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3.8/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) le : 07/10/1794
Mort(e) le : 30/09/1827
Biographie :

Wilhelm Müller est un poète allemand de l'époque romantique, connu par ses contemporains sous le nom de "Müller le grec".

Il fait à Berlin des études de philologie, de langues anciennes et d'histoire. En 1813-1814, il prend une part active à la « guerre de libération » contre Napoléon. Après la fin de la campagne, il se joint à un groupe de jeunes poètes berlinois, tous « combattants de la liberté » (parmi eux, Achim von Arnim et Ludwig Rellstab), groupe romantique qui exalte tout ce qui se rapporte à l'histoire germanique. Il publie alors une Anthologie des Minnesänger.

En 1819, il est nommé professeur à Dessau,et en 1820, bibliothécaire à la bibliothèque ducale. Il y resta le reste de sa vie, et mourut d'une crise cardiaque âgé seulement de 32 ans.

En 1821, il avait pris ardemment parti pour l'indépendance grecque et avait publié ses "Chants des Grecs" (Lieder der Griechen) , où il appellait les Grecs "frères". Il participa ainsi au mouvement philhelléniste,et acquit une célébrité internationale, ce qui ne l'empêcha pas d'être en même temps féru d'anglicisme.

Il est surtout connu pour ses textes qui ont servi à Franz Schubert (1797-1828) lors de la composition de ses lieder (poème germanique chanté par une voix, accompagné par un piano ou un ensemble instrumental) : La Belle Meunière, Voyage d'hiver.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Wilhelm Müller
Si les bons préceptes du sage valent une main pour nous conduire au but que nous devons poursuivre, les sages exemples du bon valent une aile.
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Wilhelm Müller
Der Wanderer

Ich komme vom Gebirge her,
Es dampft das Tal, es braust das Meer,
Ich wandle still, bin wenig froh,
Und immer fragt der Seufzer, wo?

Die Sonne dünkt mich hier so kalt,
Die Blüte welk, das Leben alt,
Und was sie reden, leerer Schall,
Ich bin ein Fremdling überall.

Wo bist du, mein geliebtes Land,
Gesucht, geahnt, und nie gekannt ?
Das Land, das Land so hoffnungsgrün,
Das Land, wo meine Rosen blühn;

Wo meine Freunde wandelnd gehen,
Wo meine Toten auferstehen,
Das Land, das meine Sprache spricht,
Das teure Land -- hier ist es nicht. --

Ich wandle still, bin wenig froh,
Und immer fragt der Seufzer, wo?
Im Geisterhauch tönt's mir zurück,
"Dort, wo du nicht bist, ist das Glück."

Le voyageur

Je viens de la montagne,
la vallée fume, la mer gronde
j'erre silencieux, ne suis que peu joyeux,
et mon soupir demande toujours : où?

Le soleil me laisse froid
la fleur fané, la vie vieux,
et ce qu'ils disent, un écho vide;
je suis partout un étranger.

Où es-tu, mon pays adoré?
Je t'ai cherché, pressenti, mais jamais connu!
Le pays, le pays vert comme l'espoir,
le pays où fleurissent mes roses.

Où mes amis se promènent,
où mes morts ressuscitent,
le pays qui parle ma langue,
Ce cher pays --n'est pas ici--

J'erre silencieux, ne suis que peu joyeux,
et mon soupir demande toujours: où?
En un chuchotement d'esprit m'arrive la réponse:
"Là où tu n'es pas, se trouve le bonheur."

[C'est dans la BD "Beatifica Blues" que Jean Dufaux fait référence à ce Lied, mis en musique par Franz Schubert.
Ce poème me parle...et j'aimerai partager ce texte avec vous...
Le thème du "Wanderer" (souvent traduit par "voyageur" en français) est typiquement germanique. Le terme voyage n’est pas tout à fait la bonne acception, car il est impossible de traduire son sens véritable. Das Wandern, pour le préciser davantage, voudrait dire que c’est le fait « d’être habité par un désir inassouvi qui vous pousse à partir, à fuir ; ce peut être un pèlerinage »]

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Wilhelm Müller
Le Tilleul
     
Près de la fontaine, devant le portail,
Se dresse un tilleul :
Sous son ombre j'ai fait
Nombre de doux rêves.
     
Dans son écorce, j'ai gravé
Nombre de mots d'amour ;
Et dans la joie et dans la peine,
Toujours il me fallut retourner à lui.
     
Et même le jour où j'ai dû partir,
Passant devant lui dans la profonde nuit,
J'ai dans l'obscurité
Encore fermé les yeux.
     
Et ses branchages bruissaient
Comme s'ils voulaient me dire :
Viens près de moi, compagnon,
Ici, tu trouveras la paix !
     
Les vents froids me soufflèrent
Droit au visage ;
Mon chapeau s'envola,
Je ne me retournai point.
     
À présent, nombre d'heures
Me séparent de cet endroit,
Et toujours j'entends bruire :
Là-bas tu trouverais la paix !
     
     
in « Gedichte » (Poèmes), Berlin, 1906. Traduction de l'allemand inédite in « Des Poètes et des Arbres – promenade anthologique », par Eryck de Rubercy. Édition La Différence, 2005. (p. 277)
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Comme lentement passe
l'ombre d'un nuage
dans la clarté du ciel
quand une brise peine
émeut la pointe des sapins

ainsi également je passe
seul sans ami
traînant le pas
dans le déploiement joyeux et clair
de la vie
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Tout fleuve trouve sa mer, et toute souffrance son tombeau.
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