Parmi les empreintes sigillaires plaquées au bas des diplômes carolingiens, un bon nombre ont été produites à l’aide d’intailles romaines. Des actes des rois Pépin et Carloman sont scellés d’images de cire qui représentent les têtes de Bacchus, de Diane, d’Auguste. Des diplômes de Charlemagne sont scellés avec les têtes de Marc Aurèle, d’autres avec celle de Jupiter Sérapis. Louis le Débonnaire, Pépin, roi d’Aquitaine, Charles le Chauve, l’empereur Lothaire apposent souvent aussi des pierres gravées antiques au bas de leurs actes publics.
La calcédoine, quartz assez commun, d'un blanc mat, nébuleux, quelquefois légèrement bleuâtre : dans ce dernier cas, on l'appelle calcédoine saphirine. Les anciens tiraient leurs calcédoines de l"Égypte, de la Perse et du pays des Nasamons, en Afrique. Aujourd'hui, les plus belles viennent d'Islande, des Indes et d'Oberstein, en Allemagne.
La vaste région de l’Asie occidentale à laquelle les Grecs ont donné le nom de Mésopotamie fut, dès l’époque des plus lointains souvenirs de l’humanité, le centre d’une civilisation puissante, rivale de celle de l’Égypte, et qui dispute à cette dernière la gloire d’avoir été le berceau des arts dans l’antique Orient.