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3.46/5 (sur 127 notes)

Nationalité : Chine
Né(e) à : Pékin , le 04/11/1972
Biographie :

Après avoir vécu à Pékin, Yiyun Li s'installe aux États-Unis en 1996.

Elle a obtenu une maîtrise en création littéraire dans le Nonfiction Writing Program à l'Université de l'Iowa et une maîtrise à Writers 'Workshop Iowa.

Yiyun Li vit à Oakland, en Californie , avec son mari et leurs deux fils, et enseigne à l' Université de Californie, Davis .

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Yiyun Li - Plus doux que la solitude .
Yiyun Li vous présente son ouvrage "Plus doux que la solitude" aux éditions Belfond. Rentrée littéraire automne 2015. Traduit de l'américain par Françoise Rose. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/li-yiyun-plus-doux-que-solitude-9782714451071.html Notes de Musique : Poison by Quaro. Free Music Archive. www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat You Tube : https://www.youtube.com/user/LibrairieMollat Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Le plaisir d'amour est un météore traversant le ciel ; le chagrin d'amour est l'obscurité qui le suit.
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Il faut trois mille ans de bonnes prières pour que votre tête repose sur l'oreiller à côté de celle de l'être aimé.
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On peut supporter la tristesse, mais elle est une garnison impuissante contre la cécité de la tragédie.
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"Souviens-toi, c'est toi qui as brûlé la bible, répète-t-il.
- Oui, reconnaît sa mère, cherchant ses mots. Mais papa disait qu'il ne fallait pas la garder. C'était une autre époque.
- Oui, c'était une époque où papa décidait de tout, et où vous adoriez tous deux le dieu communiste. Et maintenant qu'il n'est plus là, tu t'es trouvé un nouveau dieu à servir. Maman, ne peux-tu pas essayer de penser par toi-même ?
- J'apprends, Han. C'est la première décision que j'ai prise toute seule."
Une bien mauvaise décision, se dit-il, mais il se contente de sourire, avec un sentiment mêlé de pitié et d'indulgence.
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Un écrivain et un lecteur ne devraient jamais avoir le droit de se rencontrer. Ils vivent dans des cadres temporels différents. Quand un livre prend vie pour son lecteur, il est déjà mort pour son auteur.

Il est absurde, pour l'écrivain ou pour le lecteur, d'empiéter. Pourtant, les deux camps négligent souvent la frontière tracée par les personnages : quand un écrivain insiste sur sa présence (sur la page, entre les lignes) afin d'imposer la manière dont il faut lire son oeuvre ; ou quand un lecteur lit sans véritable curiosité pour les personnages, mais avec l'intention de juger l'écrivain.

p. 160
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La mort n'est pas une mauvaise plaisanterie, si on la raconte bien, et pourtant je ne vois pas de bonne manière de la raconter.
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Sasha avait elle-même autrefois servi de prétexte à la loi pour coincer sa mère dans la steppe. Au nombre des milliers de lycéens pékinois expédiés en Mongolie-Intérieure pour leur rééducation par le travail, sa mère, dans le but d'entrer au Parti, avait épousé un éleveur mongol - un de ces mariages interraciaux prônés par les autorités, et que l'on citait en exemple dans toute la province. Cinq ans plus tard, à la fin de la Révolution culturelle, tous les étudiants avaient été autorisés à regagner Pékin. La mère de Sasha, toutefois, avait été contrainte de rester en exil, même après son divorce. Les deux filles qu'elle avait eues avec son époux mongol, nées dans la steppe, n'avaient pas le droit de résider à Pékin, et la mère ne pouvait faire autrement que rester près de ses enfants.
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Pendant des dynastie, notre ville a fourni aux familles impériales leurs plus dévoués serviteurs. Des eunuques, c'est ainsi qu'on les appelle, bien que, par respect, nous leur donnions le titre de Grands-Papas. Aucun de nous ne descend directement d'un Grand-Papa, mais, en remontant dans notre généalogie, nous trouvons des oncles, des frères ou des cousins qui ont renoncé à leur virilité afin que notre nom de n'efface pas de l'histoire. Des générations de garçons, à l'âge de sept ou huit ans, étaient choisis et castrés - purifiés, disait-on - et envoyés au palais comme apprentis, remplissant diverses tâches domestiques pour 'empereur et sa famille. A treize ou quatorze ans, ils commençaient à toucher leurs appointements, des pièces d'argent qu'ils mettaient de côté et envoyaient à leurs parents. Ces pièces étaient rangées dans un coffre, avec un petit sachet de soie contenant la racine mâle, conservée au moyen d'herbes aromatiques. Quand les frères des Grands-Papas atteignaient l'âge de se marier, leurs parents ouvraient le coffre et sortaient les pièces d'argent. Ce pécule permettait aux frères de prendre épouse ; leurs épouses donnaient naissance à des fils ; les fils perpétuaient le nom de la famille, soit en engendrant d'autres fils, soit en allant au palais après avoir été purifiés.
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 Elaine, aujourd’hui, a dit que toute vie est un puzzle, et que ce n’est que maintenant, dans leur atelier d’écriture autobiographique, que chacun trouve “la sagesse et le courage” d’assembler les pièces. Plusieurs participants étaient d’accord. Ils croient tous être en train de créer des chefs-d’œuvre. Des chefs-d’œuvre ? Des sous-sous-chefs-d’œuvre, plutôt.
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Moi aussi, je t'aime infiniment, dit-il. Je regrette de t'avoir blessée.
Oh. Je ne dirais pas du tout ça. Ce qui blesse, c'est la vie.
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