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3.75/5 (sur 441 notes)

Nationalité : Suède
Né(e) à : Södertälje , le 11/03/1971
Biographie :

Jonas Karlsson vit à Stockholm. Acteur, il a joué dans plusieurs longs métrages. En 2017, il interprète un personnage-clé dans le film "Le bonhomme de neige" (aux côtés de Michael Fassbender), adapté du roman éponyme de Jo Nesbø. Il a également joué dans plusieurs séries et s’est illustré dans de multiples rôles au Théâtre dramatique royal – scène majeure du pays. Il a lui-même écrit plusieurs pièces avant de passer à la fiction en 2007. Son oeuvre, essentiellement composée de nouvelles et de récits, a été traduite dans une quinzaine de langues.

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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
Pour étendre mes contacts, le mieux était bien sûr de commencer par le voisinage, puis de progresser de proche en proche. Comme des ronds dans l’eau. Et puis John donnait une impression si désespérément banale. Que pouvait-il m’apporter ? Que je n’aie déjà ? Pour mon profil, il aurait été fâcheux de prendre contact avec une personne aussi terne, de la vieille génération, et de se voir du coup directement associé aux falots.
Ann était certes une femme et je voulais éviter de me lier trop intimement à des femmes, ce qui risquait de me faire paraître intrusif ou flatteur, mais j’ai estimé pouvoir adopter une attitude sexuellement plus neutre pour commencer. Cela profiterait à mon image moderne et montrerait une certaine vivacité d’esprit.
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La vérité a cet avantage qu’on n’a pas à se soucier des détails ou des failles logiques. Elle se suffit à elle-même.
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Avec le temps, la perspective change.Ce que,autrefois,on jugeait essentiel, devient insignifiant. Quelqu'un dont on voulait à tout prix gagner l'estime et l'approbation perd à nos yeux toute sa valeur. Un chef que l'on souhaitait impressionner n'est plus qu'un simple collègue. Une femme dont le parfum nous enivrait est devenue notre épouse.Ou celle d'un autre,et maintenant qu'on se connaît bien,ils nous agacent avec leurs enfants, leur voiture ou leurs chaînes de mails.
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Bien sûr, il est toujours plus facile de s’abstenir, mais d’un point de vue existentiel qu’y a-t-il de plus ridicule que tout le temps faire un tas de trucs ?
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La première fois que je suis entré dans la pièce, j’ai presque aussitôt fait demi-tour. J’allais aux toilettes et m’étais trompé de porte. J’ai senti un relent de renfermé en ouvrant, mais je ne me souviens pas d’y avoir accordé une attention particulière. Je n’avais pas remarqué quoi que ce soit dans ce couloir, à part les toilettes, avant l’ascenseur. Ah tiens, ai-je pensé. Une pièce. J’ai ouvert et refermé. Et ça en est resté là.
(Incipit)
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j'ai veillé à participer à toutes les pauses-café communes et à toutes les conversations. Personne ne me parlait, ni même me regardait, mais j'étais là. Je participais. Je faisais acte de présence physique, au milieu d'eux.

Au début, j'ai remarqué que tout s'arrêtait dès que je me joignais au groupe. J'ai fait comme si de rien n'était. Peu à peu, je me suis approprié le rôle de participant passif, celui dont personne ne se préoccupe, mais qui est là,
comme une condition préalable à la vie sociale du groupe. (p. 140)
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Les gens stupides ne savent pas toujours qu'ils sont stupides. Peut-être sentent-ils que quelque chose cloche, peut-être remarquent-ils que les choses ne se déroulent pas comme ils l'attendent, mais peu savent que c'est à cause d'eux. Qu'ils sont pour ainsi dire la racine de leurs problèmes
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Je prenais peut-être mes échecs trop à la légère et acceptais les choses comme elles venaient, sans protester suffisamment ? Étais-je trop naïf, trop béat ? Fallait-il être plus exigeant ? Gagnerais-je peut-être à me méfier davantage, à mieux négocier ?
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J’aurais dû la percer à jour plus tôt. Il était évident qu’elle se droguait. Ce sourire permanent. Ce rayonnement optimiste. Cette amabilité était bien sûr obtenue à coup de produits chimiques.
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Je n'avais pas pleuré depuis l'école primaire, et je n'aimais pas ça. C'était mouillé et poisseux. Pleurer, c'est pour les faibles. (...)
Pleurer , c'est bon pour les enfants et les oignons.
Mais ces pleurs-là avaient quelque chose de différent. C'étaient des pleurs calmes et posés. De bons pleurs. De l'eau qui rinçait les canaux, un peu comme on purge des gouttières encombrées de feuilles et d'aiguilles de sapin. Une façon de faire disparaître l'énergie négative et de faire de la place pour quelque chose de mieux. Je sentais toutes les idées fausses s'envoler et des idées nouvelles prendre leur place. Meilleures. Une nouvelle chance.
Un nouveau moi. (p. 124)
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