AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.94/5 (sur 3325 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Moscou , le 06/06/1799
Mort(e) à : Saint-Pétersbourg , le 10/02/1837
Biographie :

Alexandre Sergueïevitch Pouchkine (en russe : Александр Сергеевич Пушкин) est un poète, dramaturge et romancier russe.

Issu d’une ancienne famille de la noblesse russe, sa mère était la petite-fille d'Abraham Pétrovitch Hanibal, esclave africain affranchi et anobli par Pierre le Grand.

Pouchkine reçoit une éducation française et devient fonctionnaire impérial. Animé par des idées libérales, sans pour autant être un révolutionnaire, il ose critiquer la politique d'Alexandre III, comme l'attestent le poème "Ode à la liberté" ou la tragédie historique "Boris Godounov". Il est donc envoyé en exil dans le Caucase en 1818. Il effectue plusieurs voyages, et après six années d'exil, il est réhabilité par Nicolas Ier, Pouchkine reprend la vie mondaine qu'il avait abandonnée.

Il épouse Natalia Gontcharova, en 1831, et poursuit son activité littéraire, cette fois-ci protégé par le pouvoir. Pendant cette période de sa vie, Pouchkine, en pleine maturité littéraire, entame une œuvre en prose, "La Dame de Pique" (1833), probablement son texte le plus célèbre, une longue nouvelle d'inspiration fantastique. "La Fille du Capitaine" (1836), quant à elle, est une histoire d'amour qui se déroule pendant la révolte de Pougatchev. Il compose aussi le célèbre poème du "Cavalier de bronze" (1833), et surtout son chef-d'œuvre, "Eugène Onéguine" (1823-1830).

Cependant, si les dernières années de la vie de Pouchkine ne sont pas heureuses, c'est avant tout pour des raisons familiales. Sa femme, particulièrement dispendieuse et coquette, tombe sous le charme d'un officier alsacien, le baron Georges-Charles de Heeckeren d'Anthès. Le 4 novembre 1836, Pouchkine reçoit un factum anonyme insinuant qu'il doit les faveurs de Nicolas 1er aux complaisances de sa femme, fou de jalousie il adresse une lettre d'insultes au père adoptif d'Anthès. Ce dernier se faisant de plus en plus pressant, Pouchkine le provoque en duel. Le poète reçoit une balle de pistolet dans le ventre, et le tsar informé lui envoie un message l'exhortant de mourir en chrétien. Il meurt deux jours plus tard. On l' enterre au monastère Swjatogorski.

Pouchkine était déjà considéré au moment de sa mort comme le plus grand écrivain russe, son charme est dû à cette vision poétique et à la qualité exquise de ses vers.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Alexandre Pouchkine   (89)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Je me souviens d'un instant merveilleux... - Alexandre PPOUCHKINE

Podcasts (4) Voir tous


Citations et extraits (760) Voir plus Ajouter une citation
Alexandre Pouchkine
Je vous aimais... et mon amour peut-être
Au fond du cœur n'est pas encore éteint.
Mais je saurai n'en rien laisser paraître.
Je ne veux plus vous faire de chagrin.
Je vous aimais d'un feu timide et tendre,
Souvent jaloux, mais si sincèrement,
Je vous aimais sans jamais rien attendre...
Ah ! puisse un autre vous aimer autant.
Commenter  J’apprécie          2018
Les générations se succèdent ;
Ainsi notre tribu frivole
Grandit, s'agite, se démène
Et pousse au tombeau les aïeux.
Notre temps viendra à son tour.
Nos descendants auront leur heure
Et nous chasseront de ce monde.

Enivrez-vous, en attendant,
Amis, de cette vie légère.
Je sais qu'elle a peu de valeur
Et n'y tiens pas outre mesure.
J'ai dit adieu aux illusions ;
Mais de lointaines espérances
Viennent parfois troubler mon cœur.
Commenter  J’apprécie          1170
Mais il est triste de se dire
Qu'on a gaspillé sa jeunesse,
Qu'on l'a trahie à chaque instant
Et qu'elle nous l'a bien rendu,
Que les meilleurs de nos désirs,
Que les plus pures rêveries
Sont allés à la pourriture
Comme les feuilles de l'automne.

Chapitre huitième, Strophe 11.
Commenter  J’apprécie          951
Alexandre Pouchkine
Moi, l'amour me rend sot et muet.
Commenter  J’apprécie          950
Alexandre Pouchkine
Tout ce qui brille, qui jubile, ne m'inspire plus que l'ennui.

(Всё, что ликует и блестит,
Наводит скуку и томленье)
Commenter  J’apprécie          900
On nous a instruits, cultivés,
Polis. Qu'y avons-nous gagné ?
Un air affecté, et c'est tout.
Commenter  J’apprécie          820
Moscou compte autant de beautés
Que la nuit d'aimables étoiles;
Mais la lune sur le ciel noir
Brille, et éclipse ses compagnes.
Mais celle que je n'ose pas
Troubler par le chant de ma lyre,
Comme une lune en majesté
Brille seule parmi les femmes.
Elle semble fouler la terre
Avec une fierté céleste !
Commenter  J’apprécie          780
Alexandre Pouchkine
Quand nous n'aimons pas une femme, nous lui plaisons plus aisément.
Commenter  J’apprécie          721
C'était un dimanche ; Dounia s'apprêtait pour l'office. On avança le traîneau du hussard. Il prit congé du maître de poste, non sans avoir généreusement réglé les frais de vivre et de couvert ; il prit également congé de Dounia et proposa de l'emmener jusqu'à l'église qui se trouvait à l'autre bout du village. Dounia semblait perplexe… « De quoi as-tu peur ? lui dit son père. Sa Noblesse n'est pas un loup, il ne te mangera pas ; ça te fera une promenade jusqu'à l'église. » Dounia prit place dans le traîneau à côté du hussard, le domestique grimpa à l'arrière, le postillon siffla et les chevaux partirent au galop.
Le malheureux maître de poste n'en était pas encore revenu ; comment avait-il pu laisser sa Dounia partir en compagnie du hussard, par quel aveuglement ? Où avait-il la tête, alors ? Une demi-heure ne s'était pas écoulée qu'un mauvais pressentiment l'envahissait et que, saisi d'angoisse, il se rendait à l'office. En approchant de l'église, il vit que les fidèles se dispersaient déjà mais il ne trouva pas sa Dounia sur le parvis.
Commenter  J’apprécie          670
Les frayeurs qui accompagnent les espiègleries de notre jeunesse n'en sont-elles pas le principal attrait ?
Commenter  J’apprécie          650

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexandre Pouchkine Voir plus

Quiz Voir plus

Boire un chocolat chez Pouchkine

Je me suis mis en ménage avec ma logeuses, la Marousenka, une veuve encore jeune, "Quand je me grisais, elle me couchait et me faisait la soupe à l’oignon. Je n’avais qu’à faire un signe : Hé ! la commère !... La commère ne disait jamais non.", parole de ............?............

Moujik
Cosaque
Hussard
Grognard
Koulak

10 questions
41 lecteurs ont répondu
Thème : Alexandre PouchkineCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..