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3.4/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lorient, Morbihan , le 27/12/1814
Mort(e) à : Paris , le 08/06/1896
Biographie :

François-Jules Suisse dit Jules Simon est un philosophe et homme d'État français.

Il entra à l'École normale supérieure en 1833 et devint professeur de philosophie à Caen (1836) puis à Versailles (1837).

Agrégé puis docteur en philosophie, il supplée Victor Cousin dans sa chaire à la Sorbonne, où il fit un cours, très suivi, sur les philosophes grecs, notamment Platon et Aristote.

Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé et docteur en philosophie, Jules Simon est élu député en 1848. Il refuse de prêter serment à Napoléon III. Opposant à l'Empire, il est élu au Corps législatif en 1863 ; le 4 septembre 1870, il devient membre du gouvernement de la Défense nationale ; ministre de Thiers, il démissionne en mai 1871 par opposition à la droite monarchiste.

Le 16 décembre 1875, il fut élu sénateur inamovible et le même jour membre de l’Académie française.

Le 13 décembre 1876, il prenait la présidence du conseil et le portefeuille de l’Intérieur. Jules Simon, au Sénat, continua à s'occuper surtout des questions d’enseignement et combattit les décrets sur les congrégations. Sa dernière mission officielle fut sa représentation de la France à la conférence internationale de Berlin sur le Travail du 15 mars 1890.

De 1889 à 1896, Jules Simon a été le premier président de l’Association Valentin Haüy, créée en 1889 par Maurice de La Sizeranne pour venir en aide aux aveugles. Il est le premier président de l'Union française pour le sauvetage de l'enfance créée en 1887 (UFSE). Il a également été président d'honneur de la Ligue nationale contre l'athéisme.

Jules Simon était marié à Louise, Marie, Émilie Boissonnet. Il est le père de l’écrivain et journaliste Gustave Simon (1848-1928) et du dramaturge Charles Simon (1850-1910).

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Source : Universalis et Catalogue de la BNF
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La peine de mort était un de nos grands sujets de controverse ; car il avait renoncé de bonne grâce à ma conversion, et il me disait souvent avec un gros soupir, en me mettant ses mains sur les épaules : « Tu es perdu ! » Je ne me lassais pas de l’interroger sur les condamnés qu’il avait assistés à la mort, et surtout sur ceux que j’avais connus avant leur condamnation ; il y en avait plus d’un. Il avait une singulière maladie d’esprit : il les croyait tous innocents, et cela, du fond de son âme. Je crois bien qu’il n’excluait pas de cette absolution universelle ceux qui lui avaient avoué leur crime. Il trouvait quelque moyen de les transformer en martyrs ; ils étaient tout au moins victimes de leur éducation, ou des circonstances, ou de l’organisation sociale ; car l’abbé Moisan, qui tonnait tous les matins contre les saint-simoniens, après avoir lu la Gazette de France, était, sans s’en douter, un socialiste radical. Je parle ici, bien entendu, des condamnés pour crimes ordinaires ; quant aux condamnés politiques, il ne les croyait pas seulement innocents, il les tenait pour des héros ; et moi qui ne partage aucune de ses idées politiques, je ne suis pas éloigné de croire qu’il n’avait pas tort. On comprend qu’il était ennemi déclaré de la guillotine ; il l’était aussi du carcan, de la marque, des galères, et même des longues détentions. Il aurait maudit la prison cellulaire, si l’administration avait exercé dès ce temps-là son prétendu droit de tuer l’homme intellectuel et moral en laissant subsister l’homme physique.
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De toutes ses passions, celle-là a été la plus complète satisfaite. Il est venu dans un temps où il y avait grande disette de lettrés. l'instruction publique avait chômé pendant les années terribles; le peu d'hommes qui s'étaient formés d'eux-mêmes étaient pris par les armées ou par l'administration. Tout le monde étaient enrégimenté d'une manière ou d'un autre. Il ne restait pour ainsi dire pas d'homme en liberté.
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Il y a des hommes qui font beaucoup de bruit pendant leur vie et que la postérité ne connait pas. M. Victor Cousin n'est pas de ceux-là. Il a rendu son nom immortel par de très grands services et par de très belles oeuvres; mais ceux qui n'ont pas vécu de son temps ne sauraient s'imaginer quel bruit il faisait en ce monde pendant qu'il y était. Il aimait cela, il cherchait cela.
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Paraître ! me disait-il. Il faut paraître. J'ai le sentiment que nous avons besoin de paraître.
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