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3.85/5 (sur 40 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tunis , le 21/04/1943
Mort(e) le : 7/01/2010
Biographie :

Philippe Séguin, né le 21 avril 1943 à Tunis et mort le 7 janvier 2010 à Paris, est un homme politique et haut fonctionnaire français.

Philippe Séguin est né dans une famille modeste. Il a un an quand son père Robert meurt à l'âge de 22 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1944.
Après des études au lycée Carnot de Tunis, il poursuit ses études Philippe Séguin aux lycées Alphonse-Daudet de Nîmes où il passe son baccalauréat, puis à l'École normale d'instituteurs du Var. Licencié ès-lettres à la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence, il est ensuite diplômé d'études supérieures d’histoire et diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. Il fait ensuite l'ENA, promotion « Robespierre » (janvier 1968 - mai 1970) et entre à la Cour des comptes.
Entre 1973 et 1978, il occupe plusieurs postes dans des cabinets ministériels, tant sous la présidence de Georges Pompidou que celle de Valéry Giscard d'Estaing.. En 1978, il est élu député des Vosges (1ère circonscription) en avril, mandat qu'il conservera jusqu'en juin 2002. Il est également vice-président du Conseil régional de Lorraine de 1979 à 1983 puis est élu maire d'Épinal en mars 1983 jusqu'en octobre 1997.
En 1981, il prononce un discours pour soutenir l'abolition de la peine de mort à l'Assemblée nationale; il est un des rares députés d'opposition à soutenir cette réforme emblématique du Président François Mitterrand.

Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi de 1986 à 1988, président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997, président du Rassemblement pour la République de 1997 à 1999, il est Premier président de la Cour des comptes de 2004 à sa mort.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
A l'occasion du vote annuel du contingent militaire, Thiers va, en effet, prononcer le 3 mai de cette année (1865) un grand discours de politique étrangère. Défendant les traités de 1815, il estime qu'il convient de s'opposer aux desseins prussiens et d'abandonner l'Italie à son sort, et fait reproche à l'empereur de parrainer une alliance italo-prussienne.

Son discours produira, comme on dit, une forte impression, notamment lorsqu'il prophétise : « Et alors, permettez-moi de vous le dire, s'accomplira un grand phénomène vers lequel on tend depuis plus d'un siècle : on verra refaire un nouvel Empire germanique, cet Empire de Charles Quint, qui résidait autrefois à Vienne, qui résiderait maintenant à Berlin, qui serait bien près de notre frontière, qui la presserait, la serrerait ; et pour compléter l'analogie, cet Empire au lieu de s'appuyer, comme au seizième siècle sur l'Espagne, s'appuierait sur l'Italie.

« Non, ajoute-t-il, ce n'est pas une vieille politique, c'est une politique éternelle qui conseille de ne pas créer autour de soi de grandes puissances... »

Il lance cet avertissement: « Allez, allez partout en France, allez dans les petites villes et les villages et vous verrez si cette politique qui tendrait à rétablir l'ancien Empire germanique en plaçant le pouvoir de Charles Quint dans le Nord au lieu du Sud de l'Allemagne, si ce pouvoir, aidé par l'Italie, serait populaire en France. »
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Philippe Séguin
En 1974, les Français voulaient un jeune: ils ont eu Giscard. En 1995, ils voudront un vieux: ils auront Giscard.
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Philippe Séguin
Il ne suffit pas d'avoir de l'appétit, il faut aussi avoir de l'estomac.
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Ce qui fait de Louis Napoléon un homme à la fois attachant et respectable, ce n’est pas seulement son œuvre, aussi impressionnante que mal comprise, pas seulement son habilité et la force de caractère dont il a fait montre pour passer de l’exil au pouvoir c’est aussi et surtout sa fidélité à ses convictions.
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L'expérience a révélé la force du parti bonapartiste, ou pour dire plus vrai, du nom de Napoléon. C'est beaucoup d'être à la fois une gloire nationale, une garantie révolutionnaire et un principe d'autorité. Il y a la de quoi survivre à de grandes fautes et à de longs revers.
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Né au temps de la splendeur du premier Empire, Louis Napoléon après vingt-sept ans d'exil, six ans de prison et un peu plus de vingt ans de pouvoir, repose toujours, cent dix-sept ans après sa mort, dans une humble chapelle d'un village anglais, car il demeure un réprouvé.
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La rumeur publique s'en mêla colportant ce bon mot, doublement cruel : «Hortense fait des faux Louis...» Cela ne saurait pourtant excuser les grandes plumes et les grands noms qui ont utilisé ces doutes comme une arme, une arme terrible, contre Louis-Napoléon. Victor Hugo se laissa ainsi aller à dénoncer en lui «l'enfant du hasard dont le nom est un vol et la naissance un faux».
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En fait il en aura tant vu, il y aura assisté à tant de retournements de situation, il aura eu à souffrir de temps de revirements qu'il en viendra, paradoxalement, à ne jamais définitivement désespérer de personne. Il pratiquera ainsi le pardon des injures. Rien ne sera plus d'étranger à son comportement que l'exercice de la vengeance. Et pourtant, c'est peu dire qu'il sera rarement payé de retour...
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Philippe Séguin
(...) que l'on ne s'y trompe pas, la logique du processus de l'engrenage économique et politique mis au point à Maastricht est celle d'un fédéralisme au rabais fonda­mentalement anti-démocratique, faussement libéral et résolument technocratique. L'Europe qu'on nous propose n'est ni libre, ni juste, ni efficace. Elle enterre la conception de la souveraineté nationale et les grands principes issus de la Révolution : 1992 est littéralement l'anti 1789. Beau cadeau d'anniversaire que lui font, pour ses 200 ans, les pharisiens de cette Répu­blique qu'ils encensent dans leurs dis­cours et risquent de ruiner par leurs actes!
[Discours prononcé par M. Philippe Seguin, le 5 mai1992 à l'Assemblée nationale]
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Vouloir se conformer, avant tout, aux sentiments réels ou supposés des citoyens : comportement aussi vieux que la démocratie mais qui, sous prétexte de la défendre, aboutit à la dévoyer.
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