AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.97/5 (sur 51 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Soissons , le 02/08/1935
Mort(e) à : Paris , le 21/11/2015
Biographie :

Historien moderniste, professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l'histoire militaire de la Révolution française et du Premier Empire.

Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-Paul Bertaud   (29)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Jean-Paul Bertaud. La prise de la Bastille.


Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Car, qui pourrait nier qu'au premier rayon du nouveau soleil montant sur l'horizon, lorsqu'on entendit parler des droits communs à tous les hommes, de la liberté vivifiante et de l'égalité chérie, qui pourrait nier qu'il n'ait senti son coeur s'élever ... Chacun alors espéra jouir de son existence...
Tous les peuples opprimés ne tournaient-ils pas leur regard vers la capitale du monde?....
Chacun sentit renaître en soi le courage, l'âme et la parole.

Goethe
Commenter  J’apprécie          210
Colonel Von Massenbach :

Au début de la campagne, nous voyons les chemins de la gloire...
A Paris! A Paris! On a vidé aujourd'hui plus d'un verre à la bienheureuse fin de ces messieurs de la Convention.

Les avocats de Paris, comment nous résisteront-ils?
La farce ne durera pas longtemps. Les fumées de l'ivresse de la liberté se dissipent à Paris.
L'armée des avocats va être rossée....
Commenter  J’apprécie          170
C'est la Marseillaise qui dit le mieux ce que les Français accomplissent en août et septembre 1792 : une révolution sociale.

Ils furent conduites à établir l'Egalité, sans laquelle la Liberté n'existe pas.

Révolution de l'Egalité et de la Liberté, révolution faite donc pour assurer à l'Homme sa dignité d'être.
Commenter  J’apprécie          160
Au lendemain de Valmy, on négocie, non pas la paix mais le départ des troupes prussiennes. La jeune République semble avoir encore le choix : poursuivre les négociations et aboutir à la paix ou bien continuer le combat au-delà même des frontières. Parce qu'ils sont patriotes et qu'ils veulent par conséquent le bonheur du plus grand nombre, les révolutionnaires espèrent que le nouveau régime sera bientôt celui des autres pays d'Europe. Le nationalisme qui sera celui du XIXème siècle, tapageur, chauvin, animé en définitive de la haine des autres peuples, leur est étranger. Cependant, la majorité, peu gagnée à l'expansionnisme révolutionnaire, est proche de Robespierre, qui disait en janvier 1792 dans un discours aux Jacobins :
"La plus extravagante idée qui puisse naître dans la tête d'un politique, est de croire qu'il suffise à un peuple d'entrer à main armée chez un peuple étranger, pour lui faire adopter ses lois et sa constitution. Personne n'aime les missionnaires armés, et le premier conseil que donnent la nature et la prudence, c'est de les repousser comme des ennemis."
Commenter  J’apprécie          120
Des femmes refusèrent d'admettre, dans ce domaine comme dans bien d'autres, leur inégalité avec les hommes. La lettre que MMe de Xaintrailles écrivit à l'Empereur en fournit un exemple :

« A sa Majesté l’Empereur, 1805
» J’ai fait sept campagnes à l’armée du Rhin en qualité d’aide de camp.
» J’ai fait partie de la dernière expédition pour l’Egypte, j’y fus envoyé au général Menou pour remplir et continuer près de lui mes fonctions d’aide de camp.
» Je demande justice à Votre Majesté, je lui demande une retraite ou un emploi qu’on m’a refusé jusqu’à présent parce que je suis femme.
» Mais j’étais femme :
» Quand j’ai repris aux Prussiens, mes compatriotes, un parc d’artillerie de 45 pièces de canons sur la montagne du Prince Charles Ombourg.
» Quand j’ai empêché la révolte de la 44e demi-brigade d’Infanterie.
» Quand j’ai sauvé le 11e bataillon du Doubs et un gros détachement de gendarmerie, j’ai préservé des fureurs de la guerre les habitants d’Edenhoffen.
» Quand j’ai pansé les blessés sur le camp de bataille;
» J’étais femme aussi :
» Quand à la journée du 22 juillet 1793 mes avis ont contribué au salut de toute l’armée du Rhin que l’ennemi commençait à tourner, j’étais chargée alors des dépêches pour le général en chef que je suis parvenue à les remettre malgré la poursuite de plusieurs détachements ennemis qui me forcèrent à me jeter à la nage pour traverser la rivière… entre Kayerslautern et Neustadt.
» Les archives de la guerre ont recueilli beaucoup d’autres faits que je ne veux point détailler.
» Sire, ce n’est point en femme que j’ai fait la guerre, je l’ai faite en brave. »
Commenter  J’apprécie          80
Il n'empêche, leur départ fait prendre conscience aux Français qu'au pied du moulin de Valmy s'est joué le sort de la Patrie, ce qui signifie à l'époque celui de la Liberté et de l'Egalité, c'est-à-dire de la dignité humaine.
Commenter  J’apprécie          90
La Révolution française apparait très vite différente de la Révolution anglaise ou américaine : la Révolution veut l'égalité sans laquelle, disent les contemporains, la liberté n'est rien.
Commenter  J’apprécie          90
L'avare ou l'égoïste
Ont recours à l'obscurité
On saura percer le repaire
Où sur leurs trésors attachés
Ces traîtres se tiennent cachés
Déchirant le sein de leur mère

Couplet du citoyen Dorli à la section de la Montagne
Commenter  J’apprécie          60
Aux épithètes d'enragés, de démagogues, de républicains que leur décernent leurs adversaires, les Jacobins répondent que ceux-ci sont des "aristocrates" et il les taxent bientôt de "royalistes", mais qui ne l'est pas en 1789 ?
Commenter  J’apprécie          50
Des jeunes s'engagèrent donc pour faire carrière dans un état qui, notamment dans les villes-frontières où étaient les garnisons, n'avait jamais été méprisé par leurs proches. Combien ainsi imitèrent-ils un Murat, qui s'engagea pour échapper à la médiocrité d'une existence qu'on lui avait tracée.
Commenter  J’apprécie          40

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Paul Bertaud (87)Voir plus

Quiz Voir plus

Lisons avec Audrey Hepburn

Sabrina est un film réalisé par Billy Wilder en 1954. d'après la pièce de théâtre Sabrina Fair de Samuel A. Taylor, avec dans les rôles principaux Audrey Hepburn et:

Cary Grant et Danny Kaye
Humphrey Bogart et William Holden
James Stewart et Gregory Peck

12 questions
31 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..