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Au programme de C à vous la suite :
Invité : Guillaume Gallienne
Guillaume Gallienne en mari français de Kate Winslet !
The Regime, la nouvelle série décalée et hilarante
The Regime, une drôle de dictature !
Guillaume Gallienne, le mari de la despote
Guillaume Gallienne se la joue Frenchy
Guillaume Gallienne, L'extravagant
Guillaume Gallienne, une vie en jeu
L'Oeil de Pierre Lescure - Roland Bertin, le père de théâtre de Guillaume Gallienne
Invitée : Sakina Karchaoui - Footballeuse internationale & du Paris Saint-Germain
Saki Karchaoui : la n°7 numéro 1 dans le coeur des Français
Sakina Karchaoui : en route pour l'Or à Paris ?
La vie en bleu de Sakina Karchaoui
le rêve bleu de Sakina Karchaoui
Sakina Karchaoui : la championne du foot français
Sakina Karchaoui : défenseuse en or
Saki Karchaoui : du foot de rue aux plus grandes compétitions
Saki Karchaoui : la rage de vaincre
Sakina Karchaoui : championne du style
Sakina Karchaoui : halte au sexisme dans le monde
Invité : Lang Lang - Pianiste
Live : La marche royale du lion ; L'aquarium ; Le cygne ; Song without words ; Finale
Lang Lang célèbre la musique française
le virtuose chinois Lang Lang s'empare de Camille Saint-Saëns
le pianiste superstar
Lang Lang fait son Carnaval
le bestiaire fantastique de Lang Lang
Lang Lang amoureux de la France
Sur scène et sur le terrain : tous virtuoses !
L'ABC - Les actualités de Bertrand Chameroy
Ce que vous ne verrez pas ce soir
le mot le plus difficile du jour constitutionnalisation
Une journée très sportive pour la présidente de l'Assemblée
Valérie Heyer est allée au Salon de l'agriculture
Et elle était un peu incognito
Illustration parfaite d'un dialogue de sourd
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Fossiles et dinosaures
et autres antiques du jurassique
se la jouent
MASTODONTES...
plantigrades, reptiles
et batraciens du clavecin, cétacés !
Eux savent prendre la mesure du temps.
Du temps de l'air à quatre temps.
Eh bien oui ! L'ère glacière dans l'air primaire
et la polaire dans le secondaire.
Ils savent ce qui se perd et ce qui dure...
En sages du Conseil, ils entonnent à la mesure :
"Pour la vorace humaine,
prière d'ouvrir son cœur et ses oreilles !"
Luly a été un véritable fléau pour l'école française ; après avoir supplanté Perrin et Cambert qui durent s'exiler en Angleterre, il a régné sans partage
pendant sa longue carrière, ne laissant de place à personne auprès de lui, et si Marc-Antoine Charpentier a pu se glisser dans son ombre c'est qu'il était son gendre et son protégé. Or il ne devait pas manquer en France de musiciens de talent, condamnés à l'inaction et à l'obscurité ; et l'on sait que pour les réalisations à cinq parties de son orchestre, si purement écrites, Lully avait des collaborateurs : il n'aurait pu suffire seul à cet énorme travail.
L’Aquarium
Soudain, des salves sonores s'élèvent du vivarium.
Des ondes et des couleurs venues d’ailleurs…
Chatoiements des indigos éclaboussant la palette.
Claviers et xylos dans l’aquarium s’acoquinent
Avec les frétillants à l’ouïe fine : on met l’turbo !
Les obscurs, les sans-grades, les chamarrés
De la nasse et ceux des balafons remontent
A la surface, car, comme dit le proverbe :
« Pour savoir si les poissons transirent,
Faut mettre la tête sous l’eau ! »
Mais bientôt, des profondeurs, un silence résonne…
Et du fond des abysses, en un éclair, monte comme
Un hymne à la lumière.
On a pris la fâcheuse habitude de croire que, là où il y a des sons musicaux, il y a nécessairement de la musique. Autant dire qu'il y a littérature partout où l'on bavarde, peinture partout où l'on barbouille.
Entendez-vous ?
Le kankan, le kangoo, le kangourou !
Lui est un artiste-né de la musique improvisée.
En faux timide, il lance la note
et vous met le cœur dans la poche.
On craint les forts; celui qui dompte la chimère est toujours détesté.
« Il y a de la volute ionique dans Mozart, » disait un jour Gounod, caractérisant d’un mot pittoresque ce style, fait de charme et de pureté, source d’une impression d’art analogue a celle que nous a donnée la Grèce antique. De temps en temps, de la terre sacrée d’Hellade sort un fragment de marbre de Paros, un bras, un débris de torse, éraflé, injurié par les siècles ; ce n’est plus que l’ombre du dieu créé par le ciseau du statuaire, et pourtant le charme subsiste, le style divin resplendit malgré tout. Ainsi de Don Giovanni.
Si peu qu’il y reste de Mozart, c’en est assez pour qu’une lumière en émane, dont s’illumine le ciel de l’art, lumière douce mais intense, pénétrant jusqu’au fond des cœurs ; et l’on se sent en présence d’un art suprême, qui ne secoue pas violemment les nerfs, qui ne grise pas comme un breuvage frelaté, mais qui fait vibrer les cordes délicates et profondes de l’être ; et l’on se demande si la musique n’a pas atteint là son zénith, si les couleurs brillantes dont elle s’est teintée depuis ne sont pas celles du couchant. Question inutile : car l’avenir, qui seul peut nous juger, seul aussi la résoudra.
Tous ceux qui ont escaladé les cimes connaissent les impressions spéciales qu'elles font naître; là où cesse la vie, là où il n'y a plus que des rochers et des glaciers dans l'azur sans limite, on éprouve comme un bonheur immense, surhumain; on prend en pitié la ville d'où l'on sort, la civilisation à laquelle on appartient; on ne voudrait plus redescendre au milieu des hommes.
Il y a déjà longtemps qu'on a dit :
« Du jour où les Romains ont cessé de croire aux poulets sacrés, c'en a été fait de l'Empire romain. »
Les origines de l'Art sont pourtant plus modestes. L'Art est né du jour où l'homme, au lieu de se préoccuper uniquement de l'utilité d'un objet fabriqué par lui, s'est préoccupé de sa forme; du jour où il a voulu que cette forme satisfît à un besoin spécial à la nature humaine, besoin mystérieux auquel on a donné le nom de sens esthétique.