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2.97/5 (sur 42 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Le Mans , le 04/03/1954
Biographie :

François Fillon est un homme politique français.

Titulaire d'une maîtrise de droit public en 1976, il obtient l'année suivante un diplôme d'études approfondies (DEA) en droit public de l’Université Paris Descartes. Durant ses études il rencontre sa future femme, Penelope Clarke (1956), née au pays de Galles, en Grande-Bretagne. Ils se marient en 1980 et auront cinq enfants.

En 1976, il entre dans la sphère politique comme assistant parlementaire de Joël Le Theule, député de la Sarthe.
Collaborateur parlementaire de profession, et membre du RPR, de l'UMP puis des Républicains, il est nommé successivement ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement d'Édouard Balladur (1993-1995), puis ministre des Technologies de l'Information et de la Poste (1995), et ministre délégué chargé de la Poste, des Télécommunications et de l'Espace au sein des deux gouvernements d'Alain Juppé (1995-1997).

Après la réélection de Jacques Chirac à l'Élysée, François Fillon est nommé ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité (2002-2004); il mène des réformes structurelles sur la durée du travail et sur les retraites. Nommé ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (2004-2005), il fait voter par le Parlement, la loi Fillon pour l'éducation.

À la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle de 2007, François Fillon est nommé Premier ministre, conduisant trois gouvernements et étant l'unique chef de gouvernement de la législature (durant laquelle il a pris un long arrêt maladie pour mal de dos consécutif à la pratique d'alpinisme et de sports mécaniques). Il quitte ses fonctions le 10 mai 2012, après la défaite de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle.

Il renonce à se représenter dans la Sarthe pour devenir député de Paris en juin 2012. Candidat à la primaire présidentielle de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, il défend un programme libéral-conservateur ; il l’emporte au second tour (27/11/2016) face à Alain Juppé et devient le candidat de son camp.
Il a pu réunir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter officiellement à l'élection présidentielle de 2017 malgré des ennuis judiciaires durant lesquels il a produit de faux témoignages et des fausses pièces à conviction.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
François Fillon
Un ami m'a offert des costumes [pour un montant de 13 000 €] en février, et alors ?
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l'occasion de partager cette chanson de Matmatah,
'Marée haute' (in 'Plates coutures', 2017)
♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=DqkKp1lEros
NB : c'est FF qui sert de prétexte, ça pourrait être beaucoup d'autres...
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J'ai volé pendant des années
Au dessus de tous soupçons
Bouffé à tous les râteliers
Pour le bien de la Nation
J'étais l’élu, le magnifique
Jeune loup dans le gotha
Le joyau de la république
J'étais le garant de vos lois
Et voici qu'on frappe à ma porte
Comme l'animal que l'on débusque
Pourquoi me traiter de la sorte ?
De quoi m’accuse-t-on au juste ?
Quelques détournements de fond
Fiscalité frauduleuse
Les erreurs de facturation
De mes heures les plus généreuses
J's'rais bien resté encore un peu
Mais il semble que ces messieurs
Attendent des aveux
Mes adieux
Quoi qu'il arrive, je reviendrai
Les tempes grises, la tête haute
Vos cerveaux lavés du souvenir
De mes impardonnables fautes
De mes cendres, je renaîtrai
Je s'rai le phénix de ces hôtes
Quoi qu'il arrive, je reviendrai
A marée haute
Faiblesse, pouvoir ou confiance
J’en ai usé, abusé
J'ai partouzé dans la finance
Vous baisant de force ou de gré
Devant les juges incorruptibles
Ma vérité éclatera
Et si la morale est sordide
Dans quelque temps on en rira
J'naviguerais bien encore un peu
De comptes en Suisse en contentieux
Que l'on m'oublie un peu
Parmi les dieux
Quoi qu'il arrive, je reviendrai
Les tempes grises, la tête haute
Vos cerveaux lavés du souvenir
De mes impardonnables fautes
De mes cendres, je renaîtrai
Je s'rai le phénix de ces hôtes
Quoi qu'il arrive, je reviendrai
A marée haute
D’obscène à fréquentable
Me revoici dans l'arène
A tapiner de table en table
Au grand bal des mécènes
J'étais persona non grata
Et voici que dans le gratin
M’accueille à nouveau dans ses bras
La république des copains
J's'rais bien resté encore un peu
Mais il semble que ces messieurs
M’accordent le non-lieu
Un avenir radieux
Quoi qu'il arrive, je reviendrai
Les tempes grises, la tête haute
Vos cerveaux lavés du souvenir
De mes impardonnables fautes
De mes cendres, je renaîtrai
Je s'rai le phénix de ces hôtes
Quoi qu'il arrive, je reviendrai
A marée haute.
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François Fillon
L'échec de l'école est lié à l'échec de l'apprentissage des fondamentaux. Ce n'est pas la faute des enseignants. C'est la faute d'une caste de pédagogues prétentieux qui ont imposé des programmes jargonnants et qui ont pris en otage nos enfants au nom d'une idéologie égalitariste. [...] La première chose que je ferai si je suis élu président de la République, c'est de mettre fin aux fonctions de ceux qui ont la responsabilité de ces programmes.
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François Fillon
"J'étais en Chine un moment pendant cette révolte des Gilets jaunes. (...) Je leur ai dit : 'Vous savez, la France est un pays particulier. On fait la révolution, mais un jour par semaine!"
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nous avons secrété un système qui se méfie de l'individu et qui lui refuse la liberté et la responsabilité dont il a besoin pour développer l'activité qui lui permettrait de s'épanouir
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Pour éviter que l’État islamique arrive à recruter des Français en perte de repères dans ses filets, nous devons nous montrer intransigeants avec les discours de haine dénigrant les valeurs de la République dans les mosquées ou sur les réseaux sociaux et nous ne devons pas nous résigner à l’existence des zones de non-droit ou plus exactement où s’applique un autre droit sur notre territoire.
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Il n’y a pas de discussion possible face à un ennemi qui n’a pour tout objectif que de satisfaire sa pulsion de mort.
Combien de morts, combien d’assassinats ignobles faudra-t-il encore que nous subissions avant de comprendre qu’il ne s’agit plus de terrorisme mais que nous sommes en guerre et que la guerre ne se fait pas à moitié, qu’elle n’est pas un jeu de rôle ni une scène pour cabotiner ? Nous sommes en guerre contre un adversaire qui ne connaît ni faiblesse ni trêve.
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« Il faut écouter beaucoup et parler peu pour bien agir au gouvernement d’un État. »

Richelieu, Maximes d’État

Il peut paraître paradoxal que le libéral que je suis dans le domaine économique parle ici et maintenant de l’État. Et pourtant ! Nous avons fini par l’oublier, en partie par paresse et en partie aussi par désillusion, mais il existe une longue tradition libérale en France qui ne se nourrit pas seulement des écrits de Tocqueville ou des lois de Guizot. Cette tradition ne doit rien – ou si peu – au libéralisme anglo-saxon et je suis parfois amusé, souvent attristé quand on me colle l’étiquette de « néo-thatchérien », alors que la politique que je propose s’inscrit dans la droite ligne des politiques de redressement national qui ont été conduites dans notre pays. Le libéralisme en France, contrairement à celui que l’on pratique ou plutôt que l’on prétend pratiquer outre-Atlantique, ne repose pas sur l’absence de régulations mais sur deux piliers : l’État de droit et le contrat. Autant dire qu’il ne s’agit pas de désagréger l’État mais de le rendre à ses fonctions régaliennes. Donc, moins d’État mais mieux d’État en ayant la certitude qu’un État fort ne se disperse pas : il est forcément celui qui se recentre sur l’essentiel.
(...)
Je veux traquer toutes les démissions de la société française et d’abord celle de l’école. J’entends beaucoup parler du rétablissement du service militaire. Avant de priver nos forces armées de leurs capacités opérationnelles, nous serions mieux inspirés de nous préoccuper de l’apprentissage du respect et de l’autorité à l’école primaire. Nous n’avons pas besoin d’une usine à gaz pour tenter de réparer à dix-huit ans tous les dégâts commis par l’absence d’éducation.

La compétence et le dévouement des enseignants ne sont pas en cause. Ces derniers sont trop souvent pris en otages entre la démission de l’État devant les syndicats, la dictature des pédagogistes et les réseaux de pouvoirs au sein de l’Éducation nationale. Résultat : deux millions de jeunes Français ne sont ni à l’école, ni dans une formation, ni dans un emploi. Deux millions de jeunes Français sont dans la rue, exclus de notre société, condamnés pour une majorité d’entre eux à toucher le RSA toute leur vie. Et on refuse de remettre en cause notre système éducatif ! Et on refuse toutes les réformes les unes après les autres ! Mais c’est un crime contre notre jeunesse dont les responsables devront répondre.
(...)
Nous sommes uniques ! Pourquoi devrions-nous nous en excuser ? Quand nous allons visiter un pays étranger, ne commençons-nous pas par vouloir apprendre son histoire puis les traditions qui en découlent ? Mais apparemment, certains, à gauche, considèrent qu’enseigner les très riches heures de notre passé relève du postcolonialisme. On croit rêver. Pourquoi les enfants chinois apprennent-ils par cœur la liste des dynasties qui ont régné sur leur pays durant trois mille ans et expriment-ils leur fierté d’appartenir à une grande civilisation quand les jeunes Français ignorent des pans de leur histoire ou pire encore apprennent à en avoir honte ?
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Si ce confit est effectivement une nouvelle guerre mondiale, il n’en puise pas moins ses racines dans l’histoire plus ancienne, celle de la longue durée, chère à l’un des pères de l’École des Annales, l’historien Fernand Braudel. J’ai presque peine à rappeler cette évidence mais quand on part à la bataille, il faut connaître l’adversaire, savoir contre qui on se bat. Si je parle de totalitarisme islamiste, c’est en connaissance de cause et non pour faire rouler ces mots dans ma bouche. Ce dernier, en dépit de ses folies et de ses aberrations, a une histoire, n’est pas un accident car, dès le début, il se glisse dans les replis de la religion musulmane et ce, dès que l’islam devient l’expression du pouvoir politique selon un schéma qui se répétera au cours des siècles : comment contester le calife ? En étant plus musulman que lui, plus intègre que lui et, surtout, plus radical que lui. Dans un dossier de Marianne consacré à l’islamisme, la journaliste et essayiste Martine Gozlan relève que dès le IXe siècle, à Bagdad, cette forme de contestation apparaît avec le théologien Ibn Hanbal, le père fondateur du salafisme, prêchant une lecture littéraliste et puritaine du Coran, qui explique qu’« Allah rend licite de tuer celui qui délaisse la prière » et que le Coran ne se discute pas, qu’il s’impose à tous dans sa version la plus intransigeante, s’opposant ainsi frontalement à ceux qui ont recours au libre arbitre du juge ou du commentateur.

ette approche violente de la religion va s’incarner tout au long de l’Histoire, à chaque invasion, à chaque révolte et parfois même à chaque révolution de palais. Remettant ainsi toujours à plus tard toute innovation dans la pratique religieuse et faisant des châtiments corporels ordonnés par le Coran « le critère même du droit », comme le souligne, dans La Maladie de l’islam, Abdelwahab Meddeb.

Cette obsession du châtiment, de la punition nourrit le wahhabisme. L’Arabie saoudite nous le rappelle avec une terrible fréquence. Or, comme le souligne Martine Gozlan dans un article sur « Le wahhabisme à l’origine du monde », « le wahhabisme, c’est l’exception saoudienne devenue la norme dans le monde sunnite ». Cette doctrine est constituée au XVIIIe siècle. Elle ambitionne là aussi de défendre la pureté, l’intransigeance, l’adoration de Dieu, la culpabilisation perpétuelle du croyant mais, à l’inverse des autres courants obscurantistes, elle va s’allier avec le sabre pour asseoir sa domination idéologique et signer un pacte avec l’émir du premier État saoudien qui répartit le pouvoir entre les familles des deux hommes. Ce pacte, signé de puissance à puissance et qui fige la société au Moyen Âge, se poursuit jusqu’à nos jours dans le royaume de Riyad. À son propos, l’islamologue tunisien Hamadi Redissi souligne : « Le wahhabisme représente une opportunité extraordinaire pour comprendre l’islam sectaire. Ceux qui n’ont jamais vu de près ces sectes médiévales hardies passer à l’acte sont là devant “le présent des choses passées”. »
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Longtemps les mouvements islamistes se sont demandé si l’Europe et la France étaient « terre de contrat ou terre de guerre » ? Désormais, il est temps de prendre conscience qu’ils ont cessé de se poser cette question. Ce continent est devenu une terre de guerre et de conquête et un « ventre mou » pour reprendre l’expression de l’islamiste d’origine syrienne proche de Ben Laden, Abou Moussab al-Souri. Ce dernier a théorisé le principe d’une guerre en Europe menée par la jeunesse musulmane immigrée.

Là encore, citons les inspirateurs de la haine : « Après la Révolution de 1789 fomentée dans les loges maçonniques, la France s’est trouvé une autre religion mensongère et idolâtre, la démocratie et la laïcité », écrit le magazine francophone de l’État islamique Dar al-Islam qui, dans sa livraison du 12 février 2015, titre : « Qu’Allah maudisse la France ! » Cet appel dépourvu de toute ambiguïté est lancé aux musulmans pour rejeter un système qualifié de mécréant puisqu’il repose sur la liberté, l’égalité des sexes et sur notre éducation obligatoire, abhorrée par les islamistes qui ont la volonté farouche de développer partout où ils en ont la possibilité les écoles coraniques.

Voilà pourquoi la multiplication des attentats sur notre sol ne relève pas du hasard ou d’une forme de spontanéisme terroriste, mais d’une froide détermination, d’une volonté exprimée et sciemment planifiée.

Selon l’islamologue Gilles Kepel, c’est dès 2005 que al-Souri présente la France comme l’ennemi à abattre en appelant les djihadistes à recruter dans les banlieues et à former des combattants aptes à semer la terreur. Dans son « Appel à la résistance islamique mondiale », ce fanatique espère un rejet massif de notre société par les musulmans et, en retour, des réactions violentes des non-musulmans, faisant ainsi entrer le pays dans la spirale de la terreur. Al-Souri préconise en outre qu’après les « premières escarmouches », les combattants organisent une « guerre d’enclaves ». Enclaves qui ne sont pas des termes empruntés à des romans futuristes mais qui existent, comme l’opinion publique l’a découvert avec effarement à Molenbeek en Belgique et comme il en existe également en France dans certaines de nos villes et certains de nos quartiers.
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un minimum de culture historique est nécessaire pour appréhender une modernité de plus en plus complexe, de plus en plus éclatée. Un homme politique, à plus forte raison un homme d’État, ne dialogue pas seulement avec ses contemporains, il dialogue aussi avec les générations futures et celles qui nous ont précédés.
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