors l'Inde pour Londres où elles y vivent une année puis, finalement, partent et s'installent aux États-Unis.

Kiran Desai étudie la littérature au Bennington College, dans l'état du Vermont, à la Hollins University, dans l'état de Virginie et à l'Université Columbia à New York.

Elle interrompt ses études à l'Université Columbia durant deux années, laps de temps pendant lequel elle collabore au magazine The New Yorker et écrit son premier roman; ce dernier, Le gourou sur la branche (Hullabaloo in the Guava Orchard), publié en 1998 est élogieusement critiqué, notamment par Salman Rushdie et remporte le Betty Trask Award, prix décerné par la Société des auteurs à un 1er roman d'un écrivain, âgé de moins de 35 ans et citoyen du Commonwealth.

Son deuxième roman, La perte en héritage (The Inheritance of Loss), unanimement salué par la critique en Asie, en Europe et aux États-Unis, a valu à Kiran Desai le Prix Booker en 2006 et le National Book Critics Circle Award de la fiction.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Jactance de quiétude
Des écritures lumineuses assaillent l’ombre ,
plus prodigieuses que des météores .
La haute ville inconnaissable s’abat de plus en plus dru
sur la campagne .
Sûr de ma vie et de ma mort, je regarde les ambitieux
et je voudrais les comprendre.
Leur journée est avide comme le vol d’un lasso .
Leur nuit n’est que la trêve de la colère dans le fer
prompt à l’attaque .
Ils parlent d’humanité .
Mon humanité c’est de sentir que nous sommes
les voix d’une même misère.
Ils parlent de patrie .
Ma patrie est un battement de guitare ,
quelques portraits et une vieille épée.
l’évidente oraison de la saulaie dans les soirs.
Le temps est la matière de ma vie.
Plus silencieux que mon ombre, je croise le troupeau
de leur haute convoitise .
Ils sont obligatoires , uniques, ils méritent l’avenir .
Mon nom est quelqu’un et n’importe qui.
Je passe lentement , comme celui qui vient de si loin
qu’il n’espère plus arriver .

Jorge Luis Borges «  Poésie » ..
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"Ça et là les fleurs sauvages mouchetaient le sol, des fleurs aux couleurs et aux parfums de fruit, aux lèvres ouvertes, à la langue pendante qui laissaient sur les fidèles de grandes traînées de pollen; des fleurs qui agitaient leurs anthères et dressaient leurs étamines, répandant de telles senteurs dans l'air qu'on ne pouvait s'empêcher de fourrer son nez dans leurs pétales évasés et parfumés." p.119
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D'une manière ou d'une autre, on se retrouvait toujours les mains vides. Il n'existait aucun système capable d'atténuer les injustices du monde ; la justice était sans envergure : si elle était capable de faire arrêter un voleur de poules, les crimes graves moins visibles, il lui fallait les passer sous silence, pour la bonne raison que, s'ils étaient identifiés et reconnus, ils menaceraient d'effondrement l'édifice tout entier de notre pseudo-civilisation. Pour les crimes touchant aux traitements monstrueux, infligés à un pays par un autre, pour ceux perpétrés sans témoin dans l'intimité partagée par deux personnes, pour ces crimes-là les coupables ne paieraient jamais. Aucune religion, aucun gouvernement n'en atténuerait jamais l'horreur.
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Personne ne remarqua les garçons qui se faufilaient dans l'herbe, pas même Mutt, jusqu'à ce qu'ils soient pratiquement sur les marches. Non que cela eût changé grand-chose, puisqu'il n'y avait pas de loquets pour les arrêter ni personne à portée de voix, de l'autre côté du jhora, en dehors de l'oncle Potty qui, à l'heure qu'il était, devait déjà être ivre, allongé par terre sans bouger, avec l'impression pourtant de tanguer - «Ne fais pas attention, mon petit, disait-il toujours à Sai après une beuverie, ouvrant un seul oeil à la manière d'une chouette, je vais juste m'étendre là un moment et me reposer un peu...»
Ils étaient venus à pied à travers la forêt, vêtus de blousons en cuir achetés au marché noir de Katmandou, de treillis et de foulards, l'uniforme standard du guérillero. L'un d'eux avait un fusil.
Plus tard, on accusa la Chine, le Népal et le Pakistan, mais dans cette partie du monde, comme dans beaucoup d'autres, il y avait assez d'armes en circulation pour fournir un mouvement révolutionnaire de fortune et sans le sou. Ils prenaient ce qui leur tombait sous la main : poignards népalais, haches, couteaux de cuisine, bêches, armes à feu en tout genre.
Ils étaient venus chercher les fusils de chasse du juge.
En dépit de leur mission et de leur tenue, ils n'étaient guère crédibles. Le plus âgé n'avait sans doute pas vingt ans, et au premier aboiement de Mutt ils poussèrent des cris de gamines effarouchées et redescendirent précipitamment les marches pour aller se mettre à couvert derrière les buissons noyés dans la brume. «Elle mord vraiment, mon oncle ? Bon Dieu !» s'écrièrent-ils, frissonnant sous leur camouflage.
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La plénitude se faisait-elle jamais sentir aussi profondément que le manque ? En jeune fille romantique, elle décida que l'amour devait se situer dans l'intervalle entre le désir et son accomplissement, dans le manque, et non dans la satisfaction. L'amour, c'était la souffrance, l'attente, le repli, tout ce qui l'entourait hormis l'émotion elle-même. (p. 14)
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Lorsqu'on bâtit sur le mensonge, c'est du sûr et du solide. C'est la vérité qui fait s'écrouler les murs.
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« L'Irak essaie de nous voler notre mousson en créant artificiellement des zones de basse pression au-dessus de ses déserts de façon à priver de vents le continent indien. »

Chapitre 1.
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"Ahuris, les passagers qui regardaient le paysage tout en poursuivant leur voyage virent Sampath courir comme un fou en direction d'un vieux verger que l'on apercevait, presque en haut de la colline. Il courait avec un sentiment d'urgence, sautant par-dessus les buissons et les herbes folles. Devant lui, il aperçut soudain un arbre, un très vieil arbre, où le silence était retenu par les branches comme une prière. Il arriva au pied et fiévreusement, sans même s'arrêter, entreprit de grimper." p.62
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." Il y avait un homme dans le goyavier, un homme des plus remarquables. Qui savait toutes sortes de choses. " p.83
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L'ennui avec ces gens-là, c'est que les autres, incapables de supporter longtemps leur mauvaise humeur, finissaient par céder à leurs caprices et les gratifiaient de toutes sortes de cadeaux et petites faveurs. C'étaient finalement les gens de bonne composition qui souffraient en ce bas monde.
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