On évoque un problème en Europe centrale. Mais d'après "Les échos" du journal Ulus, il n'est pas question de menace sur la paix.
"Parlons de l'étranger ; d'un peu partout, des informations nous parviennent de temps à autre quant à des menaces sur la paix ou de nuages annonçant la guerre à l'horizon. Mais grâce à Dieu, cette paix, si menacée jusqu'à aujourd'hui, n'a jamais été aussi forte, solide et inébranlable.
"Mais voyez donc : on a foulé aux pieds je ne sais quel article du pacte de la Société des Nations ; certains ont dit : "La paix est en danger" ; la paix n'en a guère eu cure. Certains ont dit : "L'Ethiopie est piétinée, la paix est menacée"; la paix ne s'en est pas plus souciée.
"Certains ont dit : "En Espagne, ce n'est pas une guerre civile, mais l'affrontement de deux idéologies ; et c'est la paix qui en paiera le prix." Là encore notre bonne vieille paix n'a pas bronché.
"Certains ont dit : "Le japon marche sur la Chine. Cette invasion en Extrême-Orient est une menace pour la paix, non pas de cette seule région, mais du monde entier." Au final, du sang a coulé, des villes ont été rasées et réduites en cendres, mais il n'y a eu ni déclaration de guerre, ni la moindre inquiétude quant à la paix.
"Alors, ne vous laissez pas abuser par les nouvelles pessimistes ou les études produites à la volée. Sans doute la paix est-elle menacée. Mais au XXe siècle, elle est devenue si solide, si invulnérable, qu'il ne faut pas avoir peur ; elle ne cédera pas d'un pouce au tapage de la guerre et des fauteurs de guerre..."
Ce fut surtout comme ça que Sevil prit confiance en elle. Elle comprenait très bien sa professeure de violon. Algèbre, géométrie, histoire... Elle n'aimait pas ces matières-là. La professeure de violon, elle, était délicate et juste. Demir était en train de faire un somme dans un fauteuil, avec les contes de la Contesse de Ségur entre les mains. Soudain, sa professeure manqua à Sevil. Elle ne la reverrait que mercredi. Si elle maigrissait un peu, ses doigts s'affineraient. Et peut-être que sa professeure apprécierait alors un peu plus son toucher de cordes.
Très bon roman qui traite de sujets peu abordés et qui méritent pourtant qu'on s'y intéresse. Un livre qui mêle Histoire et psychologie ! A lire !
Jusqu’à ce matin-là, toutes ces pédicures, ces manucures, ces applications pour le visage, ces crèmes de nuit et ces produits de jour, ce talc que je me tamponnais sous les aisselles et un peu partout, tout cela m’avait semblé nécessaire à ma santé, à mon bien-être, autant d’obligations sans aucun rapport avec ma féminité. Mais ai-je été moi-même une seule fois ? Avons-nous été un jour nous-mêmes ? Y a-t-il le moindre espace dans ma vie où l’on n’ait pas rapporté ces obligations ? Les dix dernières heures que j’ai comblées avec Engin en étaient-elles dépourvues ? Non. Je ne veux pas y penser. Je suis en vacances. Mais comment sent ma peau ? J’ai aussitôt remonté la manche de mon gilet et senti le haut de mon bras ; sans percevoir grand-chose.
Entre-temps, Ertürk avait eu dix-sept ans. Il apprit toutes les façons qu’un homme avait de se tuer dans un pensionnat à l’âge de dix(sept ans, essaya, pour apprendre qu’il ne pourrait jamais se suicider dans un tel lieu.
Qu'a-t-il dit Atatürk? Les femmes se doit d'être plus cultivé, plus savante est plus intelligentes que les hommes. Parce que si elle veulent vraiment être des mères de cette nation, c'est ainsi qu'elle doivent être.