Né(e) à : Boston , le 03/09/1856
Mort(e) à : Chicago , le 14/04/1924
Louis Sullivan est né le 3 septembre 1856 à Boston. A douze ans, il découvre l’architecture sous la forme du nouveau temple maçonnique et néogothique de Boston. Il entre au MIT ( Massachussetts Institue of Technology) pour étudier l’architecture, il est alors à peine âgé de seize ans. Il quitte l’école rapidement et part s’installer à Philadelphie chez son grand-père. Il est embauché comme gratteur dans l’agence Furness-Hewitt. Il est licencié en novembre 1873 et part rejoindre ses parents à Chicago. Il trouve rapidement une place dans l’agence de William Lebaron Jenney. Au bout de six mois, il quitte Les Etats-Unis, avec l’intention d’aller étudier aux Beaux-Arts de Paris. Le séjour à Paris dure huit mois. C’est une période essentielle pour Sullivan.
De 1875 à 1881, Sullivan travaille comme gratteur chez Edelmann-Johnston, William Strippelman, Dankmar Adler et d’autres. Il est aussi décorateur free-lance. Au début des années 1880, Sullivan devient chef d’agence, puis associé minoritaire et enfin partner de Dankmar Adler : "Le 1er mai 1881, la plaque "Adler et Sullivan, Architectes", fut posée sur la porte d’entrée.
Le premier bâtiment qu’ils construisent ensemble est le "Borden Block" en 1880. Sur la base de lectures et d’influences intellectuelles fortes et diverses, Sullivan développe dés les années 1870, la théorie Fonctionnaliste qui le rendra célèbre au moment où il cessera de construire.
Elle postule qu’une nouvelle-architecture-démocratique-et-nationale est seule à même de promouvoir la libération humaine par l’expression spontanée des fonctions. " Forms follows function" : "La forme suit la fonction".
Après 1900, Louis Sullivan, perd de sa popularité. Frank Lloyd Wright travaillera dans l’agence Adler et Sullivan pendant quelques années. Il gardera pour Louis Sullivan un respect dû à un maître et lui dédiera un ouvrage en 1949, "Genius and the Mobocracy".
Louis Sullivan: the Struggle for American Architecture Clip 1
Pastiches littéraires
"L'hiver, la Glavoise est un torrent boueux dont les flots tumultueux charrient des arbres morts, des rochers noirs et des sangliers surgelés. Pourtant, sitôt passées les dernières neiges de mai, elle se métamorphose en une rivière paisible qu'on traverse à pied sec au lieudit du Gué-de-la-Corde. C'est là que le voyageur qui arrive à Courtonac par la route de Saint-Hilaire franchit la Glavoise, au Roc-de-la-Châtre. Un peu en aval, la route en pierre traverse le moulin abandonné du père Plasson. Devant le triste spectacle des ronces qui dévorent les meulines à foulon et les flaterets à courroie, on a bien du mal à croire que, jadis, les ânes, les boeufs et les femmes de Courtonac déchargeaient là leurs ballots de bressac frais pour qu'on les y moulût. Solide comme un linteau, son éternelle bamborgne à la bouche, le père Plasson transformait ici les précieuses gousses en une fécule à cataplasme, délicate comme de la peau d'oreille et fraîche comme un cul de pouliche." "Les engoulevents de la Grange-aux-Loups" est un pastiche des romans signés:
30 lecteurs ont répondu