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3.92/5 (sur 86 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : No - Doyon Canyon , le 16/06/1829
Mort(e) à : Fort Sill, Oklahoma , le 17/02/1909
Biographie :

Geronimo, appelé à sa naissance Go Khla Yeh (celui qui baille), était un guerrier apache qui a combattu le Mexique et les États-Unis.

Il est né à No - Doyon Canyon (aujourd'hui Clifton), à l'ouest de l'actuel Nouveau Mexique, mais qui était encore territoire Mexicain

Il est admis au conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846. En 1858, après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine près d’un village appelé Kas-ki-yeh par les Apaches, il commence des raids de représailles en territoire mexicain. Plus tard, lors d'une autre attaque surprise, les Mexicains tuent sa nouvelle épouse et son fils.

En 1871, après près de dix ans de guerre contre les États-Unis, les Apaches Chiricahuas, alors dirigés par Cochise, négocient un accord de paix se rendent sur les conseils de Tom Jeffords. Ils obtiennent la création d’une réserve sur leurs terres. En 1876, la réserve Chiricahua cependant est fermée par les autorités américaines. La plupart des Indiens sont déportés vers la réserve de San Carlos, aride et désertique mais Géronimo, Naiche et Juh réussissent à s’enfuir.

Depuis le Mexique, ses hommes lancent plusieurs raids meurtriers en Arizona et au Nouveau Mexique. Il est de nouveau retrouvé au Mexique par des éclaireurs apaches en mars 1886.

Pendant plus de 5 mois, Geronimo et ses partisans réussissent à passer entre les mailles du filet, utilisant la surprise, la mobilité et les connaissances des Apaches des modes de survie dans des conditions extrêmes.

Il est poursuivi par les hommes du Général Nelson Miles et contraint de se rendre le 4 septembre 1886 avec une quarantaine d'autres Apaches, à Skeleton Canyon près de la frontière de l'Arizona et du Nouveau Mexique.

En 1894, ils furent transférés à Fort Sill, en Oklahoma. Geronimo devint alors un rancher. En 1904 on le voit à Saint Louis à la "Louisiana Purchase Exposition" où il vend des souvenirs; en 1905 il participa à la parade d'inauguration de Théodore Roosevelt à Washington

Il dicte l’histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d'une pneumonie à Fort Sill, en Oklahoma, le 17 février 1909. Son dernier vœu est d'être enterré sur les terres de la rivière Gila.

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Source : Wikipédia
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Vidéo de

Geronimo (Geronimo, An American Legend) (1993), film américain réalisé par Walter Hill. Avec Gene Hackman, Robert Duvall, Wes Studi, Matt Damon. Extrait


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
 Géronimo
Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas.
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Pendant ma minorité, nous n'avons jamais vu un missionnaire ou un prêtre. Nous n'avons jamais vu un homme blanc. C'est ainsi que vivaient , tranquilles, les Apaches Be-don_ko_he.
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A la fin d'avril 1871, un groupe de 146 assassins, parti de Tucson, attaqua le camp endormi des Apaches Arivaipas qui vivaient en paix sur la réserve du camp Grant. Des indiens Papagos, des Mexicains et les citoyens blancs de Tucson en tête se glissèrent parmi les huttes et commencèrent la boucherie en silence, avec de lourds gourdins et des couteaux. Quelques minutes après, quand le camp se réveilla, les fusils entrèrent en action et, en une demi-heure, le travail était terminé : on estima que 108 Apaches avaient été tués, dont 8 hommes seulement, la majorité des autres étant partis chasser. Plus tard, on intenta un procès aux assassins ; le jury délibéra 20 minutes avant de prononcer l'acquittement.
On peut mieux comprendre maintenant cette méfiance envers tous les blancs qui caractérisait si nettement l'attitude de Géronimo.
(Introduction)
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Ils auraient pu encore voir dans les vastes plaines les os blanchis des bisons qui, autre- fois, paissaient l'herbe, l'herbe qui, maintenant, ne repoussait plus, tandis que toute cette région centrale était transformée en une énorme cuvette de poussière. Mais les carcasses pourries des bisons s'enfoncèrent dans la terre et la plupart des os furent recueillis par les derniers nécrophages et vendus pour faire de la colle, comme s'ils pouvaient par ce moyen recoller tous les morceaux qu'ils avaient cassés.
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L'Américain blanc du XIXème siècle reçut respectueusement le message de la civilisation occidentale : les Apaches devaient effectivement s'en aller ; il fallait bien les parquer dans des réserves pour qu'ils apprennent les coutumes civilisées ; et il n'y avait décidément rien chez ces voleurs rapaces qui méritât d'être sauvegardé.
Or, il y avait quelque chose.
Les Chiricahuas, en fait tous les Apaches, détenaient l'héritage inestimable de ceux qui vivent si proches de la nature qu'ils ne peuvent jamais oublier qu'ils en font partie et qu'elle fait partie d'eux.
(Introduction de F. W. Turner III)
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 Géronimo
Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été pêché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas.
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Lorsque les Sioux, au Minnesota, se soulevèrent et tuèrent cinq cents blancs en 1862 en laissant une région de quatre-vingts kilomètres sur trois cents complètement dépouillée de ses habitants, la nation poussa des cris d'horreurs. C'est alors que les blancs se rassemblèrent pour l'assaut final qui devait assurer la sauvegarde de leur bonheur et de leur prospérité. Les héros de la guerre civile furent désignés pour prendre le commandement général des opérations. L'un d'eux, William Tecumseh Sherman, répondit aux déprédations des Indiens comme il convenait. "Nous devons répondre aux Sioux avec une ardeur agressive, disait-il, même s'il faut aller jusqu'à les exterminer, hommes, femmes et enfants. Il n'y a pas d'autre solution pour aller jusqu'à la racine du problème."
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