AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.12/5 (sur 13 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Rocroi , le 01/03/1853
Mort(e) à : Villemomble , le 07/06/1925
Biographie :

Critique et historien français, spécialiste de l'Allemagne et de la période révolutionnaire et napoléonienne.
La littérature germanique est sa formation initiale : il publie des éditions d’auteurs allemands ; puis il se fait connaître par de nombreuses publications sur l’histoire militaire de la Révolution française et de l’Empire.

Arthur Chuquet de l’Académie Française
Il fait partie des pionniers des études révolutionnaires et connaît une grande carrière d’universitaire sous la Troisième République. Comme les dix autres volumes de ses Guerres de la Révolution, le tome II intitulé Valmy est un ouvrage classique et important de l’historiographie militaire de la Révolution française.

Il est directeur de publication de la Revue critique d'histoire et de la littérature de 1888 à 1924.
Il est nommé titulaire de la chaire de Langues et littératures d'origine germanique au Collège de France à partir de 1893 avant d'être élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1900. De 1901 à 1921, il est professeur d'allemand à l'École supérieure de guerre à Paris.
+ Voir plus
Source : canalacademie.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Arthur Chuquet   (16)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce lieu est très aride, sans plantation et sans ombrage, sans ruisseau, sans la moindre source ; il faut chercher l’eau jusqu’aux villages de Gizaucourt, de la Chapelle et de Saint-Mard où passe la rivière d’Auve. Au nord-est s’étend une plaine immense très fertile en froments ; mais au sud-ouest le sol, formé d’un calcaire crayeux, que recouvre à peine une légère couche de terre végétale, ne produit que des seigles et des marsages ; aussi, la limite de ce terroir stérile a-t-elle reçu le nom expressif de marche à famine. C’est sur ce plateau triste et désolé, le plateau de la Lune, que l’armée prussienne s’établit dans la journée du 20 septembre ; c’est de là que son artillerie canonna le tertre de Valmy ; c’est là qu’elle campa durant dix jours, en proie au découragement et à la dysenterie, dans de boueux bivouacs.
Commenter  J’apprécie          110
(sur Dumouriez) un pamphlet flamand l'appellera un kleyn manneke, un bout d'homme, et les émigrés le surnommeront le petit tigre. Des traits nettement marqués, le teint brun, le front large, le nez aquilin, la bouche grande mais douce, souriante, parfois dédaigneuse, les yeux noirs et pleins de flamme tel est son signalement. Sa figure respire finesse et résolution à la fois. Il s'habille avec élégance et se poudre à blanc. De ses mains qu'il a petites et ridées il gesticule vivement. Il a des manières aisées et courtoises, par instants un peu de brusquerie qui ne messied pas à sa tournure militaire et à son air martial.
Commenter  J’apprécie          110
Il fallait y passer, avouait Domairon, par les épines de la grammaire avant d'arriver aux fleurs de l'éloquence et de la poésie.

En trois sections, l'auteur exposait l'art d'écrire correctement, et il faisait connaître la nature des mots et leur arrangement dans le discours, l'art d'écrire agréablement, il dissertait sur le style et les différentes espèces de style, l'art d'écrire pathétiquement.
Commenter  J’apprécie          100
Il ne veut pas s'arrêter devant Bréda et ne compte pas s'en emparer. Garnison, canons, palissades, inondations,tout protège Bréda.

Mais le gouverneur est âgé et n'a jamais guerroyé, il se laisse intimider par des sommations menaçantes, il capitule au quatrième jour, et la France regarde cette reddition comme miraculeuse.
Commenter  J’apprécie          101
Napoléon assistait à ce spectacle, qui lui paraissait aussi déchirant que sublime, et il l'a plus d'une fois retracé : les navires dont la carcasse et les mats se dessinaient distinctement au milieu de cette conflagration, ressemblaient à des feux d'artifice ; l'arsenal d'où s'élevait un tourbillon de flammes et de fumée, avait l'air d'un volcan en éruption ; une immense clarté rouge remplissait le ciel ; on voyait en pleine nuit comme en plein jour.
Commenter  J’apprécie          90
L'École de Beaumont-sur-Auge où étudièrent Caulaincourt, le général Evain et le géomètre Laplace, était mal située, sur une éminence, en un endroit privé d'eau et si resserré que les enfants n'étaient pas, dans les récréations, séparés des grands garçons. Le désordre y régnait, et Reynaud de Monts ne pouvait s'y rendre sans un déchirement de cœur.

Le supérieur, le Père Cardon, avait la réputation d'un honnête homme et ne manquait ni de connaissances ni de résolution. Mais il n'avait pas assez de souplesse. Les régents lui désobéissaient ouvertement, au vu et su des élèves, qu'ils excitaient contre lui. En fin de mai 1787 il dut appeler la maréchaussée à son secours. Il partit, et l'École alla de mal en pis. L'année suivante, Reynaud observait que « tout avait bon air, mais que tout venait d'être réparé pour le moment de l'inspection ». En 1789, les jeunes gens, de nouveau mutinés, se donnèrent congé et passèrent un jour entier dans les bois du voisinage.

(un régent est un enseignant)
Commenter  J’apprécie          80
Mais les représentants en mission à l'armée d'Italie, Barras, Fréron, Ricord, Augustin Robespierre, joignirent leurs plaintes à celle de leurs collègues. Barras et Fréron déclaraient que Carteaux ne possédait aucune connaissance militaire, qu'il avait déjà perdu deux mois et qu'il échouerait certainement. Augustin Robespierre affirmait que l'éloignement de Carteaux serait une victoire.
Commenter  J’apprécie          60
La guerre est votée presque unanimement et par acclamation ; le public des tribunes éclate en applaudissements ; les députés lèvent leurs chapeaux en l'air ; combien d'entre eux, dit Mme de Staël, devraient périr d'une manière violente et avaient à leur insu prononcé leur arrêt de mort !
Commenter  J’apprécie          50
"De ce lieu répondit-il (Goethe), et de ce jour date une nouvelle époque dans l'histoire du monde, et vous pourrez dire : j'y étais." Il prévoyait que la France ne se bornerait pas à détrôner son roi et à chasser l'étranger, mais qu'elle déborderait sur l'Europe ; il devinait la force irrésistible de la Révolution victorieuse.
Commenter  J’apprécie          40
Il est peu vraisemblable que les Prussiens aient été intimidés par les clameurs de l'adversaire. Mais ce qu'ils virent avec surprise, ce fut l'attitude fière et déterminée de l'armée française, qui formait une masse imposante et restait inébranlable, comme certaine de sa force.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Arthur Chuquet (13)Voir plus

Quiz Voir plus

Catherine Deneuve dans les adaptations au cinéma.

En 1965, elle joue dans "Le chant du monde" de Marcel Camus, mais qui a écrit le livre éponyme ?

André Gide
Jean Giono
Colette
Marcel Pagnol

15 questions
275 lecteurs ont répondu
Thèmes : films , littérature , adapté au cinéma , adaptation , Acteurs de cinéma , Actrices , cinema , Cinéma et littératureCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..