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3.87/5 (sur 887 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Sydney, Australie , le 31/08/1866
Mort(e) à : Charleston, Caroline du Sud , le 09/02/1941
Biographie :

Elizabeth von Arnim est une romancière anglaise.

Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth von Arnim, de son vrai nom Mary "May" Annette Beauchamp, naît à Sydney, au sein d'une famille anglaise, d'un père commerçant ayant fait fortune en Australie. Lorsqu'elle a trois ans, la famille regagne l'Angleterre et s'installe à Londres.

Elizabeth est une élève brillante, notamment en histoire, mais c'est la musique qu'elle choisit en intégrant le Collège Royal de Musique.

À la fin de ses études, elle part faire un grand tour à travers l'Europe, en compagnie de son père. En 1889, alors qu'ils sont en Italie, elle rencontre le Comte Henning August von Arnim-Schlagenthin, un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Elle l'épouse à Londres un an plus tard et ils s'installent à Berlin.

Cinq ans plus tard, ils emménagent dans le domaine familial de son époux à Nassenheide, en Poméranie où Elizabeth découvre les joies de la vie à la campagne. Le couple a maintenant cinq enfants (quatre filles et un garçon) éduqués par des précepteurs aussi célèbres qu'Edward Morgan Forster ou Hugh Walpole.

Elizabeth met alors à profit la tranquillité de cette vie rurale pour commencer à écrire. En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, "Elizabeth et son jardin allemand" (Elizabeth and Her German Garden), sorte de journal intime dans lequel elle confie ses réflexions sur la rudesse de cette Allemagne du nord et ses tentatives de création d'un jardin à l'anglaise.

En 1908, des problèmes financiers obligent la famille von Arnim à déménager à Londres où le Comte meurt deux ans plus tard. Elizabeth reste en Angleterre pendant encore deux années avant de s'installer en Suisse. Dans son "Chalet Soleil", elle devient le centre d'une vie mondaine et entretient une liaison amoureuse tapageuse avec H.G. Wells.

En 1916, elle épouse le comte Francis Russell, petit-fils de lord John Russell (qui fut Premier ministre de la Reine Victoria) et frère aîné du philosophe Bertrand Russell. Malheureusement, ce mariage est un échec et ils se séparent au bout d'une année et divorcent en 1919.

Elizabeth continue d'écrire partageant sa vie entre l'Angleterre, la Suisse et Mougins dans le sud de la France. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, elle gagne les États-Unis où elle meurt à Charleston en 1941.

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La chronique de Gérard Collard - Elizabeth et son jardin allemand


Citations et extraits (194) Voir plus Ajouter une citation
Elizabeth von Arnim
Chaque saison a pour moi ses bonheurs (...) il m'est parfois arrivé de danser de joie dans mon jardin couvert de givre, sans souci de mon âge ni de mes enfants (mais je l'ai fait à l'abri dun buisson, par égard pour les convenances ).
Les cerisiers qui m'entourent ont des branches qui frôlent le gazon de si près, et sont couronnés d'une telle abondance de bourgeons blancs et verts que le jardin prend des allures de noce villageoise. (p. 22 / "Elizabeth et son jardin allemand ", Bartillat, 2016)
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Les compliments étaient quelque chose de merveilleux qui vous réchauffait le cœur et vous poussait à tout faire pour vous en montrer digne, révélant des qualités enfouies au plus profond de vous.
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Dans le cercle que fréquentait Mrs Fischer on évoquait pas son mari à tout propos. Autour de 1880, sa grande époque, les maris étaient pris très au sérieux - il n'existait pas d'autres remèdes contre le péché. Des lits non plus , on ne parlait, quand vraiment on ne pouvait l'éviter, qu'avec un luxe de précautions oratoires. En tout cas jamais on ne se serait permis de faire apparaître dans une même phrase un lit et un mari.
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La glycine était si foisonnante qu'elle retombait plusieurs fois sur elle-même, et au bout de la pergola, le soleil donnait à plein sur de véritables buissons de géraniums pourpres, de capucines, de soucis tellement fauves qu'ils en flamboyaient, et de mufliers rouges et roses, tous plus éclatants les uns que les autres. Derrière ces splendeurs, des terrasses descendaient en pente douce vers la mer, chacune d'elle abritant un petit verger où, au milieu des oliviers, poussaient des vignes sur treillis, des figuiers, des pêchers et des cerisiers. Les cerisiers et les pêchers étaient en pleine floraison, colorant de larges taches blanches et roses la frémissante délicatesse des oliviers.(...) Par delà les arbres on apercevait des iris bleus et violets, des bouquets de lavande, des cactus gris et au milieu du gazon des masses de pissenlits et de pâquerettes. En bas c'était la mer . Les couleurs semblaient avoir été jetées au hasard par tout le paysage comme un peintre saisi d'enthousiasme -
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Dieu , son Mari, sa Maison et ses Devoirs étaient les quatre points cardinaux de l'univers de Mrs Arbuthnot.
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Toute la splendeur d'un avril italien semblait rassemblée à ses pieds. La mer bougeait à peine sous le soleil éclatant. De l'autre côté de la baie, de charmantes montagnes aux couleurs délicates paraissaient somnoler elles aussi dans l'éblouissante lumière. Sous la fenêtre, au pied de la pente herbue, fleurie, d'où s'élevait la muraille du château, on voyait un grand cyprès qui tranchait parmi le bleu, le violet et le rose tendre des montagnes et de la mer comme une immense épée noire.
Elle n'en croyait pas ses yeux. Tant de beauté pour elle seule! Le visage baigné de lumière, elle sentait mille parfums monter vers elle tandis qu'une légère brise lui ébouriffait les cheveux. Plus loin, dans la baie, un petit groupe de bateaux de pêche voletait comme une troupe d'oiseaux blancs sur la paisible mer. Que de beauté, que de beauté! Quel bonheur d'avoir assez vécu pur voir, sentir, respirer ce paysage de songe...Elle écarquillait les yeux, entrouvrait ses lèvres. Heureuse? Oui elle était heureuse mais que ce mot paraissait soudain pauvre, ordinaire, insuffisant! Comment décrire la salve de sensations qui l'envahissait? Il lui semblait être devenu trop petite pour contenir une pareille joie. Quelle surprise de se trouver plongée en pleine béatitude alors qu'elle ne faisait rien que de parfaitement égoïste! Les remords auraient dû la tenailler or elle n'en ressentait pas le moindre. Comment celai était-il possible? Elle qui était toujours si vertueuse en Angleterre et ne cessait de se torturer.
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Pour la centième fois, peut-être, je me suis rendu compte qu’un frère qui ne parvient point, comme son devoir l’y oblige, à faire asseoir convenablement sa sœur ne mérite pas mon respect.

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Quand vous êtes bien nourri, bien vêtu, bien chauffé, et que rien ne vous manque de ce que vous pouvez raisonnablement désirer dans la vie, des désagréments de nature spirituelle vous mettent parfois mal à l’aise, et peuvent vous rendre malheureux. C’en est un, par exemple, de se sentir incapable de communier avec l’âme de son voisin – absurde souci, sans doute, car rien ne prouve qu’il en possède une.
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Ne serait-ce pas délicieux, ne serait-ce pas merveilleux, un été de solitude ? Pendant des semaines, quel bonheur de se réveiller en sachant qu'on est à soi, rien qu'à soi et à personne d'autre?
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Frederick avait été le genre de mari dont la femme est amenée très tôt à contempler fréquemment les pieds du Tout-Puissant.
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