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3.71/5 (sur 25 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Privolnoïe , le 02/03/1931
Mort(e) à : Moscou , le 30/08/2022
Biographie :

Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev (en russe : Михаил Сергеевич Горбачёв) est un homme d'État soviétique et russe qui dirigea l'URSS entre 1985 et 1991.

Il est né dans un petit village près de Stavropol dans le Caucase du nord, à l'époque de la collectivisation, et il grandit dans une ferme collective. Dès l'âge de 14 ans, Gorbatchev adhère au Komsomol.

Pendant ses études de droit à l'université de Moscou, dans les années 40, il s'engage dans le mouvement des étudiants du Parti communiste. De retour à Stavropol, il travaille à plein temps au Komsomol, suit une nouvelle formation dans l'agriculture et fait une ascension rapide à travers la structure locale du Parti.

En 1978, Gorbatchev s'installe à Moscou en tant que co-ministre de l'agriculture et, en 1985, il devient Secrétaire-général du Parti communiste.

Il entame alors des réformes dont la transparence - glasnost - et la restructuration - perestroïka - sont les mots d'ordre. En 1988, il accède à la présidence de l'URSS. Mais le bloc soviétique se dissout, sa volonté de maintenir l'URSS n'est pas partagée de tous et il doit faire face au putsch du 19 août 1991.

Ces bouleversements engendrent l'effondrement de l'Union Soviétique et vont l'écarter définitivement du pouvoir, car il est considéré comme le responsable principal de cette «catastrophe».

Le prix Nobel de la paix lui est attribué, en 1990, en reconnaissance de sa contribution essentielle à la fin de la Guerre froide. Il lance d'importantes initiatives de désarmement et favorise la coopération internationale.
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Entretien exclusif avec le dernier président de l'URSS à Montpellier lors de sa venue pour le New Policy Forum 2011.


Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Mikhaïl Gorbatchev
Sur notre planète, comme sur un jeu d’échecs, les cases blanches de la prospérité jouxtent les cases noires du malheur.
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Mikhaïl Gorbatchev
Je pense que les présidents [Poutine et Biden] doivent certainement se rencontrer. Mon expérience des relations avec le 40e président américain Ronald Regan montre qu’il était extrêmement conservateur avant nos discussions, mais qu’il est devenu un participant très actif dans le processus de négociation après avoir compris la question.
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Aujourd'hui, aucun être humain, quelle que soit sa religion, quelle que soit la partie du monde où il vit, ne saurait se soustraire aux trois défis que lance le nouveau siècle.
Le premier de ces défis, c'est la nécessité de maintenir le monde en paix, de faire en sorte que la communauté internationale s'efforce de mettre fin aux conflits prétendus locaux en les empêchant de s'étendre, telles des taches sanglantes, sur la planète. Parmi les acteurs de ces conflits, certains Etats sont dotés de l'arme nucléaire ou sont en passe de l'être, certains pays disposent d'armes chimiques. La communauté internationale doit se montrer également unie dans la lutte contre le terrorisme, qui ne saurait être justifié par aucune considération politique ou morale.
Le deuxième défi concerne la lutte contre la pauvreté partout dans le monde. Comment le "milliard nanti" d'individus servis par la chance peut-il rester indifférent au spectacle de la misère où se débat la moitié de la population du globe, réduite à vivre avec un ou deux dollars par jour, souffrant quotidiennement de la faim, souvent privée d'eau potable et de conditions d'hygiène décentes ? Comment peut-on admettre qu'à l'époque d'internet et de la mondialisation, des millions d'enfants soient contraints de ne subsister qu'au prix de travaux pénibles et se voient interdit tout accès aux études ?
Le troisième défi touche aux problèmes d'environnement. Les changements climatiques qui affectent le monde aujourd'hui sont évidents, le nombre de cataclysmes naturels ─ typhons, tempêtes, inondations, sécheresses ─ est en constante augmentation, quantité d'espèces végétales et animales sont en voie de disparition, les calottes glaciaires des pôles fondent progressivement, les océans sont de plus en plus pollués, des forêts primaires sont anéanties à une vitesse prodigieuse. Nous sommes entrés en conflit avec notre propre milieu d'habitation, c'est-à-dire la nature, notre terre nourricière.
Ces trois défis lancés à l'humanité sont interdépendants. Si on échoue à construire l'unité du monde, à mettre fin aux guerres, à surmonter les conflits qui menacent la planète, on échouera également à amener toutes les nations à coopérer dans d'autres domaines, et notamment à faire en sorte qu'elles unissent leurs efforts pour sauver la Terre.
Si on ne lutte pas contre la misère, si on ne parvient pas à combler l'abîme qui sépare les riches des pauvres, les gens instruits des analphabètes, jamais nous ne viendrons à bout du fanatisme grandissant, de la criminalité, de la toxicomanie, autant de plaies faisant le lit du terrorisme. Si on ne lutte pas contre la misère, les mesures écologiques resteront vaines. Comment interdire à un paysan indigent du bassin amazonien de défricher la jungle pour semer un champ ? Comment exiger d'un pays pauvre qu'il prenne des mesures coûteuses pour créer des entreprises écologiquement propres ?
Mais, si on ne s'occupe pas d'écologie, tous nos efforts pour bâtir un monde plus juste se trouveront voués à l'échec, et nos descendants devront, durant des centaines et des milliers d'années, payer notre comportement insensé et destructeur envers la nature. La vie même sur Terre risque de s'éteindre, comme un épisode éphémère de l'histoire de l'Univers.
Ces trois défis concernent non seulement les gouvernements des différent pays et les organisations internationales, mais aussi chacun d'entre nous. Le temps est venu, pour chaque citoyen de la planète Terre, de contribuer personnellement à l'oeuvre commune.
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Nous considérons que l'heure est venue d'entreprendre des efforts coordonnés pour parvenir à un nouveau type d'interaction économique qui rendrait possible l'intégration de l'économie soviétique - avec son vaste potentiel de production, ses ressources humaines, scientifiques et techniques, ses richesses naturelles et son marché intérieur colossal - dans l'économie mondiale. Cela ne pourrait que renforcer les processus politiques positifs dans les relations internationales.
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« In the most general terms the aims of 'perestroika' are : economic freedom, political freedom, escape from isolation, and the inclusion of the country in the mainstream of civilization. And the fundamental principle, if you look at it on a philosophical level, is the unacceptability of any ready-made models which might once again, however good the intentions, be imposed on society, to bring people happiness 'from above'.
The aim is to emancipate the vital forces of the people themselves, to offer them the possibility in free movement to create their own well-being – each one individually and all together – and to pave the path to their future not on the basis of dogmas but guided by simple and universal human values, developed through centuries of worldwide progress. » (p. 104)
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Mikhaïl Gorbatchev
Celui qui vient trop tard sera puni
par la vie. »
MIKHAÏL GORBATCHEV, en 1989
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« Many people now say : did Gorbachev really not foresee it ? Of course I did foresee the theoretical possibility of a sharp conflict between the forces of renewal and reaction. And I was not alone in that. […] I tried not to allow an explosive resolution of the contradictions to take place. I wanted to gain time by making tactical moves, so as to allow the democratic process to acquire sufficient stability to ease out the old ways and to strengthen people's attachement to the new values. In short, I wanted to bring the country to a stage where any such attempt to seize power would be doomed to failure. » (p. 13)
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« This is the specific nature of the process of 'perestroika' as a whole. It is not a question of the President's powers but of the moral and political principle. After all, in our country everything was always decided ultimately by the use of force. Political life was conducted on this basis : if you are my opponent and I am in power, you must at the very least be sent to prison. But now we have recognized the legitimacy of pluralism in the economy, in politics and in the whole of public life. But all that has yet to become a reality and it is going through a very painful birth. » (p. 100)
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« As a person who headed the Communist Party of the Soviet Union since 1985 I cannot avoid the question of the attitude to communists. My position is this : I am a resolute opponent of whipping up anti-communist hysteria or allowing the persecution of millions of communists, honest people who have done nothing to stain their reputation. For a long time I really did think that the CPSU could be reformed. But the August coup destroyed thoses hopes. I realized that a short time after my return from the Crimea. » (p. 46)
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je connaissais trop bien l'esprit routinier de nos structures politiques pour me bercer d'illusions sur leur tolérance à l'égard des réformes économiques. Chez nous, toutes les tentatives sérieuses ou non de changer l'économie ont été étouffées et écrasées par les forces politiques rétrogrades. Ce fut le cas sous Khrouchtchev et Brejnev, et cela continue même de nos jours.
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