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3.59/5 (sur 170 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 04/11/1921
Mort(e) à : Palo Alto , le 12/03/1980
Biographie :

Jay Anson est un journaliste, écrivain et scénariste américain.

En 1975, un couple tout juste marié, les Lutz, se porte acquéreur d'une maison. L’agent immobilier ne cache pas le terrible passé de la demeure mais la famille y est insensible. Très croyants, ils demandent à un prêtre, le Père Ralph Pecoraro, de venir bénir la maison. Mais il est frappé de malaises et perçoit une voix désincarnée qui l’ordonne de partir. Cet étrange incident, d’abord assimilé à une hallucination, est le premier d’une série d’événements inexplicables.

En 1977, les Lutz, sous contrat commercial, se confient au journaliste Jay Anson qui tire un livre de leur récit. « The Amityville Horror » devient rapidement un best-seller attirant des centaines de fans à Amityville.

Deux ans après, une adaptation cinématographique (Amityville : La Maison du diable) du livre de Anson sort en salles le 27 juillet 1979. Réalisé par Stuart Rosenberg, le film devient rapidement un blockbuster.

Un remake, "Amityville", réalisé par Andrew Douglas est sortie en 2005.
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Source : www.maison-hantee.com
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Vidéo de

The Amityville Horror (1979) Trailer


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A la télévision, Guy Lombardo et son orchestre fêtaient la nouvelle année depuis l'hôtel Waldorf-Astoria. Les Lutz écoutèrent les flonflons du bal qui se déroulait dans l'édifice Allied Chemicals, sur Times Square, mais ne suivirent pas le décompte des dix dernières secondes de l'année 1975 que le commentateur Ben Grauer entreprit de faire.
Danny et Chris étaient montés se coucher une demi-heure plus tôt, les yeux rouges d'avoir trop regardé la télévision et d'avoir supporté la fumée qui s'échappait du feu de la cheminée. Kathy avait mis Missy au lit, puis était redescendue au rez-de-chaussée se rasseoir sur sa chaise en face de George.
Il était exactement minuit et une minute. Elle regardait dans le foyer, hypnotisée par les flammes qui dansaient. Soudain, une forme se matérialisa dans les flammes, silhouette blanche contre les briques noircies, devenant de plus en plus nette et distincte.
Kathy essaya en vain d'ouvrir la bouche pour prévenir son mari. Elle n'arrivait même pas à détourner les yeux de cette vision d'un démon cornu, coiffé d'un bonnet pointu et blanc. La vision devenait de plus en plus grande et se rapprochait d'elle. Kathy se rendit compte que la moitié du visage avait disparu comme sous l'effet d'un coup de fusil tiré à bout portant. Elle hurla.
George la regarda. "Que se passe-t-il ?" dit-il.
Tout ce que Kathy put faire fut de lui montrer du doigt la cheminée. George suivit son regard et aperçut, lui aussi, la vision, un vissage blanc qui s'imprimait sur la suie des briques, à l'arrière de l'âtre.
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Kathy allait refermer son peignoir quand elle eut l’impression que quelqu’un la regardait. Cette sensation d’une présence lui venait de derrière. Elle savait que le miroir s’y trouvait et elle eut peur d’y voir quelque chose d’horrible. Paralysée par la peur, elle était incapable de lever les bras pour se draper dans son peignoir. Elle resta dans cette position, le corps complètement nu, les yeux fermés, se faisant toute petite, dans l’attente d’une caresse quelconque.

Chapitre 21
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Avec le recul du temps, le prêtre affirme que c’est à ce moment précis qu’il pensa à la démonologie. Il avait certaines notions des sciences occultes mais c’est un sujet qui ne l’avait jamais passionné, même pas lorsqu’il était étudiant au séminaire. Aussi n’en avait-il pas poussé plus à fond l’étude.
Il connaissait des prêtres qui s’étaient spécialisés en démonologie mais il n’avait jamais rencontré d’exorciste. À chaque prêtre était conféré le pouvoir de prononcer les formules d’exorcisme mais l’Église catholique préférait que ce rituel dangereux restât réservé à ceux de ses prêtres qui étaient des spécialistes en la matière.

Chapitre 13
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(...) la cuisine serait le lieu de réunion par excellence de toute la famille. Elle pourrait même servir d’endroit idéal pour ses séances de méditation transcendantale, méthode que George et Kathy pratiquaient, lui, depuis deux ans et elle, un an. Il en était devenu un adepte depuis l’échec de son premier mariage, alors qu’il suivait une thérapie de groupe. Il s’était tout de suite intéressé à la question et il avait initié Kathy à cette forme de méditation. Mais, ces jours-ci, avec tout ce déménagement, il avait complètement négligé de s’isoler comme d’habitude dans une pièce pour y méditer quelques minutes chaque jour.

Chapitre 3
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Quelle crédibilité peut-on ainsi accorder au récit des Lutz ? Il y a trop de témoignages émanant de personnes n’ayant aucun lien avec eux qui confirment leur histoire pour prétendre qu’ils auraient imaginé ou fabriqué de toutes pièces cette suite d’événements. Mais si la vérité est telle que je l’ai reconstituée dans cet ouvrage, comment l’interpréter ?
Voici une interprétation donnée par un chercheur expérimenté dans les phénomènes paranormaux :

« La maison des Lutz semble être hantée par au moins trois entités distinctes. Le médium Francine a senti la présence d’au moins deux “ fantômes ” ordinaires, c’est-à-dire deux esprits humains qui, pour une raison donnée, sont restés attachés à un endroit spécifique bien après leur mort physique et qui, en fin de compte, ne désirent rien d’autre que d’être laissés en paix pour jouir de l’endroit où ils vivaient pendant leur séjour sur terre. La femme, dont Kathy percevait la caresse et le parfum (Francine a parlé d’une “ vieille ”), est peut-être la première occupante de la maison, qui ne désire simplement que rassurer la nouvelle propriétaire qui trouvait “ sa ” cuisine un endroit tellement agréable.

De même, le petit garçon qui a parlé à Missy et ensuite à la belle-sœur de Kathy est probablement un autre esprit humain – toujours selon les médiums et les spirites – qui n’a pas accepté sa mort. Seul et perdu dans l’univers intemporel de l’aprèsmort, il gravitait autour de la chambre de Missy où il fut très étonné de trouver son lit occupé par Jimmy et Carey. Même s’il a demandé à Carey de l’aider, ce n’est évidemment pas lui qui tirait des plans pour que Missy devienne pour toujours sa compagne de jeux.

Postface
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Puis George entendit une forte respiration et crut que quelqu'un se trouvait juste derrière lui. Il fit volte-face. Il n'y avait personne. Il se rendit compte alors que c'était la respiration de Kathy qui parvenait jusqu'à lui de l'étage supérieur.

De l'avoir laissée toute seule dans la chambre inquiéta Georges. Il remonta les marches quatre à quatre, alluma le commutateur. Kathy flottait en l'air à 50 cm au-dessus du lit et s'éloignait doucement de celui-ci en direction de la fenêtre !
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Tout à coup, elle se figea, le crayon en l’air.
Quelque chose s’était approché par-derrière et l’avait serrée. Puis, on lui toucha la main comme pour lui donner une tape amicale. Cette caresse était rassurante et possédait une force mystérieuse. Kathy était stupéfaite mais pas du tout effrayée. Cela ressemblait au geste qu’une mère ferait à sa fille pour la rassurer. Elle avait l’impression qu’une douce main de femme était posée sur la sienne !

Chapitre 4
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— Vous semblez penser qu’il y a quelque chose de démoniaque qui se passe dans la maison des Lutz, que l’endroit est en quelque sorte possédé ? Bien. Laissez-moi vous rappeler que, d’abord, les lieux et les choses ne sont jamais possédés. Seulement les gens. (...)
La position traditionnelle de l’Église est que le démon se manifeste de plusieurs façons : il essaie la tentation, c’est-à-dire qu’il pousse les gens à commettre des péchés, créant chez eux des conflits psychologiques dont vous êtes certainement familier.
Ensuite, enchaîna-t-il, il y a les prétendues manifestations extraordinaires du démon dans le monde. Généralement, ce sont des calamités de nature physique qui affectent une personne ; c’est peut-être ce à quoi vous faites face. Nous les désignons du terme général de l’infestation. Celle-ci se divise en plusieurs catégories dont nous vous parlerons dans une minute.

— L’étape suivante, continua le père Nuncio, est l’obsession, caractérisée par une idée fixe et par des impulsions irrésistibles. Et, enfin, il y a la possession, au cours de laquelle un être humain n’est plus maître de ses facultés mentales et à travers lequel le démon qui l’habite se manifeste.

Chapitre 17
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Il ne fait aucun doute que les phénomènes rapportés dans ce livre se sont réellement produits. Ils ont été constatés par des personnes et des groupes qu’on ne peut accuser d’exhibitionnisme ou atteints d’imagination morbide. Il arrive souvent que le réflexe premier de l’homme de science positiviste, face à des faits occultes qui lui sont rapportés, soit d’en nier la réalité et même de refuser d’en examiner les preuves. Il fait étalage d’un préjugé qui est à déplorer. Par contre, parmi les hommes de science, il y en a qui prêtent une oreille attentive à ce genre de preuves et qui font appel à la méthodologie scientifique pour essayer d’en dégager une explication : ils admettent généralement que l’état actuel de la science n’a pas encore atteint le niveau de connaissance capable de résoudre ces phénomènes mais que les découvertes futures le pourront peut-être un jour.

Préface du père John Nicola
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Dans notre monde occidental moderne, trois attitudes, plus ou moins apparentées, caractérisent la conduite des individus face aux puissances mystérieuses. La première – l’approche scientifique – considère que notre monde et peut-être tout l’univers sont régis par des lois immuables qu’on a découvertes ou qu’on découvrira par l’étude systématique des phénomènes naturels. D’essence différente, la deuxième, celle de la métaphysique,porte peu de cas des découvertes de la science, préférant une étude empirique des manifestations occultes. La troisième et dernière théorie, tout en acceptant la science en tant que méthode valable, élargit les horizons de l’état positiviste en tenant compte des dimensions spirituelles qu’elle intègre à la réalité par le biais de considérations théologiques et philosophiques. On la connaît sous le vocable d’approche religieuse.

Préface du père John Nicola
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