Nationalité : France
Né(e) à : Madrid , le 29/10/1811
Mort(e) à : Cannes , le 06/12/1882
Né(e) à : Madrid , le 29/10/1811
Mort(e) à : Cannes , le 06/12/1882
Biographie :
Louis Jean Joseph Blanc est un journaliste et historien.
Fils d'un haut fonctionnaire impérial, Jean Charles Louis Blanc, et frère de Charles Blanc (1813-1882), Louis Blanc fait de brillantes études au collège de Rodez lorsqu'il perd sa mère. Son père devient fou. Chef de famille à 19 ans, il quitte le collège et se rend, avec son frère, à Paris.
En 1839, il fonde la Revue du Progrès, publiant la même année L'Organisation du travail, dans lequel il présente l'Association comme réponse à la question sociale.
Il se fait aussi une réputation d'historien pamphlétaire en publiant en 1841 L'histoire de dix ans (1830 à 1840), très critique à l'égard des premières années de règne de Louis-Philippe et encensant au contraire les Républicains.
En 1843 il entre au comité de direction du journal La Réforme, il y développe ses deux idées centrales, l'Association et le Suffrage universel.
Socialiste et républicain, il participe à la campagne des Banquets en faveur du suffrage universel et se distingue, après la Révolution de 1848, en proposant la création des Ateliers sociaux afin de rendre effectif le droit au travail.
Mais il est finalement contraint de s'exiler à Londres après les Journées de Juin car tenu pour responsable de l'émeute du 15 mai.
Il y demeura jusqu'à la fin de la guerre franco-prussienne de 1870, entrant de nouveau à l'Assemblée nationale en 1871, où il siège une dizaine d'années à l'extrême gauche.
Il est réélu en 1881. Toutefois, du fait de sa santé délicate, il laisse souvent à Clemenceau le soin de défendre leurs idées communes. Il doit bientôt partir se reposer à Cannes où il meurt des suites d'un refroidissement à l'âge de 71 ans.
+ Voir plusLouis Jean Joseph Blanc est un journaliste et historien.
Fils d'un haut fonctionnaire impérial, Jean Charles Louis Blanc, et frère de Charles Blanc (1813-1882), Louis Blanc fait de brillantes études au collège de Rodez lorsqu'il perd sa mère. Son père devient fou. Chef de famille à 19 ans, il quitte le collège et se rend, avec son frère, à Paris.
En 1839, il fonde la Revue du Progrès, publiant la même année L'Organisation du travail, dans lequel il présente l'Association comme réponse à la question sociale.
Il se fait aussi une réputation d'historien pamphlétaire en publiant en 1841 L'histoire de dix ans (1830 à 1840), très critique à l'égard des premières années de règne de Louis-Philippe et encensant au contraire les Républicains.
En 1843 il entre au comité de direction du journal La Réforme, il y développe ses deux idées centrales, l'Association et le Suffrage universel.
Socialiste et républicain, il participe à la campagne des Banquets en faveur du suffrage universel et se distingue, après la Révolution de 1848, en proposant la création des Ateliers sociaux afin de rendre effectif le droit au travail.
Mais il est finalement contraint de s'exiler à Londres après les Journées de Juin car tenu pour responsable de l'émeute du 15 mai.
Il y demeura jusqu'à la fin de la guerre franco-prussienne de 1870, entrant de nouveau à l'Assemblée nationale en 1871, où il siège une dizaine d'années à l'extrême gauche.
Il est réélu en 1881. Toutefois, du fait de sa santé délicate, il laisse souvent à Clemenceau le soin de défendre leurs idées communes. Il doit bientôt partir se reposer à Cannes où il meurt des suites d'un refroidissement à l'âge de 71 ans.
Source : Wikipédia
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Citations et extraits (8)
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Autrefois, on avait le pain sans la liberté ; aujourd'hui, on a la liberté sans le pain.
HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION.
HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION.
Est-il vrai, oui ou non, que tous les hommes apportent en naissant un droit à vivre ? Est-il vrai, oui ou non, que le pouvoir de travailler est le moyen de réalisation du droit de vivre ? Est-il vrai, oui ou non, que si quelques-uns parviennent à s’emparer de tous les instruments de travail, à accaparer le pouvoir de travailler, les autres seront condamnés, par cela même, ou à se faire esclaves des premiers, ou à mourir.
ainsi fait la société d’aujourd’hui. Elle se sent mourir et elle nie sa décadence. S’entourant de tous les mensonges de sa richesse, de toutes les pompes vaines d’une puissance qui s’en va, elle affirme puérilement sa force, et, dans l’excès même de son trouble, elle se vante !
http://wp.me/p5DYAB-1y0
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En quoi consiste cette devise ? En l'union de ces trois mots : liberté, égalité, fraternité. Oubliez-en un, les autres n'ont plus de signification.
Le moniteur universel, 24 mars 1848
Le moniteur universel, 24 mars 1848
La violence n’est à redouter que là où la discussion n’est point permise.
http://wp.me/p5DYAB-1xS
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L'homme qui s'adjuge, en vertu de sa supériorité intellectuelle, une plus large part des biens terrestres, perd le droit de maudire l'homme fort qui, aux époques de barbarie, asservissait le faible en vertu de sa supériorité physique.
L'égalité n'est donc que la proportionnalité, et elle n'existera d'une manière véritable que lorsque chacun […] produira selon ses facultés et consommera selon ses besoins.
Ce qui effraie le plus dans les partis, ce n'est pas ce qu'ils disent, c'est ce qu'ils négligent ou refusent de dire.
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