Jean-François Muracciole (Colloque Témoins & Témoignages)
Excellent ouvrage : un très bon roman de guerre et d’aventures, un très bel hommage à ceux, connus ou non, a qui nous devons notre liberté, une très belle histoire d’hommes et de femmes, de très beaux caractères et de belles personnalités. J’ai lu cet ouvrage il y a quelques mois et déjà il me plairait de le relire. J’ai adoré certaines scènes de combat et, définitivement, je suis acquis à l’idée que la meilleure défense c’est l’attaque en particulier pour ceux qui furent sur le point d’être submergés et qui, tentant leur chance avec leur courage, la nécessité, le culot et, il faut bien le dire, une grande part de hasard, saisir la vie à pleine dents pour combattre l’ennemi et se sortir d’un sort qui les aurait fait périr à coup sûr. Je reste également acquis à l’idée que la légion est une arme exemplaire d’égalité et de fraternité, d’honneur et de fidélité, une noblesse qui consiste à acquérir la nationalité par le sang versé et pour qui j’ai un respect sincère. Honneur à ceux qui peuvent dire « legio patria nostra ». Bravo ! Par ailleurs, il faut souligner le courage physique et l’abnégation de tous ceux qui, engages dans les commandos SAS, tentèrent et souvent réussirent, ces coups de mains improbables d’audace et d’initiative, de chance également, prirent le risque sans retour (puisque les ordres de l’ennemi était, en cas de cas de capture, de les tuer et non de les considérer comme des prisonniers de guerre) de rejoindre leur patrie (notre pays, la France) pour y mener des actions de renseignement et de sabotage. Une infinie pitié pour tous ceux qui furent pris et souvent tortures et une reconnaissance certaine pour leur allant et leur témérité. Bravo ! Merci !
Jusqu'à la fin de 1942, la Résistance constitua un phénomène ultraminoritaire au sein de la société française. Les chiffres bruts donnent tout au plus 30 000 militants actifs à la fin de 1942, sans doute 100 000 maquisards mal armés à la veille du débarquement et 400 000 FFI à l'été 1944, soit environ 1 % de la population française et 2 % des adultes. [...] L'apport militaire de la Résistance intérieure consista essentiellement dans la formation de filières d'évasion, la collecte du renseignement et, ponctuellement, le sabotage. Les Forces armées régulières (FFL, puis armée de la libération) participèrent au combat commun, contribuant à freiner les forces de l'Axe (Bir Hakeim, Kasserine), remportant de belles victoires (Tunisie, Cassino, Provence), mais n'offrant qu'une modeste contribution à la victoire finale. Le terrible mot de Keitel à Berlin, le 8 mai 1945 (« Quoi, les Français aussi ! »), excessif, est injuste. Mais l'image d'une France résistante réalisant sa propre libération relève largement du mythe. (Jean-François Muracciole, « 19 - La France a contribué à la victoire des Alliés », dans : Jean Lopez éd., Les mythes de la Seconde Guerre mondiale. Tome 1. Paris, Perrin, « Tempus », 2018 )
Excellent ouvrage : un très bon roman de guerre et d’aventures, un très bel hommage à ceux, connus ou non, a qui nous devons notre liberté, une très belle histoire d’hommes et de femmes, de tes beaux caractères et de belles personnalités. J’ai lu cet ouvrage il y a quelques mois et déjà il me plairait de le relire. J’ai adoré certaines scènes de combat et, définitivement, je suis acquis à l’idée que la meilleure défense c’est l’attaque en particulier pour ceux qui furent sur le point d’être submergés et qui, tentant leur chance avec leur courage, la nécessité, le culot et, il faut bien le dire, une grande part de hasard, saisir la vie à pleine dents pour combattre l’ennemi et se sortir d’un sort qui les aurait fait périr à coup sûr. Je reste également acquis à l’idée que la légion est une arme exemplaire d’égalité et de fraternité, d’honneur et de fidélité, une noblesse qui consiste à acquérir la nationalité par le sang versé et pour qui j’ai un respect sincère. Honneur à ceux qui peuvent dire « legio patria nostra ». Bravo !
Je me suis régalée à lire ce polar atypique et inclassable : à la fois vintage/rétro, intello, hyper rythmé (chapitres de 3-4 p maxi), drôle, qui part dans tous les sens et rempli de suspens. Faut un peu s’accrocher au début (plusieurs histoires emmélées), mais une sacrée bonne surprise. Je recommande à 100%.
Résistance ou pas, sans doute les Alliés auraient-ils libéré la France selon un calendrier guère différent.