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3.59/5 (sur 184 notes)

Nationalité : Algérie
Né(e) à : Azzefoun, Tizi Ouzou. Algérie , le 31/03/1950
Biographie :

Mohand Said Fellag est un comédien, écrivain et humoriste algérien.

Il a fait ses études primaires à Azzefoun et ses études secondaires au lycée Ali Mellah à Draa el Mizan.

Il entre dans l'Ecole d'art dramatique d'Alger en 1968 et y reste quatre ans avant d'évoluer dans plusieurs théâtres en Algérie. De 1978 à 1985, il participe à plusieurs expériences théâtrales et retourne en Algérie, en 1985 pour être engagé par le Théâtre national algérien et interpréter le rôle principal dans L'Art de la comédie d'Eduardo De Filippo. En 1986, il joue Le Costume blanc couleur glace à la noix de coco de Ray Bradbury et crée Les Aventures de Tchop, son premier one-man-show. Il tourne plusieurs films pour le cinéma et la télévision dans une période de turbulences algériennes. Fellag est à l'initiative du parti "Cocktail Khorotov" en 1989 puis "SOS Labès". Le FIS remporte les élections, un raz-de-marée islamiste gagne tout le pays. L'artiste crée Un bateau pour l'Australie-Babor Australia.

En 1995, après l'explosion d'une bombe lors d'une de ses représentations, il s'exile d'abord en Tunisie puis en France. Il y rencontre un succès populaire avec ses spectacles. Il y met en scène avec lucidité et humour des personnages confrontés aux difficultés sociales de son pays.

En 1998, il reçoit le Prix du syndicat de la critique, le Prix Raymond Devos en 2003 et le Prix de la SACD de la Francophonie. Il publie son premier roman Rue des petites daurades un an plus tard et revient en 2005 avec son spectacle Le dernier chameau puis L'Ere des Ninjas et Djurdjurassic en 2008.

Il a joué dans plusieurs films tels que Rue des figuiers de Yasmina Tahiaoui et Ce que le jour doit à la nuit d'Alexandre Arcady.


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Citations et extraits (97) Voir plus Ajouter une citation
Le pays ne fonctionne qu'avec des circulaires, c'est pour cela qu'il tourne en rond.
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(à propos des islamistes)

Ils devraient s'en remettre à la justice divine. S'ils nous jugent avec leur esprit d'humains, ils risquent de condamner des innocents. Ils commettent une hérésie à vouloir se mettre à la place de Dieu !
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Après la nuit coloniale est venue la nuit des colonels. Ces hommes sont en train d'installer un système effroyable qui va saper la mémoire et l'avenir de la société.
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-Je ne sais pas pourquoi chez nous, en Algérie, aucune mayonnaise ne prend. Rien ne marche, rien ne tient, rien ne dure ! Tout coule !
Dans le monde eniter on dit – et c'est devenu proverbial – quand un peuple coule, quand il arrive au fond, il remonte. Nous, quand on arrive au fond, on creuse ! (page 11)

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Il est aujourd'hui acquis, (...), et tout le monde le sait, inutile de nous enfoncer la tête dans le sable comme une autruche, ou de vouloir cacher le soleil avec un tamis, comme dit le proverbe, que notre pays, s'il n'a pas avancé d'un iota, recule à vue d'œil tous les jours. Et quand je dis "recule", ça ne signifie pas qu'il remonte vers un quelconque passé... Non, il recule vers des impasses. L'inconnu. Vers un temps qui n'a jamais existé... En fait nous sommes tout simplement arrêtés. Figés dans un no man's time qui n'est ni le présent, ni le passé, et encore moins le futur... Nous sommes hors-temps. Les dirigeants de ce pays nous ont tracé un chemin qui petit à petit nous a menés vers une galaxie coupée de toutes les autres. Le trou noir...


(dans "Alger-New York")
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Vous, les hommes, vous vous croyez si forts, alors que vous êtes si fragiles. Non, mon chéri... Attends! C'est différent. Ca n'a rien à voir. Vous avez été éduqués à posséder le pouvoir, mais à résister. Vous êtes comme des princes à qui on a préparé une place toute chaude sur le trône. C'est pour ça que vous perdez tous vos moyens au moindre séisme. Nous, les femmes, subissons deux jougs et nous battons sur deux fronts à la fois. Nous sortons nos griffes dès que le danger montre son nez et nous passons à l'attaque parce que nous avons appris à affûter nos armes. Et quand je dis attaque, je veux dire défense, naturellement. Attaquer, c'est se défendre contre l'envahissement de la folie. Cette folie que vous avez fabriquée avec votre orgueil mal placé, votre fierté exhibitionniste. Vous manipulez la morale et la religion comme des illettrés manipuleraient de l'uranium.


(dans "Allô!")
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Le malheur est moins evanescent, plus présent. Il colle mieux à la peau. Au fond, le meilleur ami de l'homme, ce n'est pas le chien, c'est le malheur [...].

(dans "Le Syndrome de la page 12")
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Mon nom est Zakaria, j'ai cinquante ans et je suis écrivain. Ecrivain dans un pays où ne sont éditées que des oeuvres asexuées, gommées de toutes les aspérités caractérisant la pensée individuelle.
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Dans les années soixante, à Tizi-Ouzou, comme dans tout le reste de l'Algérie, c'est au cinéma que nous faisions notre apprentissage de la vie : Comment se débrouiller pour se sortir des situations difficiles ? Comment se venger ? Comment échapper à la police ? Faire un noeud de cravate ? Comment se brosser les dents sans tacher le col de sa chemise ? Comment réussir un hold-up proprement ? Comment résister à un interrogatoire… Chaque film était une occasion de nous instruire. Mais, quelquefois, certaines situations nous posaient des problèmes insolubles.

(incipit de la nouvelle "Le dernier chameau")
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J'étais si timide que la seule langue que je maîtrisais c'était...le silence.
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