The Wicker Man (1973) - Official Trailer
- Mon père, tout ceci regarde davantage votre confesseur, le Père Supérieur.
- Peut-être... mais l'héritier présomptif doit avoir une idée des épines qui
bordent la couronne avant de la poser sur sa tête.
Comme il le craignait, ces devoirs constituaient de nouveaux instruments de torture. Une écriture illisible était déjà une souffrance. Une syntaxe d'une pauvreté implacable provoquait en lui une douleur atroce. Mais le châtiment suprême, c'était une orthographe exécrable.
Nous n’avons pas d’autre ambition, mais elle est grande, que de vous présenter, dans le domaine du roman policier, ce que nous considérons comme des joyaux que vous ne connaissez pas encore.
Pour certains, le plaisir du polar s’apparente à celui d’une passe dans une rue chaude : vite fait, plus ou moins bien fait, en tout cas pas de conséquences. Pas de souvenir non plus.
Pour ceux-là, on créa des termes : littérature "du second rayon", ou "de gare", évoquant l’achat subreptice et aléatoire dans les dix minutes précédant la montée dans le wagon.
Et ils s’inventèrent une règle du jeu : terminer le bouquin et le laisser sur la banquette avant de saisir sa valise et de se diriger vers la sortie.
Et on créa un troisième terme : littérature "d’évasion".
le roi de la forêt pris l'apparence d'une gargouille malfaisante: les épaules larges tendues de cuir noir, un menton hérissé de poils roux appuyé sur des genoux enveloppé d'un jean crasseux, un visage blanc, un sourire sauvage et démoniaque, chantant à voix basse un chant guerrier.
Vous vous posez une question, j’en suis certain : si ces ouvrages existent, pourquoi ne sont-ils pas connus et célébrés depuis belle lurette ?
Comment ont-ils pu passer à travers les mailles pourtant bien serrées de tous les spécialistes et dénicheurs de polars à travers l’hexagone ?
Bonne question, et dont la réponse me laisse, je l’avoue, un peu perplexe.
Jusqu’au moment où je réalise que la plupart des grands romans de Henry James ne sont connus que depuis une vingtaine d’années, que Chostakovitch a passé toute sa vie pour un compositeur de fanfares staliniennes, que Dobinsky est un peintre encore inconnu.
La vie est merveilleuse, car elle contient des joyaux dont nous ne soupçonnons pas encore l’existence.
Et voici qui éclaire la tentative dont nous vous présentons aujourd’hui le premier effort : créer une collection de romans policiers (eh oui, encore une !) que vous aurez envie de conserver en sortant de la gare ou de l’aéroport parce que vous ne les oublierez pas, parce que vous aurez envie de les partager avec ceux que vous aimez, parce que vous savez que vous les relirez un jour, pour le plaisir.
Au-dessus était fixé un vieux crucifix en ébène sur lequel souffrait un Christ en ivoire. Une des jambes avait été brisée et réparée avec trop de colle, si bien qu'aux traditionnelles blessures de la foi s'ajoutait une grosse fracture à la cuisse.