Nationalité : France
Né(e) le :
21/01/1867 Mort(e) le :
28/01/1965
Biographie :
Maxime Weygand est un officier général français, membre de l'Académie française. Il a joué un rôle majeur lors des deux guerres mondiales et fut, en mai 1940, commandant en chef de l'armée française.
Il fut élevé à Marseille, puis à Paris où il poursuivit ses études avant d’entrer à Saint-Cyr, dont il sortit en 1887, dans la cavalerie.
Instructeur à Saumur, officier brillant, il fut remarqué par Joffre et par Foch, lequel le prit comme chef d’état-major en 1914 ; jusqu’à la fin de la guerre, il allait demeurer son plus proche collaborateur.
Promu général en 1916, il devait recevoir en 1918, quand Foch fut chargé de coordonner les armées alliées en France, le titre de major-général des armées alliées .
Après la guerre, il fut envoyé en Pologne comme conseiller militaire auprès de Pilsudski, afin d’organiser la défense de Varsovie et la lutte contre l’armée Rouge. Puis, en 1923, Poincaré lui confia l’armée du Levant. Après avoir exercé les fonctions de haut-commissaire de la République en Syrie et au Liban, il revint en France, où il prit la direction du centre des hautes études militaires.
Mis à la retraite en 1935, le général Weygand devait cependant être rappelé par Daladier lorsque éclata la Seconde Guerre mondiale, avec mission de diriger les armées françaises du Moyen-Orient.
En mai 1940, alors que la situation militaire tournait au désastre et que le généralissime Gamelin se montrait incapable de faire face, il était nommé chef d’état-major général et commandant en chef des armées alliées par Paul Reynaud. En juin, refusant d’assumer la signature d’une capitulation dont il ne s’estimait guère comptable, le général Weygand soutint le projet d’un armistice qui contraignait le gouvernement à endosser la responsabilité de la défaite. L’armistice signé, Maxime Weygand devenait ministre de la défense nationale dans le cabinet Pétain, puis délégué général du gouvernement en Afrique du Nord, où il prit contact avec les Américains. Arrêté par les Allemands lors de l’invasion de la zone libre, il fut déporté en Allemagne jusqu’en mai 1945.
Libéré par les Américains, il était de nouveau arrêté à son retour en France, et détenu un an au Val-de-Grâce. Jugé pour son attitude en 1940, il bénéficia d’un non-lieu en 1948. L’un des rares ministres de Pétain à n’avoir pas été condamné à l’indignité nationale, le général Weygand demeure l’une des figures majeures de l’histoire militaire de la France au XXe siècle.
+ Voir plusSource : Wikipédia et http://www.academie-francaise.fr
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