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4.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lifou (Nouvelle-Calédonie, France) , le 3 décembre 1970
Biographie :

Christian Lali Kake Karembeu, né le 3 décembre 1970 à Lifou en Nouvelle-Calédonie, est un footballeur international français, qui évolue au poste de milieu de terrain défensif ou parfois d'arrière latéral du début des années 1990 au milieu des années 2000.

Issu d'une famille kanake de dix-huit enfants native de Lifou, il fait ses débuts avec le FC Gaitcha à Nouméa avant de partir au centre de formation du FC Nantes. Il obtient son premier contrat professionnel avec ce club en 1990 et se révèle en remportant le titre de champion de France en 1995. Il part ensuite jouer en Italie à la Sampdoria de Gênes où il reste deux saisons. En 1997, il est transféré au Real Madrid et remporte la Ligue des champions en 1998.

Après un court passage dans le club anglais de Middlesbrough, il s'exile en Grèce à l'Olympiakos où il remporte le championnat en 2002 et 2003. En 2004, il rejoint le Servette de Genève mais, suite à des problèmes financiers, il quitte le club helvète quelques mois après. Il annonce sa retraite de joueur le 13 octobre 2005 après six mois passés au SC Bastia.

Il compte cinquante-trois sélections et a marqué un but avec les Bleus. Surnommé le Cheval fou, Christian Karembeu devient populaire en remportant deux titres majeurs avec l'équipe de France : la Coupe du monde en 1998 et le Championnat d'Europe en 2000, mais sa notoriété est aussi due à sa relation et son mariage avec le mannequin slovaque Adriana Sklenaříková entre 1998 et 2011.

Grâce à ses performances individuelles, il est élu joueur océanien de l'année en 1995 et 1998 ainsi que 3e joueur océanien du XXe siècle par l'International Federation of Football History & Statistics. En septembre 1998, il est décoré de la légion d’honneur par le président Jacques Chirac.

Très actif depuis sa retraite, il promeut le football en Océanie et est consultant et présentateur à la télévision. Il fête son jubilé le 31 mai 2008 au stade Numa-Daly à Nouméa. Il parraine de nombreuses associations comme l'opération pièces jaunes et de nombreux événements comme les Jeux du Pacifique de 2011. Il jouit d'une notoriété nationale et internationale importante.
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Source : Wikipédia
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Visite guidée : l'exposition Kanak avec Christian Karembeu au musée du Quai Branly .
Il y a vingt-cinq ans étaient signés les accords de Matignon, qui mettaient fin aux violences en Nouvelle-Calédonie. L?archipel aborde aujourd?hui un chapitre majeur de son histoire, puisque va être organisé entre 2014 et 2018 le référendum d?autodétermination sur son indépendance. Une exposition du musée du Quai Branly marque symboliquement l?événement en réunissant plus de trois cents objets de la culture ancienne kanak dispersés à travers le monde.Visite guidée avec l'ex-footballeur d'origine kanak, Christian Karembeu. À voir « Kanak, l?art est une parole », du 15 octobre au 26 janvier au musée du Quai Branly, Paris 7e. Tél. : 01 56 61 70 00 Catalogue coéd. musée du Quai Branly/Actes Sud, 340 p., 47 ?. Réalisation : Pierrick Allain, Sophie Cachon Télérama.fr - Octobre 2013

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je ne me suis jamais senti aussi insulaire que quand j'étais là-bas. Je suis parti avec toute mon île dans mes bagages. Quand on s'est retrouvé en France, c'était dur. Je pense que c'est le fait d'être parti d'ici avec des valeurs qui m'a permis de garder les idées claires en métropole, malgré toute la confusion de la vie urbaine. Toujours garder à l'esprit qu'il y a des choses vraies et des choses qui sont plus superficielles. La famille, les amis, les moments simples, ça c'est important. Et puis, rester attaché à sa culture. Quand j'étais en France, je voyais des Basques, des Corses, des Bretons. On avait ça en commun, chacun notre identité. C'est ce qui fait notre richesse.
Quand je suis revenu, tout avait beaucoup changé. Nos îles se sont ouvertes au monde comme partout ailleurs, avec l'arrivée d'internet. Notre identité évolue. On ne peut plus vivre comme si on était coupé du monde. Quand tu regardes autour de nous, il y a que l'horizon qui nous entoure mais on sait que là, de l'autre côté, il y a quelque chose. Il va falloir que l'on fasse attention à notre identité, pour continuer à exister à travers le temps. - Kiko

Wallis -et - Futuna
Les îles soeurs
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...Je suis kanak, fier de mes racines et de l'histoire de mon peuple. Il faut dire que pendant longtemps, colonisation oblige, mon peuple fut, sinon méprisé, du moins considéré comme un objet de pure curiosité.

Mon grand-père a été, avec d'autres Kanaks, emmené de force et exposé, comme dans un zoo, au jardin d'Acclimatation, lors de l'Exposition coloniale de 1931.

Quand j'étais tout petit ma grand-mère m'attachait sur son dos et allait pêcher les crabes en pleine nuit avec, pour seul éclairage, une petite lampe de poche. Je me souviens avoir aimé me blottir contre elle car j'avais une peur terrible de la nuit; je ne reconnaissais plus ma mangrove, et les palétuviers devenaient des monstres géants...

Mes souvenirs d'enfance me reveinnent plus que jamais.

J'ai longtemps été footballeur, j'ai eu la chance d'exercer ma passion, mais j'ai toujours été ce que je suis et je le resterai, par fidélité à mon éducation, à mes racines et à mes convictions.

Aujourd"hui j'ai le désir de témoigner des cultures ,minoritaires et d'en devenir, en quelque sorte, un des ambassadeurs.

Christian Karembeu
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Ce retour aux sources a conforté en moi la certitude que rien n'est possible pour un peuple tant qu'il n'a pas repris possession de son histoire. C'est parce que des hommes et des femmes se sont battus pour leur culture et leur identité qu'aujourd'hui une autre histoire est en train de s'écrire. Le destin commun.
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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Les gens ont tendance à laisser de côté la case (habitat traditionnel kanak) au profit de villas ou d'appartements. Ici, rien n'est séparé, c'est tout le monde ensemble, les anciens, papa, maman, et puis les enfants. Le pilier représente le centre, le chef de famille. Le sommet et tous les poteaux autour, ce sont les lignées. Chacun est à sa place, chacun compte, du poteau central au grain de poussière, car ils participent à la solidité de la case. C'est tout un ensemble qui est en harmonie.
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Je me souviens de mon enfance. De cette insouciance joyeuse. Pour tout bien, j'avais une paire de claquettes, un short et un T-shirt. Quand je grandissais et qu'on m'offrait un nouveau vêtement, c'était tout un événement...
Mais notre richesse était ailleurs. Dans ces courses, dans ces baignades, dans ces jeux de gamins au milieu de cette nature si belle qu'on y réfugiait volontiers comme dans les bras d'une mère.

Mon enfance avait le sourire de la liberté...
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Enserrée entre deux falaises qui la veillent comme des sentinelles et sur lesquelles les vagues viennent s'échouer, la vallée d'Hakauie est isolée de tout. C'est un des plus beaux paysages qu'il m'ait été donné de voir. J'éprouve cet étrange sentiment d'être au bout du monde, comme si ces mêmes paysages, ces mêmes arbres, ces frangipaniers, manguiers, bougainvillées avaient été là, de toute éternité...
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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Pierre: Un de mes amis est parti en France, et il est allé au musée, voir nos objets. Quand il est revenu, il m'a dit: "Un jour, il faudra faire revenir nos ancêtres." Et il a pleuré. L'objet aussi pleure. Nos ancêtres nous ont donné les tatouages, la sculpture, mais c'est à nous de les mettre en valeur. C'est notre pétrole. A nous de l'extraire... J'ai envie d'arrêter de travailler parce que je n'en ai pas besoin, il suffit de planter, j'ai la mer qui est là,mais il faut que je montre à tout le monde que j'aime. Les gens qui parlent de la culture, ils nous ont oubliés. Ils nous ont abandonnés car ça ne leur rapporte pas. C'est ça, ma colère... Mes parents m'ont enseigné à vivre tout seul dans la nature, sans lumière. Mais les jeunes d'aujourd'hui ne vivent pas dans le noir. Ils vivent dans la lumière, ils sont éblouis par le système... Moi, je veux me battre pour mon peuple. Vivre ma culture tous les jours, danser tous les jours !
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