Notre cœur est donc le siège de la raison et son principal organe corporel.
Si nous voulons nous appliquer à surveiller et à redresser notre raison, au moyen d’une attentive sobriété, quelle meilleure manière de le surveiller que de rassembler notre esprit éparpillé au-dehors par les sensations, le reconduire au-dedans de nous jusqu’à ce même cœur qui est le siège des pensées ? (…)
(C’est) l’organe directeur, le trône de la grâce, là où se trouvent l’esprit et toutes les pensées de l’âme.
(L'apologie des saints Hésychastes)
Dieu, transcendant à toute chose, incompréhensible, indicible, consent à devenir participable à notre intelligence.