Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Stoke-on-Trent , le 20/04/1826
Mort(e) à : Shortlands , le 12/10/1887
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Né(e) à : Stoke-on-Trent , le 20/04/1826
Mort(e) à : Shortlands , le 12/10/1887
Biographie :
Dinah Maria Craik, née Dinah Maria Mulock, souvent appelée Miss Mulock ou Mrs Craik, est une écrivaine et poétesse anglaise.
Après le décès de sa mère en 1845, elle s'établit à Londres vers 1846. Elle était décidée à vivre de sa plume et commença à publier des romans pour la jeunesse, et finit par devenir une des premières romancières de son temps.
Elle a épousé George Lillie Craik (1837-1905), un associé de Alexander Macmillan de la maison d'édition Macmillan & Company, neveu de l'écrivain George Lillie Craik (1798-1866), en 1864. En 1869, ils adoptèrent une fille, Dorothy (1868-1937).
Son œuvre la plus connue est "John Halifax, Gentleman" (1856). Vinrent ensuite "A Life for a Life" (1859), The Ogilvies (1849), "Olivia" ("Olive", 1850), "The Head of the Family" (1851), "Agatha's Husband" (1853), "Hannah" (1871) et "Young Mrs Jardine" (1879).
Elle a publié de la poésie, des récits de voyage en Irlande et en Cornouailles.
+ Voir plusDinah Maria Craik, née Dinah Maria Mulock, souvent appelée Miss Mulock ou Mrs Craik, est une écrivaine et poétesse anglaise.
Après le décès de sa mère en 1845, elle s'établit à Londres vers 1846. Elle était décidée à vivre de sa plume et commença à publier des romans pour la jeunesse, et finit par devenir une des premières romancières de son temps.
Elle a épousé George Lillie Craik (1837-1905), un associé de Alexander Macmillan de la maison d'édition Macmillan & Company, neveu de l'écrivain George Lillie Craik (1798-1866), en 1864. En 1869, ils adoptèrent une fille, Dorothy (1868-1937).
Son œuvre la plus connue est "John Halifax, Gentleman" (1856). Vinrent ensuite "A Life for a Life" (1859), The Ogilvies (1849), "Olivia" ("Olive", 1850), "The Head of the Family" (1851), "Agatha's Husband" (1853), "Hannah" (1871) et "Young Mrs Jardine" (1879).
Elle a publié de la poésie, des récits de voyage en Irlande et en Cornouailles.
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Citations et extraits (10)
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Et pourquoi une femme ne serait-elle pas belle à soixante ans ? La beauté qui résiste ainsi, et elle résiste parfois, car je l’ai vue, est nécessairement la plus noble et la plus pure, parfaitement indépendante de la forme et du coloris ; c’est une beauté qu’aucun art ne peut procurer à la jeunesse ; mais lorsqu’on la possède une fois, on ne la perd jamais jusqu’au jour où le couvercle du cercueil, en se refermant sur le dernier et le plus céleste sourire, en fait à jamais un souvenir charmant.
– … Mais, Marc, si vous saviez ce que c’est que de voir fuir sa jeunesse, de sentir que vous n’en avez jamais pleinement joui, que vous n’avez pas eu de bonheur, et qu’elle s’en va, qu’elle n’est plus ; si alors quelqu’un vient vous aimer, ou croire qu’il vous aime, s’il vous dit que vous êtes la seule personne qui puisse le rendre
heureux, lui faire du bien, si vous voyez qu’il y a quelque vérité dans ce qu’il dit, que si vous étiez plus jeune ou lui plus âgé, ou bien si d’autres choses étaient plus égales entre vous... vous pourriez...
– Jeanne, dis-je, troublé par l’expression de
ses yeux, aimez-vous lord Erlistoun ?
– J’en ai peur.
heureux, lui faire du bien, si vous voyez qu’il y a quelque vérité dans ce qu’il dit, que si vous étiez plus jeune ou lui plus âgé, ou bien si d’autres choses étaient plus égales entre vous... vous pourriez...
– Jeanne, dis-je, troublé par l’expression de
ses yeux, aimez-vous lord Erlistoun ?
– J’en ai peur.
– … Mais, Marc, si vous saviez ce que c’est que de voir fuir sa jeunesse, de sentir que vous n’en avez jamais pleinement joui, que vous n’avez pas eu de bonheur, et qu’elle s’en va, qu’elle n’est plus ; si alors quelqu’un vient vous aimer, ou croire qu’il vous aime, s’il vous dit que vous êtes la seule personne qui puisse le rendre
heureux, lui faire du bien, si vous voyez qu’il y a quelque vérité dans ce qu’il dit, que si vous étiez plus jeune ou lui plus âgé, ou bien si d’autres choses étaient plus égales entre vous... vous pourriez...
– Jeanne, dis-je, troublé par l’expression de
ses yeux, aimez-vous lord Erlistoun ?
– J’en ai peur.
heureux, lui faire du bien, si vous voyez qu’il y a quelque vérité dans ce qu’il dit, que si vous étiez plus jeune ou lui plus âgé, ou bien si d’autres choses étaient plus égales entre vous... vous pourriez...
– Jeanne, dis-je, troublé par l’expression de
ses yeux, aimez-vous lord Erlistoun ?
– J’en ai peur.
Il y a dans le cœur de tout homme vertueux une force et une pureté d’attachement qu’il n’éprouve, qu’il ne peut éprouver pour aucune femme au monde comme pour sa mère
– Madame, quoi qu’elle eût pu être de sa personne, la honte eût été moindre si votre fils n’avait pas épousé une femme d’aussi basse origine. Quelle horreur ! La fille d’un boulanger !
– Sir John, dit madame Rochdale avec dignité, si mon fils avait choisi une femme qui lui convînt et qui fût digne de lui, peu m’eût importé qu’elle eût été la fille du plus pauvre ouvrier de mes terres.
– Sir John, dit madame Rochdale avec dignité, si mon fils avait choisi une femme qui lui convînt et qui fût digne de lui, peu m’eût importé qu’elle eût été la fille du plus pauvre ouvrier de mes terres.
Tandis que, chez les parents, ces élèments confus de douleur future se décomposaient avant de germer, le petit bourgeon abandonné, méconnu, qui avait surgi à leurs pieds, végétait de sa même vie monotone et négligée. Olivia Rothsay avait atteint sa cinquième année, croissant à peu près comme la primevère de la forêt solitaire, dont nul, excepté Dieu, ne sait pourquoi ni comment elle existe. Que le ciel s'en occupât et y prit garde, c'était bien évident par le charme qui, jour après jour, venait embellir cette pauvre petite fleur délaissée sur le bord du chemin ; il viendrait sûrement un temps où l'on respirerait son doux parfum.
Existe-t-il, à votre avis, cher lecteur, un sujet plus banal, et plus digne néanmoins de l'enthousiasme du poète que la peinture d'une jeune mère tenant son enfant nouveau-né dans les bras ? Il faut convenir que c'est bien là le plus ravissant spectacle que puisse offrir toute la création, et il faut bien admettre qu'il présente éternellement le même caractère de sublime beauté, puisque dans tous les temps, tous les lieux, il s'impose à notre admiration toujours renaissante.
La vraie dignité consiste, non à exiger un honneur qu’on ne méritait pas, mais à tâcher de conquérir le mérite qui reçoit naturellement l’honneur et les égards.
On peut aller longtemps dans une intimité amicale ; mais une fois que l’amour a été avoué ou même qu’on le soupçonne, il faut être des amants ou rien du tout. Je parle en homme. Vous autres femmes, vous ne savez pas ce que vous faites, vous jouez avec des charbons
ardents quand vous vous amusez avec le cœur d’un homme. C’est pis qu’une folie, c’est mal. Point de demi-mesures : épousez-le ou rejetez-le ; aimez-le ou le laissez aller.
ardents quand vous vous amusez avec le cœur d’un homme. C’est pis qu’une folie, c’est mal. Point de demi-mesures : épousez-le ou rejetez-le ; aimez-le ou le laissez aller.
Peut-on aimer sans éprouver le besoin d'admirer ?
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