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3.31/5 (sur 170 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Richard Awlinson n'est pas une personne réelle, c'est le pseudonyme de Scott Ciencin, qui a écrit les deux premiers romans de la Trilogie des Avatar.
Les autres auteurs qui écrivent sous le pseudonyme Richard Awlinson sont Troy Denning et James Lowder.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
— Il y a des objets dangereux ici ? demande la jeune femme.
— Oui, et je suis le plus dangereux de tous.
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L'esprit encore enchaîné au corps, les morts avaient parfaitement conscience de leur état. Ce n'était pas l'idée qu'ils s'étaient faite du trépas. Ils pensaient rejoindre le royaume de Tempus, Dieu de la Guerre, ou connaître la douleur éternelle sous le fouet glacé de Loviathar, Vierge des Souffrances. Ils n'imaginaient pas que leur conscience resterait prisonnière de leur cadavre tandis que leur chair pourrissait lentement.
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[Kelemvor] baissa pavillon avec un soupir. Sa recherche d'un magicien, la nuit précédente, avait été vaine. Les rares spécialistes ayant montré quelque intérêt pour cette aventure étaient incompétents. L'un d'eux s'était même brûlé en essayant de prouver sa valeur.
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Le Seigneur Noir fut saisi d'une soudaine faiblesse quand il perçut le monde à travers les frêles globes oculaires humain
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Heaume les Yeux sans Sommeil, Dieu des Gardiens, observait ses divins compagnons. L'assemblée était au grand complet : il ne manquait ni dieu, ni demi-dieu, ni entité. Les murs du grand panthéon avaient disparu depuis l'éternité. Les fenêtres étaient restées en l'état, entourées de néant. A travers ces vestiges, Heaume avait vue sur un univers pourrissant.
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Le fauve eut un feulement rauque et se ramassa sur lui-même, prêt à bondir. Cyric recula à pas lents jusqu'à un grand chêne, contre lequel il s'adossa. Il se prépara à combattre. La bête féroce s'immobilisa, leva la tête et lança un hurlement perçant.

Sa fourrure fut parcourue de frissons. Deux mains humaines jaillirent de sa gueule, écartant les mâchoires en un angle impossible. Il y eut un craquement écœurant ; le corps du grand félin se coupa en deux et la dépouille animale se désintégra.

Une créature humaine tremblante et nue, d'apparence vaguement humaine, tomba à terre. Le voleur, qui avait vu la même métamorphose à Tilverton, se sentit fasciné et révulsé. Il ne pouvait pas détacher son regard de son vieux compagnon d'armes.
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Une grande panthère noire entra en scène. Elle se rua vers le nord, sur les traces de sa proie essoufflée. Les beaux yeux verts brillaient de la joie mauvaise de lui donner la chasse.

- Kel, murmura le voleur.

Il entendit un cri strident, suivi d'un rugissement.

Cyric sentit monter en lui la pitié pour son vieux compagnon d'armes. Kelemvor Lyonsbane, le puissant guerrier, partageait ses aventures depuis un an, ainsi qu' Adon, prêtre de Sunie et Minuit, magicienne aux cheveux de jais et au caractère bien trempé. Et voici qu'Adon et Minuit, accusés du meurtre d'Elminster, étaient emprisonnés au donjon de la Tour Tordue en attendant leur procès. Quant à Kelemvor, il ne pouvait échapper à la malédiction ancestrale et rôdait sous la forme d'une panthère.
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- Je sais qui les a dérobées, coupa Ao. Baine et Myrkul ont payé leur crime de leur vie. Mais vous étiez tous coupables ! Vous incitez vos adorateurs à construire des temples stériles, à se vouer à votre cause au point de ne pas nourrir leurs enfants, et même de verser leur sang sur vos autels corrompus...

(page 239 - Fleuve Noir 1996)
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- Tout ce que je sais, c'est que cette cloche est là depuis des siècles. Elle aurait sonné une fois, et sauvé la ville mais je n'y crois pas.
- Pourquoi pas ?
- Parce que seuls les sorciers y ajoutent foi, et que les sorciers ne disent jamais la vérité.

(page 178 - Fleuve Noir 1996)
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- Nous ne sommes pas des amis, l'avertit Kelmvor.
Dalzhel le laissa se relever.
- Que nos épées tombent avant de se croiser à nouveau, salua-t-il.
Le salut mercenaire archaïque parut tristement approprié aux yeux du guerrier. Il détestait prendre ainsi la route vers un but incertain, en compagnie de gens sans foi ni loi.
- Mais seulement après que nous soyons rompu l'échine à soulever des trésors.
Achevant le rituel par la pression de leurs poignets et avant-bras relevés, les deux hommes conclurent la trêve.

(page 139 - Fleuve Noir 1996)
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