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3.61/5 (sur 1221 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Florence , le 01/04/1959
Biographie :

Sandro Veronesi est un écrivain et scénariste italien.

Après l'obtention d'un diplôme d'architecture à l'Université de Florence (1985), il s'est tourné vers l'écriture. À 25 ans, il publié son premier livre, "Il resto del cielo" (1984), sa seule incursion dans le domaine de la poésie.

Ses romans sont souvent bizarres, expérimentaux, à la fois fantastique et psychédélique, inspirés de la littérature américaine et en particulier de Thomas Pynchon (1937).

Son premier roman, "La force du passé" ("La forza del passato", 2000), immense best-seller en Italie, a été couronné en 2000 du très prestigieux prix Campiello, ainsi que du prix Viareggio Rèpaci.

Mais c'est avec "Chaos calme" ("Caos calmo", 2005) que Sandro Veronesi accède définitivement à la notoriété. Le roman obtient de nombreux prix dont prix Strega 2006, prix Fémina étranger 2008 et Prix Méditerranée étranger 2008. Le livre est très vite adapté au cinéma par Antonello Grimaldi, avec Nanni Moretti dans le rôle principal.

Entre 1997 et 1998, il collabore avec la Rai 3 et est l'auteur et le présentateur du programme télévisé "Magazzini Einstein", dirigé par Arturo Minozzi. Il collabore avec de nombreux journaux et magazines littéraires. En collaboration avec Domenico Procacci, il a fondé la maison d'édition Fandango Libri et est l'un des fondateurs de la radio Web Radiogas.

Entre temps, Veronesi a publié un autre roman en 2007, "Terrain vague" ("Brucia Troia"). Il est également l'auteur de "Terres rares" ("Terre rare", 2014), puis d'un essai théologique "Selon Saint Marc" ("Non dirlo. Il Vangelo di Marco", 2015).

En novembre 2015, il quitte avec Umberto Eco les éditions Bompiani pour fonder à Milan La nave di Teseo, une nouvelle maison d'édition.

"Le Colibri" ("Il colibrì", 2019), salué dans la presse transalpine comme le meilleur roman italien des dernières années et lauréat du prix Strega 2020, est adapté au cinéma en 2022.

Sandro Veronesi est le frère du réalisateur Giovanni Veronesi (1962).

Père de cinq enfants, il vit à Rome.
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Source : /livres.fluctuat.net, wikipedia
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Ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. À vrai dire, personne n’est fait pour personne, et des gens comme Marina Molitor ne sont même pas faits pour eux‑mêmes.
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(...) je n'avais jamais eu l'occasion de me retrouver au milieu du déménagement d'un inconnu. Ca fait froid dans le dos. Malgré le soin avec lequel ils sont emballés, beaucoup d'objets sont reconnaissables à travers la cellophane ou sous le papier journal - queues de casserole, manches, pieds de lampe - et il y a quelque chose de suppliant dans leur façon de dépasser des cartons comme s'ils appelaient à l'aide pour s'échapper. La trace désolée des tableaux sur la tapisserie, les marques de coins de meuble inconnus dans le mur, la brutale suspension de la sollicitude domestique qui, des années durant, a dû rendre cette salle de séjour accueillante, contribuent à donner l'impression qu'on se trouve soudain "ailleurs", dans un espace imaginaire truffé de symboles à interpréter, comme dans les rêves ; (...)
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"Ah ah ! Ca y est ! crie-t-il à travers la porte. Trente secondes de plus et ils n'étaient plus du tout "al dente" ! "
Par la porte arrive le bruit des opérations qu'il accomplit, si net et précis qu'il me semble voir la scène : les spaghettis qui tombent dans la passoire, la casserole posée dans l'évier, les spaghettis bien égouttés, transvasés dans la poêle avec la sauce et repassés sur le feu resté allumé. Et maintenant, il y a un fumet de sauce tomate qui arrive de la cuisine, me chatouille les narines et sort par la fenêtre, si intense et si délicieux qu'il me semble le voir lui aussi - sous forme d'épais nuage comme un dessin animé.
(...)
Il attaque ses spaghettis bille en tête, à croire que son temps est compté. Il ne les enroule pas : il les fourgue dans sa bouche comme si c'était du foin, et avec sa fourchette, il se contente de les accompagner au fur et à mesure qu'ils montent. Ca aussi, c'est romain, une saine façon de manger populaire - incarnée par Alberto Sordi aux prises avec des "macaronis" - qu'ici à Milan on prend pour une absence de bonnes manières.
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Rina chérie, aujourd'hui est un jour faste.
Il y a un héroïsme barbare et un autre devant lequel l'âme se met à pleurer : le soldat qui gagne n'est jamais aussi grand que lorsqu'il s'incline devant le soldat vaincu.
Aujourd'hui nos ennemis et nous avons été sauvés, ensemble ...
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Il est monté dans ma voiture, s'est assis à côté de moi et m'a regardé un moment en s'efforçant de sourire, mais sans rien dire. Son regard, déjà paranoïaque en temps normal, tout en clins d'oeil obliques et en battements de paupières, ressemblait à un vol d'oiseaux après une détonation, s'éparpillant dans toutes les directions avec une frénésie qui avait quelque chose de funeste : le regard d'une personne en grand danger.
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[Adele, qui vient d'accoucher, à son père:]
"Tu as vu, papa? Beau début. L'Homme du Futur est une femme."
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Un jour, il cita une habitude que Marco trouva éclairante pour comprendre le choix de sa fille : en Occident, pour enfiler le fil dans le chas de l’aiguille, on le pousse vers l’extérieur, tandis qu’au Japon, on fait le contraire, le fil est guidé de l’extérieur vers la poitrine. Toute la différence, dit Miette, était là : Occident = dedans-dehors, Japon = dehors-dedans.
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(...) il passait dans la partie alimentation est volait de quoi manger. C'était un jeu d'enfant parce que dans cet endroit on se servait tout seul et qu'on partait payer à la caisse. C'est-à-dire, les cons ou les riches allaient payer : les gens comme lui ou Maddalena se dirigeaient droit vers la sortie, butin dans le slip et personne ne remarquait rien.
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... c'est le jour zéro et en conclusion soit on est le voyageur que j'ai toujours été qui accuse le paysan de ne rien savoir soit on est le paysan que je serai dorénavant et qui gentiment et en continuant à piocher lui répond oui monsieur c'est vrai monsieur moi je ne sais rien monsieur mais celui qui s'est perdu c'est vous.
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" je n'ai pas envie de dire qu'on vit mieux ici qu'en Calabre.
_ Alors pourquoi tu restes ?
_ Parce qu'on vit mieux ici qu'en Calabre, s'esclaffait Rase-Meche. Sauf que je n'ai pas envie de le chanter sur les toits."
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