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3.75/5 (sur 75 notes)

Nationalité : Danemark
Né(e) le : 20/04/1857
Mort(e) à : Ogden City Utah , le 29/01/1912
Biographie :

Herman Joachim Bang (né le 20 avril 1857 à Als, Jutland - mort le 29 janvier 1912 à Ogden City, Utah) était un écrivain et journaliste danois.

Fils de pasteur presbytérien, Herman Bang fut très tôt orphelin de sa mère. Toute sa vie, il en ressentit une certaine frustration qui transparaîtra dans son oeuvre et notamment dans son premier roman Haabløse slægter (Familles sans espoir) écrit en 1880.

Herman Bang fut également journaliste littéraire dont les articles paraîtront dans divers recueils, les premiers parus alors qu'il avait à peine 20 ans.

La deuxième moitié des années 1880 le vit séjourner à l'étranger (Berlin, Vienne, Prague) d'où il écrivit de nombreux articles pour la presse danoise. Ces années furent les plus prolifiques d'Herman Bang.

Influencé dans ses premiers romans par le naturalisme français, il évoluera ensuite vers l'impressionnisme. Ses oeuvres décrivent des existences manquées ou malheureuses. Homosexuel, refoulé par les codes moraux de l'époque, ses sentiments transparaîssent dans les relations hétérosexuelles de ses personnages. Il est considéré comme l'un des maîtres de la littérature danoise en ce qui concerne les descriptions de portraits psychologiques féminins.

Il fut plusieurs fois adapté au cinéma. Il est mort aux États-Unis où il s'était rendu pour une tournée de conférences.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Les gens sont toujours attentionnés à l'égard de ceux qui sont au-dessus d'eux, commenta Mme Brandt.
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"Nous souffrons et nous faisons souffrir les autres. Nous n'en savons pas davantage."
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Karl fixait la flamme des bougies déjà presque consummées.
-Vivre, ça coûte fichtrement cher, fit-il soudain.
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Cela ne doit pas être simple de remanier toute une ville ...en spéculant.
Vous voulez dire "rénover"! Il avança un peu. Savez vous que, moi aussi, j'ai écrit. J'ai même édité un recueil de nouvelles quand j'avais vingt trois ans, sous un pseudonyme. Maintenant, j'écris des projets. Bon... Peut être... Avons nous trop d'artistes...En affaires également.
Nous enfournons des pains trop gros dans des fours trop petits...On est trop nombreux à piocher dans le même capital et à picorer dans la même ville.
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e regarde les étoiles, là-haut -il se tut un instant avant de poursuivre : Quand j'étais jeune, je les regardais parce que je voulais les arracher au firmament. Aujourd'hui je les regarde pour apprendre la patience.
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-Dites-moi docteur, que devrait-on faire du genre humain ?
Quam sifflota.
-Aucune idée. Du moins devrait-on traiter certains specimens comme on traite les étalons, en les transformant en hongres qui tirent paisiblement leur charrette. De cette manière, reprit-il après un nouveau silence, on se rapprocherait d'un but hautement louable : alléger le poids de la population sur cette terre.
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C'est le roman d'amour le plus triste de tous les temps, et nous avons conservé dans nos coeurs la mélancolie de son chant.
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Madame Bai regagna la gare. Elle ouvrit la barrière et pénétra sur le quai. Il était désert et le silence y était tel qu'on entendait le murmure des deux fils télégraphiques. Madame Bai s'assit sur le banc devant la porte. Les mains posées sur les genoux, elle regardait les champs. Elle restait facilement assise ainsi, Madame Bai, quand elle trouvait une chaise, un banc ou une marche d'escalier. Elle regardait les champs, les grands terrains labourés et, plus loin, les prés. Le ciel bleu tendre était sans un nuage. Son regard ne s'arrêtait que sur l'église de la paroisse voisine. On l'apercevait à l'horizon, avec ses dentelures et son clocher. Madame Bai eut froid et se leva. Elle marcha vers la haie du jardin, regarda par-dessus, ouvrit la grille et entra. Le jardin formait un triangle le long de la voie ferrée. A l'entrée se trouvait le potager, au fond une pelouse avec de grands rosiers qui poussaient devant la tonnelle, sous les sureaux. Elle contempla les rosiers ; il y avait encore quelques boutons. Ils avaient fleuri abondamment tout l'été. Bientôt il faudrait les couvrir.
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Madame s'imagine t elle vraiment que les bancs des églises ne sont que les blanchisseries de la conscience?
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Quand le premier émoi sérieux se meurt dans le cœur d'une femme, tout comme une anémone précoce que le gel tue sans pitié, l'été peut parfaitement revenir dans sa vie, elle peut être heureuse avec cet amour d'été ; mais elle n'oubliera jamais cette nuit de gel au seuil du printemps.
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