AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.96/5 (sur 171 notes)

Né(e) à : Orel , le 16/02/1831
Mort(e) à : Saint-Petersbourg , le 05/03/1895
Biographie :

Nicolaï Semionovitch Leskov (En russe Никола́й Семёнович Леско́в) est un écrivain et journaliste russe, souvent considéré par les Russes comme “le plus Russe de tous les écrivains russes”

D’abord clerc dans tribunal, puis employé dans une compagnie privée de commerce, il se dirige ensuite vers l’écriture. Malgré ces débuts littéraires tardifs, Leskov est un auteur prolifique, d’une grande originalité tant par son écriture que par ses thèmes.

Dans ses nouvelles, traduites dans le monde entier, il met en scène dans des tableaux à la fois ironiques, grotesques et dramatiques, toutes les classes de la société russe rurale, provinciale et citadine du XIXe siècle. Dans ses écrits il s’affirme comme un adversaire des idées révolutionnaires tout en concédant que l’homme doit s’adapter à la modernité. Ses positions, lui valent d’être aussi bien rejetés par le camps des progressistes que des conservateurs. A sa mort en 1885, Léon Tolstoï dira de lui : « Le temps de Leskov n’est pas encore venu. Leskov est un écrivain de l’avenir. »
+ Voir plus
Source : Wikipedia, Editions des Syrtes
Ajouter des informations
Bibliographie de Nikolaï Leskov   (32)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

The Young Lady (2016) - Bande annonce


Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Comment peut-on, dans des instants terribles, critiques, penser à des choses qui n'ont rien à voir avec la situation ? Cela échappe à l'entendement. p. 177
Commenter  J’apprécie          390
Nikolaï Leskov
“The house, to be sure, was a strictly pious one, where they prayed in the morning, oppressed and robbed people all day, and then prayed again in the evening.”
(Deathless Golovan)
"C'était une maison pieuse sans aucun doute, où ils priaient le matin, persécutaient et volaient les gens toute la journée, et priaient à nouveau le soir" ( Immortel Golovan)
Commenter  J’apprécie          313
- Va t'en, a dit Katerina Lvovna une demi-heure plus tard sans un regard pour Sergueï; elle arrangeait ses cheveux en désordre devant une petite glace.
- Et pourquoi donc que je m'en irais à c't'heure? a répondu la voix heureuse de Sergueï.
- Mon beau-père va fermer les portes.
- Ah bah, mon coeur, mon coeur! Quelles sortes d'hommes tu as connus, pour qui la porte est le seul chemin pour entrer et sortir de chez une femme? Moi, pour venir à toi ou pour te quitter, je trouverai des portes partout, a répondu le jeune gars en désignant les poteaux qui soutenaient la galerie de bois.
Commenter  J’apprécie          272
L'important pour celui qui entreprend un voyage c'est d'avoir un bon compagnon : avec un homme intelligent et bon on supporte plus aisément et la faim et le froid.
Commenter  J’apprécie          270
- L'esprit, monsieur, répond Louka, n'est pas toujours d'accord avec l'intelligence. [...]
Commenter  J’apprécie          250
Les femmes, nous sentons les choses qui échappent aux critiqués patentés.
Commenter  J’apprécie          100
Eh! dans notre village, on s'apprete en ce moment a celebrer la Nativite: on plume des oies et des canards, on tue des cochons, on cuit du chtchi bien gras, bien onctueux. Accompagne des sacristains et des seminaristes, le pere Ilia, notre desservant, un bon, un excellent petit vieillard, ira bientot chanter des noels chez ses paroissiens. Tout le clerge sera gris, le pere Ilia lui-meme ne sait pas porter la boisson: chez le seigneur, le majordome lui offrira un petit verre; l'intendant, a son tour, le regalera. Au sortir de la, le pere Ilia aura deja beaucoup de peine a se tenir sur ses jambes. Dans la premiere maison du village il boira bien encore un peu d'eau-de-vie, mais a partir de ce moment il aura son compte et, partout ou il ira ensuite, il versera le contenu de son verre dans une bouteille qu'il porte sous sa chasuble. Jamais, en effet, il n'oublie sa famille, et, pour la nourriture, c'est la meme chose: s'il apercoit quelque friand morceau, il dit: Mettez-moi cela dans un journal, je le rapporterai a la maison. D'ordinaire, on lui repond: Nous n'avons pas de journal, batuchka. Il ne se fache pas, il prend tout bonnement l'objet, le fourre tel quel dans sa poche, sans l'envelopper d'aucun papier, et le rapporte ainsi a sa femme...
Commenter  J’apprécie          130
Aussitôt les anglais d’exhiber toutes sortes de stupéfiances et d’expliquer ce qui est à la mode d’employer chez eux sur les théâtres militaires : bavomètres maritimes, mantonneaux en drap Madère des régiments à pieds, et impermouillables goudronnés pour la cavalerie
Commenter  J’apprécie          123
Les ouvriers apprécient bien sûr les bienfaits apportés par les applications pratiques de la science mécanique, mais ils se souviennent toujours du temps jadis avec amour et fierté. C'est leur épopée à eux, et une épopée riche d'«âme humaine».
Commenter  J’apprécie          110
... et moi j'ai tenu bon, peut-être parce que j'avais mis une pièce de deux kopeck dans ma bouche. Ça me soulageait rudement, je la rongeais pour étouffer la douleur, et je comptais les coups, histoire de me distraire.
Commenter  J’apprécie          110

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nikolaï Leskov (179)Voir plus

¤¤

{* *} .._..