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3.42/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Maurice Blondel, né le 2 novembre 1861 à Dijon, décédé le 4 juin 1949 à Aix-en-Provence, est un philosophe français.

Philosophe français, Maurice Blondel s'intéresse aux problèmes posés par les rapports de la spéculation et de la pratique. Il fait part de ses réflexions dans l' 'Action' ('Essai d'une critique de la vie et d'une science de la pratique'), oeuvre dans laquelle il tente d'affirmer " la synthèse du vouloir, du connaître et de l'être ". Maurice Blondel est aussi un penseur religieux qui n'a de cesse de vouloir allier raison et foi, immanence et surnaturel. Son oeuvre ('Vers un réalisme intégral', 'La Philosophie et l'esprit chrétien') marque durablement la philosophie catholique.

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CHAPITRES : 0:00 - Titre C : 0:06 - CRÉATION - Paul Bourget 0:17 - CRÉATION DE L'HOMME - Jean Dutourd 0:28 - CROIRE - Comte de Las Cases D : 0:38 - DÉBAUCHE - Restif de la Bretonne 0:51 - DÉCEPTION - Fréron 1:04 - DÉLUGE - Jean-François Ducis 1:15 - DÉMOCRATE - Georges Clemenceau 1:26 - DERRIÈRE - Montaigne 1:36 - DOCTRINE - Édouard Herriot 1:46 - DOULEUR - Honoré de Balzac 1:58 - DOUTE - Henri Poincaré E : 2:11 - ÉCHAFAUD - Émile Pontich 2:23 - ÉCOUTER - Rohan-Chabot 2:33 - ÉGALITÉ - Ernest Jaubert 2:43 - ÉGOCENTRISME - René Bruyez 3:00 - ÉGOÏSME - Comte d'Houdetot 3:10 - ÉLECTION - Yves Mirande 3:21 - ENFANT - Remy de Gourmont 3:33 - ENNUI - Emil Cioran 3:41 - ENSEIGNER - Jacques Cazotte 3:53 - ENTENTE - Gilbert Cesbron 4:05 - ENTERREMENT - Jean-Jacques Rousseau 4:14 - ÉPOUSE - André Maurois 4:37 - ÉPOUSER UNE FEMME - Maurice Blondel 4:48 - ESPOIR - Paul Valéry 4:57 - ESPRIT - Vicomte de Freissinet de Valady 5:07 - EXPÉRIENCE - Barbey d'Aurevilly F : 5:18 - FATALITÉ - Anne-Marie Swetchine 5:27 - FIDÉLITÉ - Rivarol 5:41 - Générique RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974. IMAGES D'ILLUSTRATION : Paul Bourget : https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Bourget#/media/File:Paul_Bourget_7.jpg Jean Dutourd : https://www.purepeople.com/media/jean-dutourd-est-mort-a-l-age-de-91_m544292 Comte de Las Cases : https://www.babelio.com/auteur/Emmanuel-de-Las-Cases/169833 Restif de la Bretonne : https://fr.wikiquote.org/wiki/Nicolas_Edme_Restif_de_La_Bretonne#/media/Fichier:NicolasRestifdeLaBretonne.jpg Fréron : https://www.musicologie.org/Biographies/f/freron_elie_catherine.html Jean-François Ducis : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Ducis#/media/Fichier:Jean-François_Ducis_par_le_baron_Gérard.jpg Georges Clemenceau : https://www.lareorthe.fr/Georges-Clemenceau_a58.html Montaigne : https://www.walmart.ca/fr/ip/Michel-Eyquem-De-Montaigne-N-1533-1592-French-Essayist-And-Courtier-Line-Engraving-After-A-Painting-By-An-Unknown-16Th-Century-Artist-Poster-Print-18/1T9RWV8P5A9D Édouard Herriot : https://www.babelio.com/auteur/Edouard-Herriot/78775 Honoré de Balzac : https://www.hachettebnf.fr/sites/default/files/images/intervenants/000000000042_L_Honor%25E9_de_Balzac___%255Bphotographie_%255B...%255DAtelier_Nadar_btv1b53118945v.JPEG Henri Poincaré : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/be/Henri_Poincaré_-_Dernières_pensées%2C_1920_%28page_16_crop%29.jpg René Bruyez : https://aaslan.com/english/gallery/sculpture/Bruyez.html Yves Mirande : https://www.abebooks.com/photographs/Yves-MIRANDE-auteur-superviseur-film-CHANCE/31267933297/bd#&gid=1&pid=1 Remy de Gourmont : https://www.editionsdelherne.com/publication/cahier-gourmont/ Emil Cioran : https://www.penguin.com.au/books/the-trouble-with

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Maurice Blondel
L'avenir ne se prévoit pas ,il se prépare
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Maurice Blondel
Le besoin de l'homme, c'est de s'égaler soi-même, en sorte que rien de ce qu'il est ne demeure étranger ou contraire à son vouloir ...
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L’homme met toujours dans ses actes, si obscurément qu’il le sache, ce caractère de transcendance. Ce qu’il fait, il ne le fait jamais simplement pour le faire.
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Le besoin de l’homme, c’est de s’égaler soi-même, en sorte que rien de ce qu’il est ne demeure étranger ou contraire à son vouloir, et rien de ce qu’il veut ne demeure inaccessible ou refusé à son être. Agir, c’est chercher cet accord du connaître, du vouloir et de l’être, et contribuer à le produire ou à le compromettre. L’action est le double mouvement qui porte l’être au terme où il tend comme à une perfection nouvelle, et qui réintègre la cause finale dans la cause efficiente. Dans la plénitude de son rôle médiateur, elle est un retour de l’absolu à l’absolu ; le relatif, qu’elle enveloppe et qu’elle soutient entre ces deux termes, elle l’absout. Absoudre, c’est donner le vrai et l’être à qui ne l’a pas de soi.

Le rôle de l’action, c’est donc de développer l’être et de le constituer. Sans doute, elle le détermine et paraît même l’épuiser, comme si l’effort était un appauvrissement de la vie, et comme si l’exécution dépréciait l’intention sans égaler jamais le réel à l’idéal. Mais il faut s’élever au-dessus de cette apparence : il est vrai que, dans la mesure où l’agent est passif de sa propre opération et de l’activité des forces qu’il fait concourir à son œuvre, il souffre, dans l’action même, une sorte de détérioration ; et l’intention garde en elle quelque chose que l’exécution ne produit pas d’abord. (p. 467)
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Honneur. Cette belle parole que chaque personne, chaque peuple fait sonner avec un accent qui semble ne tolérer aucun doute, aucune équivoque, a pourtant elle aussi des significations allant jusqu’à l’opposition. Pour les uns, ce mot évoque l’esprit chevaleresque de magnanimité, de dévouement, de bravoure secourable aux humbles et aux opprimés, d’oubli de soi, comme si cette sorte de désintéressement était la condition même de la valeur morale, du respect de soi-même et de la dignité personnelle.
Pour d’autres, c’est l’inverse : ils attendent d’autrui les égards qu’exige chez eux un orgueil ombrageux, un égoïsme avide et dominateur ; et cette susceptibilité met leur amour-propre à ne point se placer au point de vue de la plus légitime dignité des autres hommes ou des autres peuples. L’honneur, ainsi compris, se glorifie d’imposer ses revendications par la crainte et par le prestige de la force. Nulle magnanimité intérieure justifiant l’estime et le respect des humbles, mais la prétention symétriquement inverse d’exiger les marques d’une totale soumission, fût-elle tremblante et servile.
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Ni partialité, ni indifférence ; c’est à la condition d’échapper à ce double écueil que l’examen entrepris gardera son caractère philosophique et acquerra une portée utile. Le lecteur supportera donc les analyses minutieuses et sereines, comme aussi les conclusions sévères qu’imposera l’enchaînement méthodique des exigences intellectuelles. C’est une philosophie infidèle à ses origines et à ses devoirs que celle qui se bornerait soit à une vue spéculative, soit à des exhortations passionnées. Les grands ébranlements historiques du temps présent réveillent le sentiment et accroissent l’urgence de la mission traditionnelle de ce qu’on peut appeler la philosophie militante, celle qui recueille, règle et juge tout le dynamisme de la pensée et de l’action humaines en ce qu’elles ont de conforme à leur élan initial et à leur aspiration essentielle. C’est donc en toute sincérité scientifique et en toute indépendance des questions de personnes et d’intérêts que nous envisagerons les conflits actuels.
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Serait-il vrai que la pensée n’est pas un être, qu’elle n’a rien de substantiel ? Faudrait-il concéder qu’elle est un simple « attribut », moins même, un « mode », une « relation », un « épiphénomène », une apparence subjective, une hallucination ? Serait-elle moins encore, une simple étiquette collective ? Usurpe-t-elle un nom propre et singulier, comme une reine, pour donner un semblant d’existence à un mannequin ostentatoire que la philosophie substituerait à la foule laborieuse des pensées en leur mouvante et utile diversité ? — Alors, devant un tel « être de raison », c’est trop dire encore, devant un mot sous lequel il n’y a rien de réellement pensé, ni d’effectivement pensable, nous ne ferions plus un pas dans le royaume des entités, loin des données positives et des vérités concrètes.
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On ne peut connaître et affirmer des objets réels sans impliquer à la fois l’existence au moins voilée du sujet et sans avouer que les objets sont incapables de servir de fondement ou de terme suffisant pour la pensée. Implication analogue lorsqu’il s’agit du sujet pensant lui-même.
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Ce ne sont pas les mots seulement qui sont le corps visible de la pensée ; mais, peut-on dire, ces mots eux-mêmes incarnent des métaphores propres à offrir à l’imagination des représentations concrètes qu’on nommerait bien le corps invisible de nos opérations intellectuelles. Bien plus, lorsqu’il s’agit, non point de telles ou telles productions de cette activité intérieure, mais de la pensée totale en son mystère inaccessible, avec son visage voilé et sa retraite insondable, il est encore plus inévitable de recourir à des artifices allégoriques. Ne soyons donc pas surpris que, dans chaque famille ethnique et linguistique, l’on ait recouru à des tropes multiples et divers.
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Est-il possible, est-il légitime, est-il bon d’étudier, d’un point de vue
philosophique, l’esprit chrétien ?
Voyons d’abord les objections qui surgissent contre une telle tentative. N’est-ce point dénaturer forcément cet esprit que de sembler le ramener à des perspectives théoriques et critiques de l’ordre purement humain, en paraissant l’assimiler à d’autres doctrines proprement rationnelles, comme serait une histoire de l’esprit stoïcien ? Ensuite, ce terme d’esprit chrétien ne crée-t-il pas une équivoque entre deux significations, l’une relative à l’interprétation spéculative et dogmatique (tel un exposé de l’esprit spinoziste), l’autre ramenée aux applications qui procèdent, pour reprendre le titre de Chateaubriand, du « génie du christianisme » ? En outre, ne risque-t-on pas, soit que l’on suive l’une ou l’autre de ces orientations, de rompre la mystérieuse unité d’une vie dont le caractère surnaturel semble tenir à l’indissoluble unité et solidarité des vérités doctrinales et des préceptes pratiques ?
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