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4.23/5 (sur 25 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) à : Borgonovo, Val Bregaglia , le 10/10/1901
Mort(e) à : Coire , le 11/01/1966
Biographie :

Fils d’un peintre impressionniste suisse, Alberto Giacometti commence à peindre très jeune et fréquente l’Ecole des Beaux-Arts de Genève.

Il s’installe à Paris en 1922 et suit à Montparnasse les cours de sculpture d’Antoine Bourdelle, lui-même élève de Auguste Rodin. Il sculpte alors des œuvres proches de l’abstraction où se sent l’influence des arts primitifs (Femme cuillère, 1926).

Rapidement, il se joint aux surréalistes et réalise des œuvres explorant les tensions de l’inconscient sexuel avec souvent beaucoup de violence (Femme égorgée, 1932).

A partir de 1935, l’artiste se concentre sur l’étude de la tête humaine, s’attachant plus particulièrement au regard. Giacometti commence alors une nouvelle phase esthétique : les membres des figures sont étirés jusqu’à l’extrême, parfois représenté dans l’attitude de la marche, en référence à L’Homme qui marche de Rodin, véritable défi au mode de conception de la sculpture.

De même, les visages deviennent comme des lames de couteau (Le Nez, 1947). Il peint également des portraits et autoportraits où le regard est perdu dans un réseau de lignes qui emprisonnent la figure.

Après la guerre, son œuvre est saluée dans de nombreuses rétrospectives et obtient un grand succès : il reçoit le prix de sculpture à la Biennale de Venise de 1962, avant de s’éteindre en 1966.

Le 3 février 2010, L'Homme qui marche est vendu pour 74,2 millions d'euros chez Sotheby's à Londres, trois fois plus cher que son estimation la plus élevée.
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Source : arts.fluctuat.net
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Alberto Giacometti. Le nez


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Alberto Giacometti
L’idée de faire une peinture ou une sculpture de la chose telle que je la vois ne m’effleure plus. C’est comprendre pourquoi ça rate, que je veux.
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Alberto Giacometti
L’aventure, la grande aventure, c’est de voir surgir quelque chose d’inconnu, chaque jour dans le même visage. C’est plus grand que tous les voyages autour du monde.
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Autrefois je voyais à travers l'écran des arts existants. J'allais au Louvre pour voir des peintures et des sculptures du passé et je les trouvais plus belles que la réalité. J'admirais plus les tableaux que la vérité.
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Alberto Giacometti
Le ciel n'est bleu que par convention, mais rouge en réalité.
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Seule la réalité est capable d'éveiller l’œil, de l'arracher à son rêve solitaire, à sa vision, pour le contraindre à l'acte conscient de voir, au regard. [p267]
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Mon intention n’a jamais été de peindre avec le gris et le blanc ni, en général avec telle couleur unique. Au début du travail, j’ai mis sur la palette autant de couleurs que mes collègues, j’ai essayé de peindre comme eux. Au cours du travail, il m’a fallu éliminer une couleur après l’autre ; non : l’une après l’autre, les couleurs ont quitté le bal ; pour finir, il ne restait que : gris ! gris ! gris !
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Je ne crée pas pour réaliser de belles sculptures ou de belles peintures. L’art ce n’est que qu’un moyen de voir. quoi que je regarde, tout me dépasse et m’étonne, et je ne sais pas exactement ce que je vois. C’est trop complexe. Alors, il faut essayer de copier simplement, pour se rendre compte de ce qu’on voit.
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J’écrirai des choses nouvelles, elles se formeront.
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A ce moment là, je commençais à voir les têtes dans le vide, dans l'espace qui les entoure. Quand pour la première fois j'aperçus clairement la tête que je regardais se figer, s'immobiliser dans l'instant, définitivement, je tremblai de terreur comme jamais encore dans ma vie et une sueur froide courut dans mon dos. ce n'était plus une tête vivante, mais un objet que je regardais comme n'importe quel autre objet, mais non, autrement, non pas comme n'importe quel autre objet, mais comme quelque chose de vif et mort simultanément. Je poussai un cri de terreur comme si je venais de franchir un seuil, comme si j'entrais dans un monde encore jamais vu. Tous les vivants étaient morts, et cette vision se répéta souvent, dans le métro, dans la rue, dans le restaurant, devant mes amis. Ce garçon de chez Lipp qui s'immobilisait, penché sur moi, la bouche ouverte, sans aucun rapport avec le moment précédent, avec le moment suivant, la bouche ouverte, les yeux figés dans une immobilité absolue
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Alberto Giacometti
p. 21: "Aucune sculpture ne détrône jamais aucune autre. Une sculpture n'est pas un objet, elle est une interrogation, une question, une réponse. Elle ne peut être ni finie ni parfaite."
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