AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.25/5 (sur 2 notes)

Né(e) : 1004
Mort(e) : 1074
Biographie :

Nasser Khosro ou Nasir e Khosraw est un philosophe, théologien et poète ismaélien de langue perse né en 1004 à Qobadiyan (près de Balkh, dans le Khorassan) et mort à Yomgan vers 1074.

Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Nasir-e Khosraw   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le soleil du macrocosme est au rang du cœur du microcosme, lequel est l’homme terrestre ; la lune du macrocosme est au rang du cerveau du microcosme ; les cinq planètes du macrocosme, lequel est appelé par les sages philosophes Homo maximus, sont au rang des cinq sens chez l’homme terrestre, lequel est appelé par eux le microcosme. Autrement dit, Saturne, Jupiter, Mars, Vénus et Mercure sont, dans le macrocosme, au rang de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, le goût et le toucher en l’homme. Et puisque l’homme terrestre est, par son corps, l’enfant du macrocosme et par son âme l’enfant de l’Anima mundi, c’est que le macrocosme, avec tous ces organes que nous venons de mentionner, typifie le corps de l’Anima mundi. [C’est en ce sens que Jésus fils de Marie a dit : « Je retourne à mon père et mon père est dans les Cieux », c’est-à-dire : mon âme individuelle retourne à l’Anima mundi qui est dans le Ciel, tandis que les ignorants parmi son peuple ont compris qu’il avait dit : « Je suis le fils de Dieu. »]

Puisque l’homme, en son corps, est l’enfant du macrocosme, il s’ensuit nécessairement que les organes et les sens des deux mondes, le macrocosme et le microcosme, correspondent et sont semblables les uns aux autres. Partant, nous disons que cette chose créée, le monde, ne peut être qu’à l’extrême ordonnée et harmonieuse puisqu’elle est l’objet de la sagesse divine, par la médiation de l’Intelligence et de l’Âme universelle. La perfection de la création du monde nous est révélée par la perfection de notre propre être, but ultime de la création. C’est par cette perfection que nous éprouvons dans la création de notre corps – aucune autre créature n’est modelée à cette forme, aucune n’est pourvue de ces organes – que nous savons avec certitude que l’homme est l’apogée de la création.
(…)
Les Sages de la Religion Vraie professent que l’homme est un monde condensé. L’homme en ce monde est comme la table des matières d’un grand livre dans laquelle est indiqué tout ce qui est contenu dans le livre. Nous ne connaissons l’universel que par le raisonnement à partir du singulier. Or, aux raisonnements de l’intelligence, seuls ont accès ceux qui appartiennent à l’alliance divine, ceux qui résident « dans un séjour de vérité » (LIV/55), ceux qui se tiennent résolument sur la stèle de la vérité. Dieu dit :

Nous leur montrerons bientôt nos Signes, dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’ils voient clairement que ceci est la Vérité. (XLI/53) (pp. 295-297)
Commenter  J’apprécie          20
"Si, pour répandre la connaissance et instaurer le service divin, on prétend attendre que la tyrannie de l'ignorance ait été exterminée d'entre les créatures, celles-ci quitteront ce monde ignorantes et rebelles. Non, les sages sont à l'exemple des arbres fruitiers qui se dressent chargés de leurs fruits; les chercheurs de la sagesse, à l'exemple des enfants affamés, agiles, rusés et perspicaces; les ignorants, à l'exemple des bêtes de somme qui se traînent, la tête vers le sol, appesanties, sans pouvoir regarder vers l'arbre, ni même savoir qu'il est quelque chose sur l'arbre. Les enfants cueillent aux arbres des fruits juteux, frais, doux, savoureux, et s'en nourrissent, cependant que les bêtes de somme ne soupçonnent pas même de quoi ils s'occupent."
Commenter  J’apprécie          10
La signification apparente de la prière, c’est d’adorer Dieu avec son corps, en l’orientant vers la qibla des corps, laquelle est la Ka’aba, le Temple de Dieu Très Haut à La Mekke.

L’exégèse spirituelle du sens ésotérique de la prière, c’est d’adorer Dieu avec son âme pensante, en s’orientant, pour la quête de la gnose du Livre et de la religion positive, vers la qibla des esprits, laquelle est le temple de Dieu, ce Temple en qui est renfermée la Gnose divine, l’Imam en Vérité. Si, pour répandre la connaissance et instaurer le service divin, on prétend attendre que la tyrannie de l’ignorance ait été extirpée d’entre les créatures, celles-ci quitteront ce monde ignorantes et rebelles. Non, les sages sont à l’exemple des arbres fruitiers qui se dressent chargés de leurs fruits ; les chercheurs de la sagesse, à l’exemple des enfants affamés, agiles, rusés et perspicaces ; les ignorantins, à l’exemple des bêtes de somme qui se traînent, la tête vers le sol, appesanties, sans pouvoir regarder vers l’arbre, ni même savoir qu’il est quelque chose sur l’arbre. Les enfants cueillent aux arbres des fruits juteux, frais, doux, savoureux, et s’en nourrissent, cependant que les bêtes de somme ne soupçonnent pas même de quoi ils s’occupent. (pp. 321-322)
Commenter  J’apprécie          00
Parmi les philosophes grecs, les Anciens Sages, Pythagore fut maître dans la science du Nombre, c’est lui le seigneur de l’Arithmétique. Il dit : « Le monde sensible est imaginé. L’ordre du monde repose sur le nombre. Le monde s’origine à l’Un : cet Un est le démiurge qui, à partir de son Unité, fit surgir le monde multiple. De même que l’un, ajoute-t-il, par essence, est sans besoin du nombre – quand bien même il n’y aurait aucun nombre l’un serait –, chaque nombre en revanche nécessite l’un dans son être propre. Si ‘’un’’ n’était pas, aucun nombre ne serait, mais si d’un nombre on retranchait les unités, ce nombre deviendrait néant. Pareillement Dieu, qui est Un, est sans besoin de la création. Si le monde multiple n’était pas, Dieu serait ; par contre, si Dieu n’était pas, le monde ne serait pas. » – « L’éclosion et l’être du nombre, dit-il encore, s’effectuent par l’un, l’unité est la cause du nombre ; ce qui est compté l’est par le nombre. Tel est précisément ce monde, lequel est une substance divisible ; or la division appelle la multiplication. Partant, l’éclosion du monde numériquement multiple s’effectue par l’Un, l’Un est la Cause et l’Artisan du monde. »

Aucun philosophe ne nie l’Unité de Dieu. (pp. 164-165)
Commenter  J’apprécie          00
Pourquoi, dans la ville d'Ahwaz, nul n'échappe-t-il à la fièvre tandis qu'au Tibet nul ne connaît les soucis ?
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nasir-e Khosraw (4)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-76018

Son premier non-film est une mise en abyme.

vrai
faux

10 questions
12 lecteurs ont répondu
Thèmes : pile ou face , français , musiciensCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}