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4.06/5 (sur 90 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) le : 12/10/1908
Mort(e) le : 28/04/1997
Biographie :

Ann Petry (12 octobre 1908— 28 avril 1997) était une écrivaine afro-américaine. Née en 1908 à Old Saybrook (Connecticut) (en), son père était pharmacien et sa mère coiffeuse. Sa famille appartenait à la classe moyenne. Dès le lycée, Ann Lane Petry se passionne pour l'écriture. Elle fit des études au Connecticut College of Pharmacy de New Haven jusqu'en 1931 puis travaille dans la pharmacie familiale. En 1938, elle épouse George D. Petry et s'installe avec lui à New York. Elle se met à écrire pour des journaux tels que The New York Amsterdam News, ou People’s Voice (en), et publie même des histoires courtes dans the Crisis. Elle enseigne dans une école élémentaire de Harlem et se rend compte des difficultés des Noirs-américains. Elle publie son plus fameux roman, The Street en 1946 et remporte le Houghton Mifflin Literary Fellowship. En 1947, elle revient dans sa ville de naissance, Old Saybrook, et travaille sur deux autres romans, Country Place (1947) et The Narrows (1953).
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Ann Petry
Les gens sont différents, les uns supportent ce que les autres ne supportent pas. On ne sait jamais jusqu’à quel point ils peuvent encaisser.
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Porteur ! Porteur par-ci, porteur par-là ! Garçon ! George. Hep-là, vous !
Après chaque voyage, il recevait une poignée de pièces de monnaie. Mais une montagne d’or n’aurait pas payé assez cher la honte d’être anonyme. Sans nom, cire mes souliers ! Sans nom, tiens mon manteau ! Sans nom, brosse mes vêtements ! Sans nom, porte mes valises ! Sans nom, sans nom !
Les nègres volent. Fermez vos malles à clef ! Les nègres mentent. Où est mon portefeuille ? Appelez le chef de train ! Le porteur – les nègres violent ! Couvrez-vous bien, ne voyez-vous pas comme ce nègre vous regarde ? Dieu damne ce porteur, où est-il passé ? Porteur ! porteur !
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J’ai l’impression que ma vie s’en va si vite que je n’arriverai jamais à rien retenir. Cela ne serait pas si grave si seulement je pouvais voir autre chose devant moi que ces murs hostiles prêts à se refermer.
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"Elle essaya de crier : aucun son ne sortit de sa bouche.
C'était pire qu'un cauchemar, car ici tout se passait sans bruit......
Il n'y avait que ce visage contre le sien, un visage tordu, effrayant, assoiffé de désir, la bouche béante , et ce corps tendu et moite qui la forçait peu à peu à descendre dans la cave."...
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L'univers où nous vivons présente de grands contrastes. Mais puisqu'une barrière si haute la séparait du monde de la richesse, elle aurait préféré naître aveugle pour ne pas voir sa beauté, sourde pour ne pas entendre ses rumeurs, insensible pour ne pas être effleurée par sa douceur. Mieux encore, elle aurait préféré naître idiote et incapable de comprendre quoi que ce soit, même de soupçonner l'existence du soleil, du confort et des enfants heureux.
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En descendant du métro, elle pensa qu’elle ne se sentait jamais tout à fait un être humain avant d’avoir atteint Harlem, loin des yeux hostiles des femmes blanches qui la dévisageaient dans les rues du bas de la ville ou dans le métro – loin des hommes blancs dont elle sentait les regards la déshabiller et tenter de deviner ses formes.
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Dans chaque ville, il existait une ligne de démarcation entre les Blancs et les Noirs. Les Noirs parqués dans la plus petite surface possible, privés d’air et de lumière. Partout les femmes avaient à travailler pour entretenir leur famille, car nulle part les hommes ne trouvaient de travail. Ils s’ennuyaient et sortaient. Les enfants restaient seuls, sans foyer, car personne ne pouvait en former le cœur.
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- Oui . Ce n'est pas de sa faute si ça n'a pas marché. Et ce n'était pas la mienne non plus. Nous étions trop jeunes pour vivre pauvrement.
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Luttie s'assit dans le fond de la pièce. Pourquoi n'y avait-il là que des femmes de couleur ? Les mères des enfants blancs peuvent s'occuper d'eux. Les mères des enfants blancs ne travaillent pas. Erreur. Il y avait des femmes blanches. Trois femmes à l'allure étrangère, assise près de la porte. Une femme aux cheveux gris. Une grande créature osseuse vêtue d'une fourrure râpée. Une jeune femme trop frêle qui tenait un bébé dans ses bras. Toutes ces femmes se tenaient là dans la même position tendue et empruntée. Ce n'est pas une question de couleur. Nous sommes là parce que nous sommes pauvres.
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Elles fuyaient le silence qui rôdait dans leurs petits appartements, plus puissant que les clameurs de la radio et les hurlements des voisins ivres.
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