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4.1/5 (sur 737 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Pasadena, Californie , le 22/06/1947
Mort(e) à : Lake Forest Park, Washington , le 24/02/2006
Biographie :

Octavia Estelle Butler est une écrivaine de science-fiction afro-américaine.

Orpheline de père, élevée par sa mère et sa grand-mère dans un contexte peu favorable, elle est une enfant rêveuse qui se passionne pour la science-fiction dès l'âge de douze ans, après avoir vu le film de SF de David MacDonald en 1954, Devil Girl from Mars.

En 1968, elle entre à l'Université de Californie à Los Angeles et y étudie l'écriture, en particulier avec Harlan Ellison et Samuel Delany.

Elle publie des nouvelles dès 1971, y compris dans l'anthologie Dangereuses Visions d'Ellison, mais ne parvient à faire publier un roman qu'en 1976 (Le Maître du réseau).

En 1979, Kindred, le récit d'une jeune fille qui voyage dans le temps et rencontre ses ancêtres esclaves, la rend célèbre. En 1984 et en 1985, elle reçoit le Prix Hugo pour des nouvelles. En 1994, c'est le Prix Nebula que remporte son roman La Parabole des talents.

Son travail a été associé au style afrofuturisme.
Elle a reçu de nombreux prix littéraires et son oeuvre posthume est encore récompensée.
En 2018, une montagne de la lune de Pluton, Charon a reçu le nom de BUTLER Mons.

Installée à Seattle depuis 1999, elle meurt de façon brutale dans la rue, d'une chute ou d'un attaque.

OCTAVIA Butler, quand on lui demanda d’écrire une brève biographie d’elle-même, répondit :
« Je suis née à Pasadena, Californie, en 1947 et, à l’exception de quelques mois passés chez ma grand-mère aux environs de Victorville, près du désert, j’y ai vécu jusqu’à vingt-trois ans.
Puis, après une collaboration au Clarion Science Fiction Writer’s Workshop à Clarion, Pennsylvanie, je suis partie pour Los Angeles, où je vis encore aujourd’hui.
« J’ai commencé à écrire à l’âge de dix ans, et je n’ai pas arrêté depuis. En 1966, j’ai écrit une courte nouvelle pour un concours organisé par le Collège de Pasadena et, en 1967, j’ai remporté un cinquième prix dans un autre concours organisé par le Writer’s Digest.» 
« En 1968, j’ai écrit quelques articles de fond pour le petit journal de l’entreprise pour laquelle je travaillais. En 1970, je suis allée à Clarion, sur la recommandation de Harlan Ellison qui dirigeait une classe à laquelle j’avais appartenu. C’est à Clarion que j’ai réussi à vendre mes deux premières nouvelles.» 
« Après Clarion, j’ai participé à des cours du soir et tenu toute une longue série d’emplois sous-payés ainsi que sont obligés de le faire tant de jeunes écrivains. J’ai travaillé dans des usines, des
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Source : http://en.wikipedia.org
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Octavia E. Butler (1947-2006) est la première autrice afro-américaine de science-fiction. En douze romans et un recueil de nouvelles, son oeuvre constitue une littérature qui pense l'oppression et la résistance. Plusieurs fois lauréate du prestigieux Prix Hugo, elle a aussi fait l'objet d'un hommage de la NASA sur... Mars ! Son chef-d'oeuvre visionnaire "La Parabole du semeur" (1993) prophétise l'avènement de Donald Trump dans un récit terriblement d'actualité, d'autant qu'il se déroule en 2024. Pour parler de cette pionnière de la SF, Natacha Triou reçoit trois invités : Isis Labeau-Caberia, autrice de fiction et de non-fiction Jeanne-A Debats, autrice de science-fiction Marion Mazauric, créatrice et dirigeante des éditions Au Diable Vauvert #sf #litterature #afrofuturism __________ Retrouvez d'autres grands entretiens scientifiques par ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrr_Kd-8Hzj20Jo6qwhHOKI7 Écoutez l'ensemble des émissions de la science, CQFD https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd Suivez La science, CQFD sur Twitter https://twitter.com/ScienceCQFD Retrouvez-nous sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture Et abonnez-vous à la newsletter Culture Prime : https://www.cultureprime.fr/
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Citations et extraits (128) Voir plus Ajouter une citation
Heureusement que tes semblables ne mangent pas de viande, avais-je un jour entendu ma mère dire à Nikanj. Vu la façon dont vous parlez de nous, de notre goût, de votre faim et de votre besoin de nous goûter, je crois que vous nous auriez mangés au lieu de trafiquer nos gènes...
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Afin de renaître
De ses propres cendres,
Un phénix
Se doit
D'abord
De brûler.
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- Tu souhaites être ce que tu es. C'est sain et c'est une bonne chose pour toi. Ce que nous en ferons reste notre décision, notre responsabilité. Pas la tienne.
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Mon frère en est là. La confrontation avec la réalité lui est insupportable. C'est donc la vérité qui a tort.
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A quand remontait la dernière fois que quelqu'un avait bien voulu le toucher, sauf peut-être pour lui casser le nez encore une fois? Il aurait besoin qu'un ooloi l'empêche de casser lui aussi quelques nez une fois quil serait assez grand pour les atteindre. Il avait probablement été maltraité. Comme les autres villageois, il déviait de la norme humaine, mais pas de la même manière queux; or, les Humains étaient génétiquement enclins à se montrer intolérants envers la différence. Bien quils en soient capables, 1ls surmontalent rarement ce penchant: cétait là une des réalités du Conflit humain. Que cet homme soit prêt à partir de chez lui avec quelqu'un qu'on lui avait toujours décrit comme étant un diable - quelqu'un quil n'avait même pas encore vu– était donc parti- culièrement significatif.
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On adresse jamais de prières
Qu'à soit-même
Et , d'une manière ou d'une autre ,
Toute prière reçoit sa réponse .
Priez donc ,
mais prenez garde .
Vos desirs , Qu'ils trouvent ou non leur accomplissement ,
Détermineront celui ou celle que vous deviendrez .
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Homme ou femme, un être doté d'une telle séduction peut se permettre de dire et de faire certaines choses qui sembleraient déplacées ou dangereuses chez une personne ordinaire.
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Extrait du Souvenir d'Autres Mondes par Taylor Franklin Bankole
La période de grand chambardement, que la presse a pris l'habitude d'appeler «l'Apocalypse», quand elle ne le désigne pas sous le terme plus amer d'«Epidémie», aurait commencé en 2015 pour s'achever en 2030 ; une décennie et demie vouée au chaos. [...]. A ce jour, l'Epidémie est loin d'être jugulée.
Elle aurait été le résultat, ai-je lu également, de la conjonction accidentelle de trois crises : climatique, économique et sociologique. Il serait plus juste de reconnaître que le drame fut la conséquence de notre refus d'apporter en temps voulu une solution aux problèmes qui nous crevaient les yeux, dans chacun des domaines concernés. Après avoir été à l'origine de ces problèmes, nous sommes restés les bras ballants tandis qu'ils grandissaient jusqu'à prendre les dimensions d'une catastrophe. J'ai entendu bien des gens contester cette évolution, nier notre responsabilité dans l'avènement de l'Epidémie. Pour ma part, né en 1970, j'ai vécu assez longtemps pour savoir où se situe la vérité. Au lieu de pourvoir à la satisfaction d'un besoin essentiel pour le plus grand nombre, comme il se doit si l'on veut donner à la civilisation une chance de survie, j'ai vu l'enseignement se transformer peu à peu en un privilège réservé aux riches. Je suis resté passif, alors que la loi de la facilité, la recherche du profit et le laxisme légitimait des atteintes de plus en plus graves à l'environnement. J'ai assisté à l'extension inexorable de la pauvreté, de la faim et de la maladie.
En fin de compte, les effets produits par l'Epidémie furent équivalents à ceux qui auraient pu naître d'une Troisième Guerre Mondiale. Il s'est bien trouvé, au cours de cette même période, plusieurs conflits locaux pour ensanglanter la planète ici ou là. Il s'agissait toujours de sordides contentieux, coûteux en vies humaines et en richesse. Le prétexte invoqué, invariablement, était la défense des intérêts nationaux menacés par un voisin belliqueux. Le plus souvent, la responsabilité du déclenchement des hostilités incombait à des chefs incompétents, incapables de résoudre leurs problèmes intérieurs et ne disposant d'aucune autre solution de rechange pour conjurer un cuisant échec électoral ou éviter de graves troubles sociaux. Ces canailles savaient pouvoir réveiller la fibre patriotique de leurs concitoyens en flattant chez eux quelques misérables points faibles tels que la peur, la haine et la rapacité.
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La douceur facilite le Changement
L'amour apaise les craintes.
Rien de tel qu'une obsession
Magnifique et constructive
Pour rendre supportable la douleur (...)
Pour détourner la colère,
Engager chacun d'entre nous
Dans la plus intense,
La plus décisive
De toutes les luttes qu'il nous appartient de mener.
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Ils ont parfois besoin de se prouver qu'ils sont encore maîtres d'eux-mêmes, qu'ils peuvent encore s'occuper d'eux-mêmes, qu'ils ont encore des choses - des coutumes - bien à eux.
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