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3.72/5 (sur 64 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 22/10/1844
Mort(e) à : Paris , le 26/03/1923
Biographie :

Henriette Rosine Bernhardt, dite Sarah Bernhardt, est une comédienne.

Sa mère, une courtisane d’origine hollandaise, confie très tôt l’enfant à une nurse, en Bretagne. Sarah y reçoit peu de visites de ses parents. A l’âge de sept ans, elle est ensuite placée en pension avant d’entrer au couvent des Grands-Champs, à Versailles.

Elle entre au Conservatoire d'Art dramatique de Paris sur la recommandation du duc de Morny, à l'âge de 16 ans, en 1859.

À l'âge de 20 ans elle donne naissance à son seul enfant qui deviendra écrivain, Maurice Bernhardt (1864-1928), fruit d'une liaison avec un noble belge, Eugène François Charles Lamoral, prince de Ligne (1804-1880).

Avec l’appui de Camille Doucet, ministre des Beaux-Arts à l’époque, Sarah Bernhardt entre en 1862 à la Comédie Française où elle joua le rôle d'Iphigénie.

C'est à l'Odéon en 1869 que la comédienne devient célèbre grâce à un rôle dans 'Le Passant'. C'est dès lors la gloire mondiale pour la comédienne à la 'voix d'or'.

Que cela soit dans des rôles tragiques comme Phèdre, ou romantiques dans 'Lorenzaccio', son tempérament dramatique et sa diction emphatique séduisent un public toujours plus grand.

Elle dirige le Théâtre de la Renaissance à partir de 1893 et monte ensuite sa propre troupe au théâtre des Nations.

Sarah Bernhardt fut un monstre sacré du théâtre et ce jusqu'à la fin de sa vie : amputée de la jambe droite après un accident elle continua de jouer, assise. Première « star » internationale, elle est la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents.

Vers la fin de sa vie, Sarah Bernhardt, après avoir joué dans plus de 120 spectacles, devient également actrice de cinéma. Son premier film est Le Duel d'Hamlet réalisé en 1900.

Sarah Bernhardt, qui avait suivi des cours de sculpture, réalisa quelques œuvres, des bronzes que l'on peut voir dans des musées comme le musée des Beaux-Arts de Dijon ou le musée d'Orsay.

Sarah Bernhardt a publié plusieurs livres et pièces de théâtre.

Elle est enterrée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 44).

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LA CHRONIQUE DE GÉRARD COLLARD - MA DOUBLE VIE


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Sarah Bernhardt
L'amour, c'est un coup d'oeil, un coup de rein et un coup d'éponge.
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Sarah Bernhardt
Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier. Le pardon ne peut entrainer l'oubli ; pour moi, du moins.
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Sarah Bernhardt
Lorsque j'ai découvert Belle-Isle en mer, je l'ai ressentie comme un havre de quiétude, un paradis pittoresque dont je pourrais goûter le charme de sa beauté sauvage sous un ciel vivifiant. J'ai déniché sur une falaise venteuse spécialement inaccessible, spécialement inconfortable, un fort abandonné qui par son isolement, ne peut que m'enchanter !

monologue tiré et librement inspiré de "Ma double vie"
selon "Divine- Vie(s) de Sarah Bernhardt " un récit de Eddy Simon Dessin et couleur de Marie Avril - Ed Futuropolis - p-149-
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Moi, j'adore la mer et la plaine, mais je n'aime pas les montagnes, ni les forêts. La montagne m'écrase. La forêt m'étouffe. II me faut à tout prix de l'horizon à perte de vue, et du ciel à perte de rêve.
Je voulais monter sur les montagnes pour ne plus qu'elles m'écrasent. Et nous montions toujours ! toujours plus haut !
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Je me sentais, sans le définir, un léger mépris pour ce tribunal impitoyable. - J'ai bien souvent, depuis, pensé à cette épreuve, et je me suis rendu compte que des êtres bons, intelligents. pitoyables, deviennent inférieurs lorsqu'ils sont groupés. Le sentiment de l'irresponsabilité personnelle éveille les mauvais instincts. La crainte du ridicule chasse les bons.
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Ma nourrice était bretonne et habitait près de Quimperlé une petite maison blanche, au toit de chaume très bas, sur lequel poussaient des giroflées sauvages.
C'est la première fleur qui ait charmé mes yeux d'enfant. Et je l'ai toujours adorée, cette fleur au pétales faits de soleil couchant, aux feuilles drues et tristes. C'est loin, la Bretagne, même à notre époque de vélocité. C'était alors le bout du monde.
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Ah ! le beau voyage que nous fimes alors ! La Bretagne, il y a trente-cinq ans, était sauvage, inhospitalière, mais aussi belle, peut-être plus belle que maintenant, car elle n'était pas sillonnée de routes carrossables ; ses flancs verts n'étaient pas tachés de petites villas blanches ; ses habitants, les hommes, n'étaient pas affublés de l'abominable pantalon moderne, les femmes, du miséreux petit chapeau à plumes. Non, les Bretons promenaient fièrement leurs jambes nerveuses vêtues de la guêtre ou du bas à côtes, le pied pris dans le soulier de cuir à boucles ; les longs cheveux collés aux tempes cachaient les oreilles maladroites et donnaient au visage une noblesse que ne laisse pas la coupe moderne. Les femmes, avec leurs jupes courtes laissant voir leurs chevilles menues sous le bas noir, avec leur petite tête sous les ailes de la cornette, ressemblaient à des mouettes.
Je ne parle pas, bien entendu, des habitants de Pont-l'Abbé ou du bourg de Batz, qui ont des aspects tout différents.
Je visitai presque toute la Bretagne et séjournai surtout dans le Finistère. La pointe du Raz m'avait conquise. Je restai douze jours à Audierne, chez le père Batifoullé, si gros, si gras, qu'il avait fait faire une entaille dans la table pour y loger son ventripotent abdomen.
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Ah ! l'injustice de la guerre ! l'infamie de la guerre ! Il ne viendra donc pas, le moment rêvé où il n'y aura plus de guerres possibles ! Où un monarque qui voudrait la guerre serait détrôné et emprisonné comme un malfaiteur ? Il ne viendra donc pas le moment où il y aura un cénacle cosmopolite où le sage de chaque pays représentera sa nation et où les droits de l'humanité seront discutés et respectés ?
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Ma nourrice était bretonne et habitait près de Quimperlé une petite maison blanche, au toit de chaume très bas, sur lequel poussait des giroflées sauvages.
C'est la première fleur qui ait charmé mes yeux d'enfant. Et je l'ai toujours adorée, cette fleur aux pétales faits de soleil couchant, aux feuilles drues et tristes.
C'est loin, la Bretagne, même à notre époque de vélocité. C'était alors le bout du monde.
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Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant. Il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent et ne jamais oublier. Le pardon ne peut entraîner l'oubli ; pour moi, du moins.
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