AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.22/5 (sur 45 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Salford , le 13/02/1956
Biographie :

Co-fondateur de Joy Division et de New Order, Peter Hook était aussi un des propriétaires du club l'Haçienda.

Source : Le Mot et le Reste
Ajouter des informations
Bibliographie de Peter Hook   (6)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Peter Hook, tout à l'extrême .

Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Ce jour où on a joué "Transmission" en balances, ça doit être la première fois qu'on a vraiment frappé les esprits. Je me rappelle distinctement l'équipe qui se retournait, les types d'Emergency et de l'autre groupe de première partie, The Risk, qui venaient devant la scène nous regarder ; les gars de la sono aussi se arrêtés pour nous observer.
On se regardait entre nous, en se demandant : qu'est-ce qui se passe, bordel ? On n'avait jamais vu ce genre de réaction. En même temps, on se disait que peut-être, sait-on jamais, on pourrait arriver à vivre de ça. Peut-être qu'on s'en tirerait, après tout. Ça a été un moment décisif pour le groupe. Le genre qui donne confiance en soi.
Commenter  J’apprécie          40
Les gens se tournent vers moi pour me dire : "Bon sang, ces paroles, vous les écoutiez depuis des semaines... comment vous avez fait pour ne pas vous rendre compte qu'il était au plus bas ?" Mais non, on ne s'en rendait pas compte. Ce n'étais pas comme s'il était affalé dans un coin avec un violon qui couinait derrière ; il était à fond dans ce qu'il faisait. Je crois que c'est là que repose la contradiction : d'un côté, il était malade et vulnérable ; de l'autre, c'était un dieu du rock qui hurlait tout ce qu'il pouvait. Il y avait de quoi dérouter.

(A propos des paroles de la chanson Twenty Four Hours.)
Commenter  J’apprécie          40
J'imagine qu'au bout du compte, c'est presque trop facile de repenser à tout ça en se disant ce qu'on aurait dû faire, ce qu'on aurait dû changer. Comment on aurait pu agir différemment, et empêcher lan de passer à l'acte. Le plus dur, et c'est vraiment très dur, c'est d'accepter ce qu'on a vraiment fait. L'accepter, et vivre avec. A l'époque, je me disais que le pire, c'était que j'avais perdu un ami, que le groupe avait perdu un de ses membres. Il m'a fallu longtemps pour comprendre qu'un enfant avait perdu son père, qu'une mère et un père avaient perdu leur fils, qu'une sœur avait perdu son frère, qu'une épouse avait perdu son mari, qu'une maîtresse avait perdu son amant. Tout ça, c'était bien plus important que moi, que le groupe ; nous c'est insignifiant. Quand on est jeune on est égoïste, j'imagine que c'est un peu l'instinct de conservation. Aujourd'hui, j'ai honte de nous avoir fait passer en premier.

Page 341/342
Commenter  J’apprécie          21
"Mais il n'y a pas de back room", objectait Richard Boon, manager des Buzzcocks et organisateur de concerts à Manchester qui nous avait soutenus à l'époque de Joy Division.
Il visait juste. A la différence des autres clubs, l'Haçienda n'avait pas de zone VIP. Evidemment, à l'époque, nous pensions avoir commis une erreur, mais à son apogée, cela faisait partie du charme du club. L'absence de zone VIP signifiait que les célébrités étaient obligées de se mêler au public lambda au lieu de rester cachées derrière un cordon de velours. Quand vous alliez à l'Haçienda, vous pouviez boire un verre avec Shaun Ryder pour voisin de comptoir ou danser à coté de Ian Brown.
Commenter  J’apprécie          20
Tout a définitivement changé ce soir-là. Trois types se sont pointés à la porte et ont lancé à tous les videurs : "On veut entrer.
- Ouais, c'est ça. Et comment vous allez vous y prendre ?
- Avec ça." Et ils ont sorti leur flingue de leur manteau.
"Aucun problème, je vous en prie." Et les videurs ses sont écartés. Que peut-on faire face à trois types armés ?
(...)
Ce fut le moment où tout a basculé, le début des problèmes récurrents avec les gangs, car ces derniers savaient que la police ne serait absolument rien pour les arrêter. Il nous fallait des agents de police courageux et volontaires, et nous avions droit à tout le contraire.
Commenter  J’apprécie          20
Pour mettre cette rave sur pied, notre plan était - comme à notre habitude - d'acheter à boire et un millier d'ecstas, revendre le tout et financer la fête grâce aux bénéfices. Nous avons acheminé tout Manchester en bus. Les piliers de l'Haçienda et du Dry, le personnel, les gérants, etc. L'idée était qu'ils fassent la fête toute la nuit, dépensent leur fric, puis rentrent chez eux.
Deux bus sont arrivés avec à leur bord deux cent cinquante fous furieux. Toutes nos connaissances étaient venues, et la fête s'est transformée en foire totalement gratuite : des ecstas par-ci, des ecstas par-là, des putains d'ecstas dans tous les coins.
(...)
Les choses se sont terminées comme d'habitude : "Ecoutez, ne leur demandez pas de payer, c'est trop compliqué." Et nous avons commencé à offrir la drogue et l'alcool. Cette petite largesse nous a coûté environ dix briques.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Peter Hook (59)Voir plus

Quiz Voir plus

LNHI-76108

Pourquoi donc 'Hansjörg'?

c'est le surnom que lui donnait sa mère
parce que c'est rigolo comme prénom

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thèmes : musique , cinema , prénoms , discoCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}