Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Brooklyn, New York , le 11/11/1846
Mort(e) à : Buffalo, État de New York , le 11/04/1935
Né(e) à : Brooklyn, New York , le 11/11/1846
Mort(e) à : Buffalo, État de New York , le 11/04/1935
Biographie :
Anna Katharine Green est une est un écrivaine de roman policier.
Cadette des filles d'un célèbre avocat new-yorkais, James Wilson Green, elle fait ses études dans des institutions publiques et privées et obtient un diplôme d'études supérieures du Ripley Female College de Poultney, Vermont, en 1867.
Dès le temps de ses études, elle tente de se rapprocher des cercles littéraires et fait parvenir quelques-uns de ses poèmes à l'écrivain Ralph Waldo Emerson. Hormis un recueil de poésie ("The Defence of the Bride, and Other Poems", 1882) et une pièce de théâtre ("Risifi's Daughter, a Drama", 1887), sa plume se consacre dès lors entièrement au roman policier.
En 1878, elle publie son premier roman, "Le Crime de la 5e Avenue" ("The Leavenworth Case: a Lawer's Story"), vendu à plus d'un million d'exemplaires et qui cause scandale à sa sortie parce que les autorités s'émeuvent qu'il ait pu être écrit par une femme.
Y apparaît le policier new-yorkais Ebenezer Gryce, héros d'une douzaine d'enquêtes, et parfois assisté, comme dans le premier opus, du jeune avocat Everett Raymond, ou, l'espace d'une trilogie amorcée par "Le crime de Gramercy Park" ("That Affair Next Door") en 1897, de la vieille et fouineuse Amelia Butterworth, une des premières femmes détectives de toute la littérature policière.
Anna Katharine Green est également la créatrice d'un autre détective amateur féminin en la personne de Violet Strange qui enquête dans le recueil de nouvelles "The Golden Slipper, and Other Problems for Violet Strange" (1915).
En 1884, à l'age de 38 ans, elle épouse Charles Rohlfs (1853-1936), un acteur, de sept ans son cadet. Avant de permettre le mariage, son futur beau-père a demandé à Rohlfs d'abandonner les représentations. Rohlfs a alors commencé la conception de meubles et obtenu une reconnaissance internationale.
Le couple a eu trois enfants, une fille et deux garçons dont l'aviateur Roland Rohlfs (1892-1974).
+ Voir plusAnna Katharine Green est une est un écrivaine de roman policier.
Cadette des filles d'un célèbre avocat new-yorkais, James Wilson Green, elle fait ses études dans des institutions publiques et privées et obtient un diplôme d'études supérieures du Ripley Female College de Poultney, Vermont, en 1867.
Dès le temps de ses études, elle tente de se rapprocher des cercles littéraires et fait parvenir quelques-uns de ses poèmes à l'écrivain Ralph Waldo Emerson. Hormis un recueil de poésie ("The Defence of the Bride, and Other Poems", 1882) et une pièce de théâtre ("Risifi's Daughter, a Drama", 1887), sa plume se consacre dès lors entièrement au roman policier.
En 1878, elle publie son premier roman, "Le Crime de la 5e Avenue" ("The Leavenworth Case: a Lawer's Story"), vendu à plus d'un million d'exemplaires et qui cause scandale à sa sortie parce que les autorités s'émeuvent qu'il ait pu être écrit par une femme.
Y apparaît le policier new-yorkais Ebenezer Gryce, héros d'une douzaine d'enquêtes, et parfois assisté, comme dans le premier opus, du jeune avocat Everett Raymond, ou, l'espace d'une trilogie amorcée par "Le crime de Gramercy Park" ("That Affair Next Door") en 1897, de la vieille et fouineuse Amelia Butterworth, une des premières femmes détectives de toute la littérature policière.
Anna Katharine Green est également la créatrice d'un autre détective amateur féminin en la personne de Violet Strange qui enquête dans le recueil de nouvelles "The Golden Slipper, and Other Problems for Violet Strange" (1915).
En 1884, à l'age de 38 ans, elle épouse Charles Rohlfs (1853-1936), un acteur, de sept ans son cadet. Avant de permettre le mariage, son futur beau-père a demandé à Rohlfs d'abandonner les représentations. Rohlfs a alors commencé la conception de meubles et obtenu une reconnaissance internationale.
Le couple a eu trois enfants, une fille et deux garçons dont l'aviateur Roland Rohlfs (1892-1974).
Source : Wikipédia
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Sachant dʼexpérience que cʼest dans ce type de brutes impassibles que se cachent souvent les pires passions, je tirai avantage de mon âge et de mon expérience et lançai une conversation dans laquelle jʼespérais voir brièvement apparaître sa véritable personnalité, malgré la prudente surveillance à laquelle sa sœur le soumettait.
Une femme qui se joue du cœur d’un homme fort a dans son caractère une faille qui finira avec le temps par amener sa destruction. Je peux me permettre de vous laisser profiter en paix de votre future lune de miel.
Et pour ce qui est des gens, les plus honnêtes ont souvent des airs lugubres où une imagination débridée peut lire de la culpabilité. Je ne me fie jamais à de telles apparences.
Quand on a des yeux qui s’obstinent à étinceler, malgré tous ses efforts pour conserver sa réserve, les hommes qui perdent la tête pour vous sont enclins à vous traiter de coquette, alors qu’un peu de bon sens suffirait à leur apprendre qu’une femme qui sourit a toujours quelque autre moyen de laisser voir son estime à l’homme qu’elle préfère réellement.
Je ne vois pas l’utilité de se donner du mal pour des choses qu’on peut avoir rien qu’en demandant. La vie est trop courte pour de telles sottises. Je compte bien profiter à ma guise du temps que je passerai sur cette sacrée sphère.
Un homme devrait travailler — labourer, herser, creuser, jouer les esclaves, pour entretenir une propriété qui n’a de toute façon rien de bon.
Je ne suis pas curieuse de nature, mais lorsque, par une chaude nuit de septembre, j'entendis une voiture s'arrêter près de ma porte, dans Gramercy Park, je ne pus résister à la tentation de sauter à bas de mon lit, et, cachée derrière les rideaux de ma fenêtre, de jeter un coup d'oeil dans la rue.
Rendre les autres heureux est le meilleur moyen d’oublier nos propres infortunes.
N’importe quelle femme peut avoir belle allure le soir, et bien des femmes en sont capables dans l’éclat d’un après-midi lumineux, mais une femme qui présente bien le matin n’a pas toujours besoin d’être jeune pour s’attirer le regard appréciateur d’un homme d’une réelle finesse.
’ai toujours apprécié les manières des gentlemen campagnards. Il y a dans leur attitude une très légère nuance de cérémonie qui a complètement disparu chez leurs semblables vivant en ville.
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