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3.63/5 (sur 93 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Donnington, Berkshire , le 20/04/1953
Biographie :

Sebastian Faulks est un écrivain britannique.

Né dans une famille de juges et de juristes, il étudie l'anglais à Emmanuel College (Cambridge). Il enseigne quelque temps puis devient journaliste. Il travaille alors pour The Daily Telegraph et le Sunday Telegraph puis devient en 1986 rédacteur littéraire pour The Independent.

Il abandonne le journalisme comme métier en 1991 et se concentre alors sur l'écriture. Il rencontre le succès avec des livres comme "Les chemins de feu" (Birdsong, 1993) ou "Charlotte Gray" (1998). Ses livres se sont vendus à plus de 5 millions d'exemplaires à travers le monde.
Il a malgré tout continué à écrire dans The Guardian (1992-1998) et dans l'Evening Standard (1997-1999) ainsi que dans de nombreuses autres publications.

Il a écrit et présenté une série télévisée (Channel 4, 1999), "Churchill's Secret Army" (L'Armée secrète de Churchill), sur le service secret britannique Special Operations Executive.

En 2007 il a été choisi par les héritiers de Ian Fleming pour écrire la suite des romans de James Bond: "Le diable l'emporte" (Devil May Care), dont l'intrigue se déroule en 1967.

Il est commandeur de l'Ordre de l'Empire britannique depuis 2002.

site officiel : http://sebastianfaulks.com/

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Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sebastian_Faulks
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Bande annonce de l'adaptation du roman "Birdsong"


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
"Il y a certains moments dans la vie où il faut aller de l'avant - c'est-à-dire attaquer - et d'autres où il s'avère préférable de prendre la fuite. Le tout, si l'on tient à survivre, est de prendre la bonne décision."
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Il pensa à la puanteur de ses vêtements, aux poux logés dans les coutures, aux hommes avec qui il hésitait à se lier, de peur de voir leurs corps déchiquetés sous ses yeux le lendemain.
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Tonight, I won't study in my room because there's the weekly meeting of the Folk Club. Almost all the boys in my college go to this, not for the music, though it's normally quite good, but because lots of girls students come here for the evening. The only boys who don't go are those with a work compulsion, or the ones who thing folk music is died Bob Dylan went electric.
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- Je regrette de ne pas avoir emmené mon Beretta, dit Bond. L'armurier me dit toujours que c'est une arme de femme. vous auriez pu le glisser dans vos sous-vêtements. Vous ne pouvez pas mettre celui-ci dans votre sac à main ?
- Scarlett farfouilla un moment, tandis que Hamid mettait la voiture en marche.
- Il va falloir que je renonce à ma trousse de maquillage, dit-elle.
- Il faut savoir faire des sacrifices pour son pays, dit Bond. En route, Hamid.
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La terre remua sur leur droite ; un soldat qui était couché là depuis la première attaque se mit debout, puis retomba car sa jambe blessée ne le portait pas. De tous côtés, des hommes sortaient de leur trou comme des vers, se traînant, rampant, claudiquant. En quelques minutes, la colline se mit à grouiller de blessés qui tentaient de regagner leurs lignes. (..)
On aurait dit une résurrection, dans un cimetière de dix-huit kilomètres de long. Une multitude de formes courbées, douloureuses, surgissaient de la terre labourée et clopinaient vers la vie. On aurait dit que le sol dégorgeait toute une génération de dormeurs invalides, tous bien distincts, mais pourtant soudés à leurs frères qui s'extrayaient à grand peine de la glaise réticente.
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J'ai toujours eu une mémoire que Jen aurait probablement qualifiée de "prodigieuse" et son journal n'est pas très difficile à retenir : le fil de l'histoire tient constamlment lieu de "souffleur".
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Il redescendit dans la tranchée et s'assit à côté de Stephen. L'un et l'autre se taisaient. Chacun écoutait ce silence divin.
_C'est fini ? dit Stephen en anglais, au bout d'un moment.
_ Oui, dit Levi, également en anglais. C'est fini.
Stephen baissa la tête. Il ne comprenait pas ce qui s'était passé. Ces quatre années avaient été si longues qu'il lui semblait que le temps s'était arrêté. Tous ces hommes qu'il avait vu mourir, leurs corps, leurs blessures. Michael Weir. Son visage blême émergeant de son terrier. Byrne, tel un corbeau décapité. Les dizaines de milliers d'autres qui étaient tombés à ses côtés, en ce matin d'été.
Il ne savait quoi faire. Il ne savait pas comment reprendre possession de sa vie.
Sa lèvre inférieure commença à trembler et des larmes brûlantes lui noyèrent les yeux. Il posa la tête sur la poitrine de Levi et se mit à sangloter.
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"_Il y a des moments, Scarlett, où il faut savoir s'en remettre aux autres, y compris lorsqu'on leur confie sa vie."
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Jack contempla la lisière du monde qui émergeait dans le jour gris, au-dessus de lui. Des arbres incendiés et éclatés, des champs jadis verts et aujourd'hui uniformément bruns, avec le sol labouré par les obus.
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Elle était en vie - et lui aussi -(son fils décédé)-. Sous la pluie qui redoublait, elle l'embrassa dans le cou et lui caressa la joue, du revers de la main. "Mon amour" murmura-t-elle.
A travers le rideau de la pluie, elle parcourut du regard les dunes inhabitées qui s'étendaient devant elle. Voila ce que signifie d'être en vie, songea-t-elle à nouveau : voila ce que l'on éprouve, lorsqu'on est un être humain. Telles étaient les questions que s'étaient posées son frère et son mari - et qui les avaient conduits au bord de la folie. Mais en cet instant, aussi trempée et fatiguée soit-elle, il semblait à Sonia que les humains - pour des raisons finalement assez simples, liées aux limites de leur entendement - pouvaient fort bien suivre leur long parcours sans savoir, au bout du compte, quel genre de créatures ils étaient. Peut-être cela n'avait-il même aucune importance : l'essentiel n'est-il pas de trouver une forme de sérénité, à l'intérieur de cette ignorance ?
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