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3.95/5 (sur 30 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : Hadali, Punjab , le 02/02/1915
Mort(e) à : New Delhi , le 20/03/2014
Biographie :

Khushwant Singh est l'un des écrivains les plus lus et les plus fêtés en Inde, en particulier depuis la parution de Train pour le Pakistan (1956) (éditions Autrement), de Delhi (1990), Une Épouse pour le sahib (1967), et de Je n'entendrai pas le rossignol (1959) (éditions Picquier).

Il est l'un des principaux écrivains indiens contemporains en langue anglaise. Sikh lui-même, il avait déjà écrit sur les Sikhs et leur grand souverain Ranjit Singh, et on lui doit de belles traductions anglaises de la littérature religieuse des Sikhs.

Khushwant Singh s'est engagé activement dans les remous politiques de son pays, comme diplomate, sénateur et surtout journaliste.

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Bibliographie de Khushwant Singh   (5)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
De toute façon, puisqu'aucun homme ne lui prêtait attention, à quoi bon essayer de paraître attirante ! Et puisqu'elle ne paraissait pas attirante, aucun homme ne lui prêtait attention.
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Ils recherchaient sa compagnie parce qu'il était un Indien non indien, parce qu'il était un gentleman anglais à la peau foncée, parce qu'il était ce que les Anglais appelaient avec mépris un "wog", un gentleman oriental occidentalisé.
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[Traduction - personnelle - de l'anglais] Le mariage n'apporte à l'homme que deux moments heureux : celui où il amène sa jeune épouse dans son lit et celui où elle gît dans sa tombe (selon le poète grec ancien Palladas).
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[Traduction - personnelle - de l'anglais ] : Les hommes ont beaucoup de défauts, les femmes seulement deux : tout ce qu'elles disent et tout ce qu'elles font.
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Comment ai-je fait la connaissance de Bhagmati ? C'est une longue histoire que je vous raconterai d'ici peu. Comment se fait-il qu'elle représente autant pour moi ? Je ne sais pas trop. Comme je l'ai déjà dit, j'ai deux passions dans la vie, Delhi et Bhagmati. Elles ont deux points communs : elles sont comiques et stériles.
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Ces dernières années, j'ai été très actif. J'ai fait le tour du monde un bon nombre de fois, logeant dans les meilleurs hôtels sans jamais devoir payer ni le voyage, ni le séjour. J'ai bu plusieurs piscines d'alcool et de vin. J'ai connu l'affection de femmes de différentes nationalités et je m'arrange encore pour être entour par les plus jolies filles de la ville, la plupart plus jeunes que mes enfants. Je travaille plus que jamais auparavant et je gagne plus d'argent que lorsque j'étais le rédacteur le mieux payé du pays. J'ai des raisons de penser que je suis le plus lu des journalistes indiens. On me reconnaît partout où je vais en Inde, recherché par les fans, ennuyé par des chasseurs d'autographes. Tout ceci flatte énormément mon ego.
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Jouggout Singh était sorti de sa maison, environ une heure plus tôt. Il ne s'était aventuré dehors que lorsque le bruit du train du soir lui avait appris qu'il était prudent de sortir du village. Pour lui, comme pour les bandits, l'arrivée du train était un signal. Au bruit lointain du train qui approchait de Mano Majra, il s'était glissé silencieusement hors de son lit, avait ramassé son turban, l'avait enroulé autour de sa tête. Sur la pointe des pieds, il avait traversé la cour, retiré une lance de la meule de foin.
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"Dans l'Inde, l'été 1947 ne fut pas comme d'autres étés. La température, cette année-là fut différente de celle des autres années. la saison fut plus chaude, plus sèche; il y eut plus de poussière. En outre, l'été fut plus long. Personne ne se souvenait d'avoir vu la mousson survenir si tard dans l'année. Pendant des semaines, seuls de rares nuages donnèrent un peu d'ombre; il ne pleuvait pas, et les gens commençaient à dire que Dieu devait vouloir les punir pour leur péchés." (Autrement - p.5)
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- Pas de troubles communaux, par ici ?
- Nous y avons échappé jusqu'ici, monsieur. Les convois de réfugiés sikhs et hindous venant du Pakistan ont pu passer. Quelques musulmans sont partis ; il n'y a pas eut d'incidents.
- Pas de convois de sikhs morts, de ce côté-ci de la frontière ? A Amritsar, où il en est passé plusieurs, pas un seul vivant ! Il y en a eut, par là, des massacres !
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L'absence de solitude est un phénomène qui a envahi toute la vie en Inde, urbaine ou rurale, riche ou pauvre. Cela dure depuis des siècles et le poids de la tradition est lourd pour ceux qui vivent dans cette société et souhaitent malgré tout être seuls. Dans les palais indiens, les pièces avaient rarement des portes, et parmi celles qui en avaient, bien peu pouvaient se verrouiller de l'intérieur. Il n'y en avait jamais besoin, car les relations les plus intimes pouvaient apparemment s'accomplir sous le regard des autres, être appréciées de spectateurs. Examinez n'importe quelle peinture ancienne montrant une scène d'amour. Page 51
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